Chapitre1 Le dramaturge erre dans Paris au milieu d’une foule en fĂȘte. Il se dirige vers la place de GrĂšve pour manger un morceau. Chapitre 2 Cette place a un aspect sinistre. Fnac: Twisted Tails, Et si Wendy s'Ă©tait rendue au Pays imaginaire avec le capitaine Crochet, Twisted tale Disney Tout droit jusqu'au matin, Liz Braswell, Hachette Heroes". Livraison chez vous ou en magasin et - 5% sur IlĂ©tait un capitaine a Ă©tĂ© Ă©crit et dessinĂ© par Bertrand Solet. le livre a Ă©tĂ© publiĂ© en 1972. Il mĂ©lange biographie et roman historique. Il mĂ©lange biographie et roman historique. En 1894, un officier français est accusĂ© de trahison envers l'État Major. le Capitaine Dreyfus est jugĂ© coupable. Quandle hĂ©ros rentre chez lui, il apprend que ses amis y sont invitĂ©s par son pĂšre. Mais, on entendis quelqu'un frappait Ă  la porte. Qui-est-ce? Vous allez le savoir dans ce chapitre. _____ Chapitre 2: La raison du capitaine Hitsugaya. Yuzu: Ha, vous Ă©tiez invitĂ©s? Toshiro: Non, nous sommes venus pour voir Kurosaki. lerĂ©sumĂ© du chapitre chapitre 13 le capitaine Silver Avec une profond chagrin Jim dĂ©couvre que le blockhaus de ses amis est occupĂ© par Silver et sa bande . malgrĂ© le grand danger qui menace , Jim refuse de sa joindre aux pirates et prĂ©fĂšre mourir couragement . DĂ©sormais , il est l'otage de Silver et il dĂ©couvre avec une Ă©trange surprise que le 1 L’élĂ©ment dĂ©clencheur du rĂ©cit : l’aporie initiale. Tiret, points de suspension, absence de majuscule, premiĂšre personne : le lecteur, dĂšs le dĂ©but du rĂ©cit, fait irruption, tel un voyeur, in medias res, dans le flux des pensĂ©es d’Alfa Ndiaye. Les pensĂ©es du narrateur sont nourries par le regret (« Je n’aurais pas dĂ» JsA6. 17 aoĂ»t 2018 5 17 /08 /aoĂ»t /2018 2010 RĂ©sumĂ© Ă©tabli par Bernard Martial professeur de lettres en CPGERĂ©fĂ©rences des pages entre parenthĂšses Ă©dition GF n°1119 et rĂ©sumĂ© ne remplace pas la lecture du texte intĂ©gral dont il ne prĂ©tend pas reproduire les qualitĂ©s NEUVIÈMEExaltĂ© par les discours du vieillard, Fabrice eut du mal Ă  s’endormir et son sommeil fut agitĂ© par les prĂ©sages. Il fut rĂ©veillĂ© Ă  dix heures par le son de la cloche animĂ©e par quarante paysans et se crut en prison. Il chercha un endroit pour voir sans ĂȘtre vu. Il avait une vue plongeante sur la cour intĂ©rieure du chĂąteau 241. L’affaiblissement de son pĂšre qui n’avait que cinquante-huit ans soit trente-cinq ans de plus que lui le toucha au point qu’il crut le voir sur une terrasse ; mais ce n’était qu’un valet de chambre. Des jeunes filles Ă©taient occupĂ©es Ă  tracer des dessins avec des fleurs dans les rues oĂč devait passer la procession. Le spectacle du lac ravivait en lui des souvenirs d’enfance et cette journĂ©e passĂ©e en prison dans un clocher fut peut-ĂȘtre l’une des plus heureuses de sa vie. » Il considĂ©rait sa vie avec hauteur 242. Il n’avait pas le cƓur Ă  haĂŻr mais il se souvenait de Giletti. Il compara aussi sa relation compliquĂ©e et ennuyeuse avec la duchesse d’A*** que j’étais obligĂ© d’aimer Ă  Naples puisque je lui avais dit que j’étais amoureux d’elle » et celle, beaucoup plus simple avec la petite Marietta. Il continuait ses considĂ©rations sur la vie qu’on lui destinait, sur la pension que lui rĂ©servait sa mĂšre. Il compara aussi le champ de bataille de Waterloo et le lac de CĂŽme À quoi bon aller si loin chercher le bonheur, il est lĂ  sous mes yeux ! » 243 Fabrice eut besoin de deux ou trois minutes pour rĂ©aliser que lĂ  oĂč il Ă©tait, on ne pouvait pas le voir. Il rajouta cependant une toile dans laquelle il fit deux trous pour observer. Les cloches sonnaient depuis dix minutes et comme la procession sortait de l’église, la tradition des mortaretti commença 244 fusils Ă  canons sciĂ©s remplis de poudre et plantĂ©s Ă  terre qu’on fait exploser en mĂȘme temps. Avec les lunettes de l’abbĂ©, il reconnut beaucoup de gens et observa les femmes qu’il avait connues jeunes filles. La procession passĂ©e, la chaleur se faisait Ă©crasante, il regarda la population se disperser dans les rues et sur le lac 245. Soudain, il entendit la porte d’en bas du clocher s’ouvrir. C’était la Ghita, la vieille servante de l’abbĂ© BlanĂšs qui lui apportait un panier. Il eut la tentation d’aller la saluer mais il y rĂ©sista de peur de la compromettre et de dĂ©plaire Ă  l’abbĂ©. Il dĂźna, fit un somme et fut rĂ©veillĂ© Ă  huit heures et demie par l’abbĂ©. Il semblait avoir vieilli de cinquante ans depuis la veille. Il lui parla de la bourse laissĂ©e Ă  la Ghita, lui rappela de ne rien attende de son frĂšre et lui dit de partir rapidement 246.Fabrice se hĂąta de partir. Il Ă©tait Ă  peine arrivĂ© devant le chĂąteau que la cloche de dix heures sonna. Il se vit soudain au milieu de quatre gendarmes et se voyait dĂ©jĂ  arrĂȘtĂ© mais il rĂ©ussit Ă  leur Ă©chapper. Puis, il pressa le pas et se mit Ă  courir 247. Il Ă©tait partagĂ© entre les sentiments de peur et de honte. Pourtant, au lieu d’aller directement sur les bords du lac Majeur oĂč sa barque l’attendait, il fit un Ă©norme dĂ©tour pour aller voir le marronnier que sa mĂšre avait plantĂ© vingt-trois ans plus tĂŽt. Il s’occupa d’une branche cassĂ©e et de bĂȘcher autour de l’arbre puis se mit en route 248. Il n’avait pas fait une lieue qu’une bande Ă©clatante de blancheur dessinait Ă  l’orient les pics du Resegon di Lek. Il se laissa attendrir par la beautĂ© des lieux, ce qui Ă©tait dangereux dans sa situation. Il pouvait Ă  tout moment tomber sur des gendarmes ou des douaniers. Soudain, il entendit un homme s’avançant dans le bois en chantant un air de Mercadante 249. C’était un valet de chambre. Devait-il lui casser la tĂȘte sans demander son reste ? 250CHAPITRE DIXIEMEFabrice se trouvait sur la route qui va de Lombardie en Suisse Ă  dix pas du valet de chambre qui ne chantait plus. En saisissant la bride de son cheval, Fabrice inventa une histoire il Ă©tait le marchesino Ascanio del Dongo et fuyait les quatre frĂšres Riva qui l’avaient surpris dans la chambre de leur sƓur. Il voulait trouver refuge chez le vice-roi Ă  Milan. Il menaça le valet de mettre Ă  ses trousses son 251 cousin, le comte Alari s’il avertissait les gendarmes. Au contraire, il lui promit de l’argent qu’il faillit oublier en s’enfuyant. A deux heures du matin, il Ă©tait sur les bords du lac Majeur, puis il rejoignit Belgirate. Il Ă©tait heureux d’avoir revu l’abbĂ© BlanĂšs et son arbre 252. Le surlendemain, Fabrice Ă©tait Ă  Parme oĂč il raconta son voyage Ă  la duchesse et au apprit que le Duc Sanseverina venait de mourir Ă  Baden. Il lui lĂ©guait le palais et francs. La duchesse Ă©tait ennuyĂ©e de cet hĂ©ritage Ă  cause de la marquise Raversi et des neveux du duc qui l’accablaient de lettres anonymes et de dĂ©nonciations infĂąmes. Fabrice recommanda au comte de leur faire rendre justice de leur comportement 253 mais celui-ci lui fit une rĂ©ponse habile en rappelant au passage le vol du cheval par Fabrice. Il comptait bien rendre justice au propriĂ©taire du cheval. Le comte Ă©voqua son imprudence 254. Il aurait pu lui fournir un passeport pour aller en Lombardie et il serait intervenu pour lui en cas d’arrestation. Il eĂ»t Ă©tĂ© lĂ©gitime de se dĂ©fendre contre le valet de chambre. Le comte lui promit de l’aider Ă  faire sa fortune comme il l’avait dit Ă  la duchesse. Il commencerait par le faire Ă©vĂȘque car il ne pouvait pas lui donner tout de suite l’archevĂȘchĂ© de Parme 255. Fabrice raconta une anecdote concernant son ancĂȘtre qui construisit le chĂąteau de Grianta GalĂ©as Sforza, Duc de Milan avait remis Ă  Vespasien del Dongo une lettre pour le commandant du chĂąteau. Vespasien dĂ©cacheta la lettre et y dĂ©couvrit l’ordre donnĂ© au commandant de le mettre Ă  mort. IL modifia la lettre, se faisant reconnaĂźtre comme commandant du chĂąteau puis il jeta le commandant dans un puits et dĂ©clara la guerre aux Sforza. En Ă©changeant la forteresse contre des terres, il fit fortune. Le comte apprĂ©cia l’histoire 256 et Ă©voqua la reddition de NapolĂ©on aux Anglais. Il lui recommanda de ne pas commettre d’imprudence comme celle qui aurait pu le conduire Ă  une prison Ă©ternelle ». En entendant ces mots, Fabrice pensa Ă  la prophĂ©tie de l’abbĂ© BlanĂšs. La duchesse remarqua sa gravitĂ© 257. Le comte lui parla de l’archevĂȘque Landriani. Il le ferait bientĂŽt grand-vicaire. Pour cela, il avait fait nommer capitaine le neveu du plus ancien des vicaires-gĂ©nĂ©raux ; il Ă©tait lieutenant depuis le siĂšge de Tarragone par le marĂ©chal Suchet. Il recommanda Ă  Fabrice de faire une visite de courtoisie Ă  l’archevĂȘque. Ce qu’il fit en songeant aux prĂ©sages de l’abbĂ© BlanĂšs 258-259.CHAPITRE ONZIÈMEAu sortir de l’archevĂȘchĂ©, Fabrice courut chez la petite Marietta ; il entendit la voix de Giletti mais c’est la mammacia, qui faisait fonctions de mĂšre, qui lui rĂ©pondit. Elle Ă©voqua l’ordre donnĂ© Ă  la troupe de quitter les Etats de Parme. Giletti et Marietta avaient reçu de l’argent Elle est toujours bien amoureuse de toi, mais Giletti lui fait peur ; il y a trois jours, Ă  la derniĂšre reprĂ©sentation que nous avons donnĂ©e, il voulait absolument la tuer » dit la mammacia Il lui a lancĂ© deux soufflets et a dĂ©chirĂ© son chĂąle bleu. Le tambour-maĂźtre des carabiniers devait donner un assaut le lendemain 260. Marietta t’aime Ă  la passion » ajouta-t-elle. En descendant de l’escalier, Fabrice sentit que ses belles rĂ©solutions s’étaient envolĂ©es. Il se rendit de nouveau au palais Sanseverina et remercia la duchesse de l’attitude du comte Ă  son Ă©gard. Il voudrait lui proposer d’aller avec lui vers des fouilles Ă  Sanguigna pour faire des fouilles. La duchesse lui reprocha de vouloir s’éloigner d’elle. Il mĂ©dita sur ce qu’elle venait de lui dire — Voici une belle occasion de parler, se dit Fabrice. Mais sur le lac j’étais un peu fou, je ne me suis pas aperçu dans mon enthousiasme de sincĂ©ritĂ© que mon compliment finit par une impertinence ; il s’agirait de dire Je t’aime de l’amitiĂ© la plus dĂ©vouĂ©e, etc., etc., mais mon Ăąme n’est pas susceptible d’amour. N’est-ce pas dire Je vois que vous avez de l’amour pour moi ; mais prenez garde, je ne puis vous payer en mĂȘme monnaie ? Si elle a de l’amour, la duchesse peut se fĂącher d’ĂȘtre devinĂ©e, et elle sera rĂ©voltĂ©e de mon impudence ; si elle n’a pour moi qu’une amitiĂ© toute simple
 et ce sont de ces offenses qu’on ne pardonne point. » [
] La duchesse le regardait avec admiration ; ce n’était plus l’enfant qu’elle avait vu naĂźtre, ce n’était plus le neveu toujours prĂȘt Ă  lui obĂ©ir ; c’était un homme grave et duquel il serait dĂ©licieux de se faire aimer. Elle se leva de l’ottomane oĂč elle Ă©tait assise, et, se jetant dans ses bras avec transport — Tu veux donc me fuir ? lui dit-elle.— Non, rĂ©pondit-il de l’air d’un empereur romain, mais je voudrais ĂȘtre sage. »[
] Par un transport naturel et malgrĂ© tout raisonnement, il prit dans ses bras cette femme charmante et la couvrit de baisers. » A cet instant parut le comte qui eut l’air tout Ă©mu de cette scĂšne. — Vous inspirez des passions bien singuliĂšres, dit-il Ă  Fabrice, qui resta presque confondu du mot. »Le comte raconta l’audience de l’archevĂȘque chez le prince 262, demandant que Monsignore Fabrice del Dongo fĂ»t nommĂ© son premier vicaire gĂ©nĂ©ral, et, par la suite, dĂšs qu’il aurait vingt-quatre ans accomplis, son coadjuteur avec future succession. » Le comte, lui-mĂȘme, craignant que tout cela aille trop vite, avait demandĂ© un petit Ă©vĂȘchĂ© pour Fabrice 263. Il avait Ă©tĂ© question de recommandations pour lui, de l’enthousiasme de Fabrice, comparĂ© Ă  celui du pape Pie VII. L’affaire s’était ainsi conclue. Pendant le long rĂ©cit du comte, Fabrice avait eu le temps de se remettre 264. Il voulut montrer sa reconnaissance au comte. Il se proposa de partir pour le chantier de fouilles de Sanguigna. La duchesse se demandait d’oĂč pouvait venir la passion subite de l’archevĂȘque pour Fabrice. Le comte expliqua le respect de l’archevĂȘque pour la naissance de Fabrice et sa haine pour l’évĂȘque de Plaisance qui songeait Ă  lui succĂ©der sur le siĂšge de Parme et s’était alliĂ© Ă  la marquise surlendemain, Fabrice dirigeait les travaux des fouilles de Sanguigna 265 qui s’étendaient sur la route conduisant de Parme au pont de Casal-Maggiore. Les ouvriers cherchaient les ruines d’un temple. La journĂ©e Ă©tait belle. Il pouvait ĂȘtre six heures du matin. Avec un fusil, Fabrice avait tirĂ© quelques alouettes quand il aperçut une voiture venant de Parme et se dirigeant vers la frontiĂšre de Casal-Maggiore. Dans la voiture, il reconnut Marietta, Giletti et la vieille femme. Giletti s’imagina que Fabrice Ă©tait lĂ  pour l’insulter et lui enlever Marietta. Il tenait dans la main gauche un pistolet et dans la main droite une Ă©pĂ©e 266. Il menaça Fabrice qui Ă©carta violemment le pistolet proche de sa poitrine en se servant de son fusil comme d’un bĂąton sans blesser personne. Giletti sauta en bas de la voiture et commençait Ă  s’emparer du fusil quand Fabrice fit partir le coup qui Ă©clata prĂšs de l’oreille de Giletti qui se jeta sur lui avec son Ă©pĂ©e. Fabrice essaya de lui Ă©chapper, encouragĂ© par Marietta. Mais quand il se baissa pour ramasser un couteau de chasse, Fabrice fut touchĂ© Ă  l’épaule 267 par un coup d’épĂ©e que lui lançait Giletti puis il reçut dans la figure un coup furieux avec le pommeau de son Ă©pĂ©e. A ce moment-lĂ , il fut sur le point d’ĂȘtre tuĂ©. Fabrice se dĂ©gagea et s’enfuit en jetant le fourreau du couteau de chasse. Subitement, il se trouva prĂšs de Giletti qui le poursuivait et qui reçut un coup dans la joue gauche. Fabrice se sentit percer la cuisse. Le coup de pommeau d’épĂ©e dans la figure faisait souffrir Fabrice et son nez saignait. Il para plusieurs coups, en porta d’autres sans trop savoir ce qu’il faisait. Vingt-cinq ou trente ouvriers faisaient corde autour de lui. Le combat sembla ralentir. Puis Fabrice sauta sur son ennemi pointe du couteau de chasse en avant Cette pointe entra dans le cĂŽtĂ© droit de la poitrine de Giletti et sortit vers l’épaule gauche ; au mĂȘme instant l’épĂ©e de Giletti pĂ©nĂ©trait de toute sa longueur dans le haut du bras de Fabrice, mais l’épĂ©e glissa sous la peau, et ce fut une blessure insignifiante. » 268 Giletti Ă©tait tombĂ©. Fabrice laissa Ă©chapper son couteau. Giletti crachait beaucoup de sang. Fabrice courut Ă  la voiture et demanda un miroir pour Ă©valuer ses blessures. La vieille lui fit remarquer qu’il Ă©tait touchĂ© sur le haut de la joue ; elle lui recommanda les sangsues. Fabrice demanda aux ouvriers de prendre soin de Giletti quand il vit cinq ou six gendarmes arriver. Il jeta de l’argent aux ouvriers et s’élança dans la voiture, en demandant au vetturino cocher de partir au galop 269. Le cocher le rassura les gendarmes Ă©taient Ă  admira son courage et la vieille femme conseilla de diminuer l’allure pour ne pas Ă©veiller les soupçons de la police autrichienne. Fabrice prendrait le passeport de Giletti mais c’était lui qui avait tout l’argent 40 Ă©cus selon la vieille femme
 6, selon Marietta 270. Ces 34 Ă©cus de diffĂ©rence Ă©taient le prix de sa protection depuis la mort de Giletti, justifia la vieille. Fabrice lui donna quelques napolĂ©ons. On arriva Ă  la frontiĂšre autrichienne. La vieille conseilla Ă  Fabrice d’entrer seul, de traverser Casal-Maggiore et de filer. La police serait bientĂŽt informĂ©e de la mort d’un homme. Il devait se rĂ©fugier Ă  Ravenne ou Ă  Ferrare. En approchant du pont de bateaux de Casal-Maggiore, Fabrice considĂ©ra le passeport de Giletti 271. Il n’avait guĂšre le choix. Il brĂ»la son passeport au nom de del Dongo. Mais Fabrice diffĂ©rait de Giletti par la taille et par l’ñge. Il dĂ©cida de se sĂ©parer de tout ce qui pouvait l’identifier 272. Au bout du pont, un petit homme vĂȘtu de gris lui demanda d’entrer au bureau de police. L’employĂ© au bijou de laiton 273 parut surpris en lisant le passeport et lui demanda s’il avait eu un accident. Fabrice s’attendait au pire. De fait, le commis Ă©tait un ami de Giletti et il ne savait comment rĂ©agir pour ne pas le compromettre 274. Fabrice songeait dĂ©jĂ  Ă  repasser de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre. Le commis dĂ©cida de sortir et un jeune homme s’occupa du visa du visa pour Mantoue, Venise et Ferrare. Fabrice s’éloignait dĂ©jĂ  quand il fut rattrapĂ© 275 par
 l’employĂ© qui lui demandait s’il n’avait rien Ă  dĂ©clarer. Fabrice rĂ©pondit qu’il allait chez un de ses parents. A peine entrĂ© dans Casal-Maggiore, Fabrice pĂ©nĂ©tra dans la Trattoria. Une femme Ă  demi-nue le reçut. Pendant qu’elle prĂ©parait le dĂ©jeuner, un homme d’une trentaine d’annĂ©es entra et salua Fabrice en l’appelant Votre Excellence » 276. L’homme se prĂ©senta comme Ludovic, ancien cocher de la duchesse Sanseverina. Comme il Ă©tait malade, la duchesse lui avait offert une pension pour qu’il se consacrĂąt Ă  la poĂ©sie. Un jour, il avait conduit Fabrice Ă  la chartreuse de Velleja. Fabrice apprit Ă  Ludovic qu’il venait de tuer un homme le matin mĂȘme Ă  six heures 277. Ludovic se proposa pour lui procurer des habits moins voyants. Lui et l’hĂŽtesse lui proposeraient mĂȘme de l’argent. Puis, le mari de l’hĂŽtesse, nommĂ© Pierre-Antoine, entra et se montra tout aussi affable avec Fabrice 278. Il lui conseilla de monter dans leur chambre. Un gendarme qui faisait la cour Ă  la femme menaçait de fermer la Trattoria de la ThĂ©odolinde. Ludovic n’avait pas achetĂ© de chemise. Il en donna une du mari et donna des instructions Ă  ThĂ©odolinde et Ă  son mari 279. Puis, il fit passer des fossĂ©s Ă  Fabrice et lui donna de l’eau-de-vie car sa blessure Ă  la cuisse le faisait souffrir. Ludovic lui trouva un endroit pour qu’il se repose. Il parla des rĂ©actions probables de la duchesse et de la marquise Raversi et proposa Ă  Fabrice de faire parvenir une lettre Ă  la duchesse. Il se prĂ©occupa de trouver de quoi Ă©crire 280. Quand il revint, Ludovic trouva Fabrice profondĂ©ment endormi. Puis, il rĂ©digea deux lettres. Ludovic pensait que si l’on trouvait les lettres Ă©crites de sa main, ce serait compromettant pour lui. Il se proposa d’écrire lui-mĂȘme. Fabrice lui dit donc de copier les deux lettres 281 
 Une barque arriva. Ludovic demanda Ă  Fabrice s’il voulait qu’il apporte lui-mĂȘme la lettre ou qu’il l’accompagne Ă  Ferrare. L’un des mariniers, nĂ© sur la rive droite du PĂŽ se chargez de porter les lettres et Ludovic de conduire la barque. Ils Ă©vitĂšrent les barques de la police. Ludovic profita de ces longs moments de loisir pour rĂ©citer Ă  Fabrice ses sonnets 282 jugement assez nĂ©gatif. Le surlendemain dans la nuit, Fabrice dĂ©barqua avant d’arriver Ă  Ponte Lago Oscuro. Il resta cachĂ© toute la journĂ©e et Ludovic le prĂ©cĂ©da Ă  Ferrare. Il loua un logement chez un juif pauvre. Les blessures de Fabrice lui avaient donnĂ© de la fiĂšvre 283. POT ETHIQUE A LENTS TICS - dans CPGE Capitaine Alatriste est un livre d'Arturo PĂ©rez-Reverte et appartient Ă  la collection de Les aventures du capitaine Alatriste. C'est une Ɠuvre trĂšs apprĂ©ciĂ©e qui a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©e Ă  plusieurs reprises dans d'autres formats tels que le théùtre ou l'audiovisuel. Une rĂ©fĂ©rence dans notre culture. Dans cette leçon d'un enseignant, nous voulons vous rapprocher du travail de cet auteur important et nous vous montrerons un rĂ©sumĂ© du chapitre de Capitaine Alatriste afin que vous connaissiez beaucoup mieux cette Ɠuvre littĂ©raire. Tu pourrais aussi aimer Lucioles rĂ©sumĂ© par chapitres Indice RĂ©sumĂ© du Capitaine Alatriste chapitres I et II Chapitres III et IV d'El Capitan Alatriste RĂ©sumĂ© du Capitaine Alatriste chapitres V et VI Capitaine Alatriste, rĂ©sumĂ© par chapitres VII et VIII RĂ©sumĂ© d'El Capitan Alatriste fin du livre RĂ©sumĂ© du Capitaine Alatriste chapitres I et II. Commençons ce rĂ©sumĂ© de Capitaine Alatriste parler des deux premiers chapitres de l'Ɠuvre et qui servent d'approche Ă  l'histoire et aux personnages. je LA TAVERNE TURQUE Inigo est le conteur de cette histoire et dans ce premier chapitre raconte la vie de Diego Alatriste y Tenorio. Il se dĂ©finit comme peu charitable mais avec un immense courage dans le contexte madrilĂšne de l'Ă©poque. Alatriste sort de prison au dĂ©but et Saldaña lui ordonne un petit boulot. La taverne du Turc est Ă©galement prĂ©sente, que tous ces personnages visitent souvent. II. LES MASQUÉS L'Ɠuvre commandĂ©e par Saldaña doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e Ă  la pĂ©riphĂ©rie de Madrid, une zone qui semble indĂ©sirable et quelque peu abandonnĂ©e. Les protagonistes entrent dans un maison qui a l'air abandonnĂ©e et ils trouvent des hommes qui doivent discuter des dĂ©tails du travail. Il s'agit de blesser des hommes d'origine anglaise pendant la nuit. Lorsque les hommes partent, Emilio Bocanegra apparaĂźt, de la cour de l'Inquisition, qui ordonne de mettre fin Ă  la vie des seigneurs d'Angleterre. Les responsables de cette mission seraient Alatriste et Gualterio Malatesta, ce dernier Ă©tant un assassin italien. Image PĂ©rez Reverte Chapitres III et IV d'El Capitan Alatriste. Nous poursuivons avec le rĂ©sumĂ© par chapitres de Capitaine Alatriste connaĂźtre les deux prochains Ă©pisodes du roman. III. UNE PETITE FEMME ĂĂ±igo raconte comment se dĂ©roule sa vie Ă  l'Ă©poque. Son existence, comme celle d'Alatriste, se nourrit d'un sĂ©jour dans Taverne turque avec des personnes beaucoup plus ĂągĂ©es que lui. Un jour, ĂĂ±igo voit une voiture par la fenĂȘtre selon lui, ce transport transporte la plus belle chose du monde, ce n'est autre qu'AngĂ©lica de AlcĂĄzar s'arrĂȘte avec lui en raison d'une panne. À leur tour, certains garçons lancent des boules de boue sur la voiture, mais ĂĂ±igo les fait fuir. IV. L'EMBUSCADE Dans ce chapitre, il est temps de tuer les Anglais et finis le travail. La nuit tombe sur le lieu et la lumiĂšre est trĂšs faible, l'attente est trĂšs longue, mais finalement Alatriste et Malatesta se mettent en route pour leurs victimes. Lorsque Malatesta est sur le point de mettre fin Ă  leurs jours, Alatriste l'arrĂȘte et les sauve. Son sentiment Ă©tait confus devant ces gens. RĂ©sumĂ© du Capitaine Alatriste chapitres V et VI. Nous allons maintenant savoir ce qui se passe dans les chapitres V et VI de ce roman. v. LES DEUX ANGLAIS Alatriste reste alors sur les lieux, dĂ©sormais sans Malatesta, avec les deux Anglais aprĂšs l'Ă©vĂ©nement allongĂ© sur le sol. Celui qui est le meilleur des deux essaie d'aider le partenaire. Alatriste prend la dĂ©cision de les emmener chez son bon ami nommĂ© Álvaro de la Marca, qui n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  faire office d'hĂŽte. Alors que les Anglais Ă©taient distraits, de la Marca s'entretint avec Alatriste et dĂ©cida de lui rĂ©vĂ©ler que ces hommes Ă©taient des figures importantes de la couronne royale d'angleterre Jorge Villers, marquis de Buckingham et Carlos prince de Galles. VU. L'ART DE SE FAIRE DES ENNEMIS Alatriste passe la nuit chez son ami Alvaro de la marque. Le lendemain, ils Ă©changent leurs impressions sur ce qui s'est passĂ©. Pendant ce temps, ĂĂ±igo va avec Lebrijana voir le prince, sur la Plaza Mayor, et lĂ  il trouve enfin avec la fantastique AngĂ©lica De AlcĂĄzar, mais elle est avec un homme qui regarde avec un certain ressentiment envers la. Image lecteur de diapositives Capitaine Alatriste, rĂ©sumĂ© par chapitres VII et VIII. Passons maintenant aux chapitres VII et VIII du roman de Reverte pour savoir comment l'histoire se poursuit. VII. LA RUE DU PRADO C'Ă©tait un dimanche oĂč les deux princes se rencontraient et la place Il Ă©tait plein. Alatriste avait passĂ© la nuit Ă©veillĂ© craignant une attaque. Cela s'est produit au coucher du soleil, lorsque Saldaña, avec 6 hommes, l'a emmenĂ© dans une maison abandonnĂ©e. Inigo les suivit. VII. LE PORTILLO DE LAS ANIMAS Alatriste entra dans la maison et remarqua deux masquĂ©s et Fray Emilio Bocanegra. Alatriste Ă©tait visiblement nerveux, car il craignait pour sa vie. Cependant, ils ont dĂ©cidĂ© de l'interroger puis de le relĂącher. À la sortie, il a affrontĂ© Gualterio Malatesta et quelques voyous, mais ĂĂ±igo lui a sauvĂ© la vie. RĂ©sumĂ© d'El Capitan Alatriste fin du livre. Nous terminons ce rĂ©sumĂ© de Capitaine Alatriste connaĂźtre la fin du roman et donc savoir comment se termine l'intrigue. Correspond aux chapitres IX Ă  XI. jeX. LES STANDS DE SAN FELIPE Madrid faisait encore la fĂȘte et cela continuerait tout au long de la cour des princes. Des fĂȘtes ont eu lieu avec des taureaux, des jeux de lance et toutes sortes de festivitĂ©s pour la ville. ĂĂ±igo raconte dans ce chapitre Ă  quoi ressemblent les vacances. Pendant qu'ils discutaient en faisant des cadeaux lors de la cĂ©lĂ©bration, deux hommes commencent Ă  surveiller les mouvements d'Alatriste, tandis qu'ĂĂ±igo parle avec AngĂ©lica. X. LE PRINCE CORRAL Ce chapitre se dĂ©roule le jour de la premiĂšre de Le travail de Lope. Alatriste emmĂšne ĂĂ±igo voir la piĂšce. L'Ă©vĂ©nement est rempli de gens cultivĂ©s, de frĂšres et mĂȘme de mendiants. Les protagonistes parviennent Ă  entrer. Mais Ă  ce moment Alatriste est attaquĂ© par les hommes qui le surveillaient, il Ă©tait sur le point de mourir lorsque le prince de Galles et Buckingham apparurent pour le dĂ©fendre. XI. LE SCEAU ET LA LETTRE Alatriste est alors emmenĂ© au palais, oĂč on lui remet une boĂźte contenant un sceau et une lettre du prince de Galles. Dans la lettre, dit le prince rendre grĂące pour services rendus et est libĂ©rĂ©. Si vous voulez lire plus d'articles similaires Ă  Capitaine Alatriste rĂ©sumĂ© par chapitres, nous vous recommandons d'entrer dans notre catĂ©gorie de Lecture. Bibliographie Capitaine Alatriste, Arturo Perez-Reverte, 1996. leçon prĂ©cĂ©denteRĂ©sumĂ© du Royaume des Trois Lunes et...prochaine leçonRĂ©sumĂ© de Le Visage de l'Ombre et... Par dans LittĂ©rature Mis Ă  jour le 11 avril 2021 , Lu 346 fois RĂ©sumĂ© PrĂ©face Un Ă©diteur anonyme nous explique les raisons pour lesquelles il nous propose le rĂ©cit que nous allons lire. Il ne mentionne pas explicitement le nom ou l’histoire de Robinson CrusoĂ©, mais dĂ©crit plutĂŽt le rĂ©cit comme les aventures d’un homme privĂ© dans le monde» et se concentre sur son rĂ©alisme lorsqu’il l’appelle une histoire juste des faits». Il prĂ©tend qu’il est modeste et sĂ©rieux, et qu’il a une valeur instructive, nous apprenant Ă  honorer la sagesse de la Providence». Ainsi, l’éditeur affirme qu’il rend un grand service au monde en publiant le conte de CrusoĂ©. RĂ©sumĂ© Chapitre I – Je vais en mer Je suis nĂ© en 1632 , dans la ville de York, d’une bonne famille, mais pas de ce pays, mon pĂšre Ă©tant Ă©tranger. » Un homme du nom de Robinson CrusoĂ© raconte l’histoire de sa propre vie, en commençant par sa naissance en 1632 dans la ville anglaise de York. Le pĂšre de CrusoĂ© Ă©tait un Allemand, Ă  l’origine nommĂ© Kreutznaer. CrusoĂ© est le plus jeune de trois frĂšres, l’aĂźnĂ© Ă©tant soldat et le second ayant mystĂ©rieusement disparu. En tant que plus jeune fils de la famille, on s’attend Ă  ce que CrusoĂ© hĂ©rite peu et, par consĂ©quent, son pĂšre l’encourage Ă  se lancer dans la loi. Mais le penchant de CrusoĂ© est d’aller en mer. Sa famille s’oppose fermement Ă  cette idĂ©e, et son pĂšre lui donne une sĂ©vĂšre leçon sur la valeur d’accepter une position intermĂ©diaire dans la vie. CrusoĂ© dĂ©cide de suivre les conseils de son pĂšre. Mais lorsqu’un de ses amis s’embarque pour Londres, CrusoĂ© succombe Ă  la tentation et monte Ă  bord du navire le 1er septembre 1651.. Une tempĂȘte se dĂ©veloppe. PrĂšs de Yarmouth, le temps est si mauvais que CrusoĂ© craint pour sa vie et prie Dieu pour la dĂ©livrance. Le navire a failli fonder, mais tous sont sauvĂ©s. CrusoĂ© voit cette Ă©preuve comme un signe du destin qu’il devrait abandonner les voyages en mer, et le pĂšre de son ami le met en garde contre la remise des pieds sur un navire, faisant Ă©cho Ă  l’avertissement de son propre pĂšre. RĂ©sumĂ© Chapitre II – Je suis capturĂ© par des pirates CrusoĂ© se sĂ©pare de son ami et se rend Ă  Londres par voie terrestre, oĂč il rencontre un capitaine de mer qui lui propose de l’accompagner lors d’un prochain voyage marchand. Écrivant Ă  sa famille pour de l’argent d’investissement, CrusoĂ© part avec quarante livres de bibelots et de jouets Ă  vendre Ă  l’étranger. CrusoĂ© tire un revenu net de 300 livres de ce voyage et le considĂšre comme un grand succĂšs. Prenant cent livres avec lui et laissant les 200 livres restants avec une veuve en qui il a confiance, CrusoĂ© se lance dans une autre expĂ©dition marchande. Cette fois, il est poursuivi par des pirates maures au large de Sallee en Afrique du Nord. Son navire est rattrapĂ© et CrusoĂ© est asservi, le seul Britannique parmi les esclaves de son maĂźtre maure. CrusoĂ© se voit confier la tĂąche de pĂȘcher en raison de son talent naturel. Un jour, le bateau de pĂȘche des esclaves se perd dans le brouillard et le capitaine installe une boussole Ă  bord. Le capitaine stocke Ă©galement de la poudre Ă  canon Ă  bord en vue d’une partie de tir, mais les invitĂ©s ne viennent pas. CrusoĂ© attend. RĂ©sumĂ© Chapitre III – Je m’échappe du Rover Sallee Robinson part pour une expĂ©dition de pĂȘche avec deux autres esclaves, un homme nommĂ© Ismael et un garçon nommĂ© Xury. Se faufilant derriĂšre Ismael, Robinson le pousse dans l’eau. Ismael nage Ă  cĂŽtĂ© du bateau et demande Ă  ĂȘtre recueilli. CrusoĂ© tire un fusil sur lui et lui dit de retourner Ă  terre ou d’ĂȘtre tuĂ©. CrusoĂ© demande alors Ă  Xury s’il va l’accompagner et le servir fidĂšlement, et Xury accepte. Le soir, CrusoĂ© calcule qu’ils ont naviguĂ© 150miles au sud de Sallee. Ils voient des crĂ©atures sauvages Ă  terre que CrusoĂ© reconnaĂźt comme des lions. CrusoĂ© abat un mort, et lui et Xury l’écorchent. Ils se dirigent vers le sud vers ce que CrusoĂ© croit ĂȘtre le Cap-Vert ou les Ăźles Canaries. Ils voient des Noirs nus Ă  terre et ils les craignent jusqu’à ce que les indigĂšnes leur offrent de la nourriture. Quand les Africains voient CrusoĂ© tirer sur un lĂ©opard, ils sont impressionnĂ©s et ils offrent la peau Ă  CrusoĂ©. Ne sachant pas oĂč se diriger, CrusoĂ© est surpris par un navire europĂ©en au loin. Le navire rĂ©cupĂšre Xury et CrusoĂ©, et son aimable capitaine portugais propose de les emmener au BrĂ©sil. Le capitaine achĂšte le bateau de CrusoĂ© ainsi que Xury. Analyse PrĂ©face et chapitres I Ă  III Ces chapitres nous prĂ©sentent le style de narration particulier de CrusoĂ©, qui a rĂ©volutionnĂ© le roman anglais il parle ouvertement et intimement, sans aucun des effets rhĂ©toriques grandioses notables dans les premiers Ăąges de l’histoire littĂ©raire anglaise. En nous disant franchement combien il tire de profit de sa premiĂšre entreprise marchande et en reconnaissant sa lutte intĂ©rieure pour obĂ©ir Ă  son pĂšre ou suivre son dĂ©sir d’aller en mer, CrusoĂ© s’adresse Ă  nous comme si nous Ă©tions ses amis proches et de confiance. Il est Ă©galement un narrateur extrĂȘmement pratique et axĂ© sur les faits, comme le souligne l’éditeur en appelant la narration une histoire juste des faits». CrusoĂ© est fixĂ© sur des dĂ©tails prĂ©cis, nous indiquant le jour exact de son dĂ©part et le nombre de kilomĂštres au sud de Sallee qu’il se trouve. Ses sentiments sont moins entiĂšrement racontĂ©s, bien qu’il raconte son angoisse Ă  dĂ©sobĂ©ir Ă  son pĂšre. CrusoĂ© montre Ă©galement sa gentillesse et son humanitĂ© de base en Ă©pargnant la vie d’Ismael, bien qu’il soit clair que cet acte est un dĂ©tail mineur pour lui. Son accent sur les faits, les actions et les dĂ©tails contribue Ă  marquer le dĂ©but de la forme romanesque dans la littĂ©rature anglaise. Le rĂ©cit de CrusoĂ© n’est pas seulement une histoire d’aventure sur les tempĂȘtes et les pirates, mais aussi ce que la littĂ©rature religieuse appelle un conte exemplaire un conte racontĂ© Ă  des fins d’enseignement moral et religieux. Dans la prĂ©face, l’éditeur nous dit explicitement que ce roman nous apprendra Ă  honorer la sagesse de la Providence». Nous sommes censĂ©s apprendre quelque chose d’utile spirituellement en lisant cette histoire. CrusoĂ© souligne cet aspect spirituel en se concentrant sur sa mĂ©chancetĂ© en dĂ©sobĂ©issant aux ordres de son pĂšre, et les punitions qui lui sont infligĂ©es pour l’avoir fait. Dans le chapitre II, il se rĂ©fĂšre Ă  l’influence malĂ©fique qui m’a d’abord Ă©loignĂ© de la maison de mon pĂšre», et le mot mal» est important ce choix n’est pas simplement une dĂ©cision insensĂ©e, mais une dĂ©cision prise avec une influence moralement mauvaise. De plus, la perversitĂ© fait curieusement de CrusoĂ© sa victime passive, introduisant un autre aspect central de l’histoire de Robinson sa propre passivitĂ©. La place de CrusoĂ© en tant que fils cadet rebelle dans la famille. L’idĂ©e d’étrangetĂ© est prĂ©sentĂ©e comme une prĂ©figuration importante de la longue existence ultĂ©rieure de CrusoĂ© en tant que naufragĂ© dans un pays Ă©tranger. Fait intĂ©ressant, malgrĂ© le dĂ©but de l’histoire Ă  Hull et Ă  Londres, CrusoĂ© ne se concentre pas beaucoup sur les Anglais dans son rĂ©cit. L’ami qui le tente Ă  bord du navire n’est pas nommĂ© et CrusoĂ© ne lui montre aucune rĂ©elle affection. MĂȘme les membres de la famille de CrusoĂ© ne sont pas nommĂ©s. Les Anglais ne semblent tout simplement pas exciter son intĂ©rĂȘt. En revanche, CrusoĂ© n’hĂ©site pas Ă  nous donner les noms des autres esclaves, Ismael et Xury, sur le bateau de pĂȘche maure. Le capitaine portugais n’est pas nommĂ©, mais il est dĂ©crit avec beaucoup plus de vivacitĂ© que le premier capitaine anglais. CrusoĂ© rĂ©vĂšle une prĂ©disposition de base envers les Ă©trangers qui souligne son inclination prĂ©coce Ă  aller en mer et Ă  quitter l’Angleterre. En tant que fils d’un Ă©tranger – le nom de son pĂšre Ă©tait Kreutznaer – cette itinĂ©rance peut ĂȘtre son destin. Peut-ĂȘtre comme Ulysse dans L’OdyssĂ©e, il est simplement destinĂ© par nature Ă  quitter la maison. Chapitre I La Vesphalie, le paradis Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le jeune Candide, docile et ingĂ©nu. Le baron de Thunder-ten-tronckh, l’ un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie », et probablement son oncle, l’a accueilli dans un chĂąteau protĂ©gĂ© et clos, qui fait rempart Ă  toute violence extĂ©rieure. Candide est secrĂštement amoureux de CunĂ©gonde, la fille du baron et de la baronne. La fĂ©licitĂ© est absolue, jusqu’au drame Candide et CunĂ©gonde sont surpris par le baron dans leurs Ă©bats, Candide est chassĂ© du paradis, et l’aventure commence. Candide n’aura de cesse de retrouver CunĂ©gonde, objet d’une quĂȘte qui le rĂ©vĂ©lera peu Ă  peu Ă  lui-mĂȘme. À travers les yeux de Candide, le chĂąteau protecteur renvoie Ă  un Ăąge d’or oĂč l’abondance et l’équilibre apparents dispensent d’une rĂ©flexion plus aboutie que la philosophie de Pangloss, prĂ©cepteur de la maison. Ce paradis se rĂ©vĂšle cependant artificiel l’exclusion du hĂ©ros ouvre la boĂźte de Pandore, et l’idĂ©ologie qui animait cet univers ne rĂ©siste pas longtemps aux tempĂȘtes. Voltaire inscrit d’emblĂ©e le conte dans une rĂ©fĂ©rence commune qu’il va s’appliquer Ă  dĂ©construire Ă  travers un voyage oĂč le hĂ©ros se trouve successivement confrontĂ© Ă  tous les malheurs du monde, puis aux turpitudes de l’ñme humaine. Chapitre II Seul et dĂ©semparĂ©, Candide rencontre dans la ville voisine de Valdberghoff-trarbk-dikdorff, Ă  la porte d’un cabaret, deux recruteurs de l’armĂ©e du roi des Bulgares qui l’enrĂŽlent aussitĂŽt, au seul motif que Candide mesure cinq pieds cinq pouces de haut ». AprĂšs des dĂ©buts difficiles, Candide, peu au fait des usages militaires, dĂ©serte avant d’ĂȘtre rattrapĂ© et conduit au cachot. Un choix lui est offert ĂȘtre fustigĂ© trente-six fois par tout le rĂ©giment, ou recevoir Ă  la fois douze balles de plomb dans la cervelle ». Candide choisit le fouet, puis les balles, avant d’ĂȘtre sauvĂ© par le roi des Bulgares, sensible Ă  ce jeune mĂ©taphysicien fort ignorant des choses de ce monde ». Chapitre III En Hollande, la guerre Candide, sĂ©duit dans un premier temps par le spectacle de la bataille, se met Ă  trembler devant ce qui, Ă  ses yeux, devient vite une boucherie hĂ©roĂŻque » qui conduit le hĂ©ros Ă  se cacher avant de s’enfuir en enjambant les cadavres. Il arrive en Hollande, tente de mendier pour manger, et rencontre, aprĂšs quelques Ă©changes malheureux sur la religion, l’anabaptiste Jacques qui le nourrit et lui propose un travail dans une manufacture d’étoffes. Il va croiser un gueux tout couvert de pustules »  C’est avec une ironie grinçante que Voltaire propose une reprĂ©sentation de la guerre qui dĂ©nonce la brutalitĂ© et l’inconsĂ©quence militaires, tout autant que le dĂ©sastre d’un systĂšme de pensĂ©e en total dĂ©calage avec le monde qu'il tente d'expliquer. Le sujet est d’actualitĂ©, alors mĂȘme que la guerre de Sept Ans 1756-1763 fait rage en Europe et dans les colonies d’AmĂ©rique du Nord les dommages humains considĂ©rables conduiront Ă  une rĂ©organisation des forces en prĂ©sence. Chapitre IV Le gueux tout couvert de pustules » se rĂ©vĂšle ĂȘtre Pangloss, Ă  bout de forces, malade de la vĂ©role et dans l’incapacitĂ© de se soigner. Il informe Candide de la destruction du chĂąteau aprĂšs son dĂ©part, de la mort du baron, de la baronne, de leur fils, et, surtout, de CunĂ©gonde. Le paradis n’est plus. Candide s’interroge Ah ! Meilleur des mondes, oĂč ĂȘtes-vous ? », tout en restant fidĂšle aux certitudes de Pangloss qui s’évertue Ă  justifier jusqu’à la vĂ©role qui le tue. Jacques, le bon anabaptiste, parvient Ă  guĂ©rir Pangloss et le prend avec Candide Ă  son service. Ils embarquent ensemble pour Lisbonne et affrontent une terrible tempĂȘte Ă  l’approche du port. L’optimisme du philosophe est confrontĂ© Ă  l’épreuve des faits. Les personnages s’obstinent cependant, ce n’est que le dĂ©but du voyage
 Chapitre V Lisbonne, au nom de Dieu Les catastrophes s’enchaĂźnent la tempĂȘte anĂ©antit le vaisseau et ses passagers ; l’anabaptiste Jacques pĂ©rit d’avoir aidĂ© un matelot qui le laisse se noyer. Seuls Pangloss et Candide survivent, pour ĂȘtre aussitĂŽt exposĂ©s au tremblement de terre qui dĂ©truit Lisbonne et Ă©crase ses trente mille habitants. Quelle peut ĂȘtre la raison suffisante de ce phĂ©nomĂšne ? » s’interroge Pangloss. Voltaire met en scĂšne le tremblement de terre de Lisbonne survenu le 1er novembre 1755 l’évĂ©nement bouleverse profondĂ©ment les mentalitĂ©s. Capitale d’un pays rĂ©putĂ© pour sa foi catholique, Lisbonne ne semblait pas mĂ©riter ce chĂątiment. Pourquoi une pareille catastrophe le jour d’une fĂȘte catholique ? La philosophie du XVIIIe siĂšcle ne s'explique pas une telle manifestation de colĂšre divine. L’Inquisition s’acharne, en vain, Ă  chercher des coupables. Chapitre VI Afin d’empĂȘcher les tremblements de terre, des hommes sont brĂ»lĂ©s pour des raisons absurdes ; Pangloss et Candide sont proches de subir un sort identique Pangloss est pendu, et Candide, fouettĂ©. Cette cĂ©rĂ©monie n’empĂȘche en rien un nouveau sĂ©isme, le soir mĂȘme. Une parodie de raisonnement tente d’enchaĂźner les liens de cause Ă  effet. Mais Candide s’interroge dans un grand dĂ©sarroi, il voit s’ébranler ses certitudes
 Chapitre VII En mer, l’art du rĂ©cit Candide est sauvĂ© par une vieille femme, personnage symbolique qui revient plusieurs fois au cours du voyage. Comme l’anabaptiste, la vieille lui permet de se soigner, de se nourrir et de s’habiller. Elle le conduit vers une jeune fille, que Candide dĂ©voile Quel moment ! Quelle surprise ! Il croit voir mademoiselle CunĂ©gonde, il la voyait en effet, c’était elle-mĂȘme ». Coup de théùtre ! Ce ne sera pas le dernier puisqu’à la logique de causalitĂ© de Pangloss, la narration oppose la surprise et le retour de personnages qui semblaient, a priori, Ă©cartĂ©s du pĂ©riple. Le dĂ©sastre du chĂąteau est racontĂ© une seconde fois par CunĂ©gonde ; rĂ©cit enchĂąssĂ© qui laisse entrevoir une autre histoire, parallĂšle Ă  celle suivie par le lecteur depuis le chapitre II. Le conte s’inscrit dans une tradition qui emprunte Ă  la fois au roman d’apprentissage, au rĂ©cit initiatique, sentimental, comique
 Voltaire s’inspire de ces traditions, pour les dĂ©tourner doublement non seulement il les parodie mais il les rĂ©cupĂšre pour Ă©laborer une pensĂ©e philosophique. L’auteur joue aussi en virtuose des procĂ©dĂ©s narratifs par le biais des ellipses, des rĂ©cits enchĂąssĂ©s, des changements de perspective qui confĂšrent Ă  la narration une densitĂ© de contenu et une libertĂ© de ton. Chapitre VIII CunĂ©gonde se lance dans un rĂ©cit aux nombreuses pĂ©ripĂ©ties suite Ă  l’attaque du chĂąteau, elle tombe sous le joug d’un capitaine bulgare qui la revend Ă  un trafiquant, Don Issachar. Celui-ci la partage depuis six mois avec le grand inquisiteur. Ces malheurs en sĂ©rie la conduisent Ă  remettre en cause la philosophie de Pangloss. Chapitre IX Don Issachar n’apprĂ©cie guĂšre la prĂ©sence de Candide et la perspective d’un second rival il le menace d’un poignard ; Candide brandit une Ă©pĂ©e et abat son adversaire. L’inquisiteur surgit ; Candide commence Ă  raisonner, l’épĂ©e Ă  la main et tue l’inquisiteur. Pour une nature si peu belliqueuse, c’est lĂ  un changement radical. Candide s’explique Ma belle demoiselle, [
] quand on est amoureux, jaloux et fouettĂ© par l’Inquisition, on ne se connaĂźt plus ». La vieille les exhorte Ă  l’action et ils s’éloignent sur des chevaux andalous avant l’arrivĂ©e de la Sainte-Hermandad, la police rĂ©gionale. Ils gagnent alors la ville d’Avacena dans les montagnes de la Sierra Morena. Chapitre X Les derniĂšres richesses de CunĂ©gonde ont Ă©tĂ© volĂ©es ; le trio est dans l’embarras Quel parti prendre ? », s’interroge Candide. Ils vendent l’un des trois chevaux et arrivent Ă  Cadix. Une flotte s’apprĂȘte Ă  partir pour le Paraguay afin de combattre des rĂ©vĂ©rends pĂšres jĂ©suites Candide convainc le gĂ©nĂ©ral de ses compĂ©tences militaires et devient capitaine d’un Ă©quipage. CunĂ©gonde, la vieille, et deux valets embarquent, avec deux chevaux, pour le Nouveau Monde, avec l’espoir que celui-lĂ  sera meilleur. L’espace est clos ; le temps est alors au rĂ©cit la vieille raconte son histoire. Chapitre XI En mer, le malheur des femmes Fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine, la vieille dĂ©roule son histoire sur le mode superlatif palais, robes, talents, grĂąces
 tout surpasse en beautĂ© l’univers de rĂ©fĂ©rence de Candide et CunĂ©gonde, le chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. L’avenir s’annonçait radieux, portĂ© par un mariage prĂ©vu avec le prince souverain de Massa Carrara. À cette perspective idyllique rĂ©pond une chute brutale le fiancĂ© meurt, un corsaire attaque, et elle est capturĂ©e avec sa mĂšre. L’arrivĂ©e au Maroc assombrit davantage encore le tableau les combattants s’opposent et se disputent le butin, entraĂźnant la mort de la princesse et de tous les prisonniers, Ă  l’exception de la vieille, laissĂ©e pour morte. Non seulement la fidĂ©litĂ© aux priĂšres ne prĂ©munit pas contre les pires horreurs, mais le rĂ©cit souligne encore l’injustice et le malheur que subissent les femmes. Asservies aux hommes, Ă©loignĂ©es des fonctions sociales, volontiers tenues responsables des misĂšres humaines, elles peinent Ă  exister. Quelques annĂ©es avant la RĂ©volution française, Voltaire s’interroge sur la place des femmes dans la sociĂ©tĂ©. Chapitre XII La vieille poursuit un rĂ©cit qui propose une vision extrĂȘmement sombre de la nature humaine. Elle survit Ă  la peste et, vendue comme esclave, passe, au fil des transactions, de Tunis Ă  Tripoli, d’Alexandrie Ă  Smyrne, de Constantinople Ă  Moscou. Elle y perd une fesse en pleine famine, sacrifiĂ©e pour satisfaire les soldats turcs. Devenue la servante de Don Issachar, elle rencontre alors CunĂ©gonde. Trahison, anthropophagie, suicide sont abordĂ©s dans ce pĂ©riple vers le Nouveau Monde autant de questions dĂ©battues au XVIIIe siĂšcle. L’ironie de la narration favorise la construction d’une distance critique. Chapitre XIII L’histoire de la vieille fait Ă©cole, et le vaisseau avance au fil du rĂ©cit des voyageurs. Ils arrivent finalement Ă  Buenos Aires, et y rencontrent le gouverneur qui s’empresse de demander CunĂ©gonde en mariage. La vieille encourage cette derniĂšre Ă  accepter d’épouser monsieur le gouverneur et de faire la fortune de monsieur le capitaine Candide ». Mais le passĂ© les rattrape, et ils risquent la mort pour avoir tuĂ© le grand inquisiteur. Candide fuit, CunĂ©gonde reste ; leur chemin se sĂ©pare pour la deuxiĂšme fois. Chapitre XIV Candide est accompagnĂ© dans sa fuite par un valet nommĂ© Cacambo. Il avait Ă©tĂ© enfant de chƓur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais » voilĂ  un compagnon de choix pour un Candide en pleine Ă©volution. Homme d’action plein d’allant, il encourage son maĂźtre quand on n’a pas son compte dans un monde, on le trouve dans un autre ». Au Paraguay, chez les jĂ©suites, Candide reconnaĂźt dans le commandant le frĂšre de CunĂ©gonde, le fils du baron, miraculeusement rescapĂ© du massacre du chĂąteau. Chapitre XV Le fils du baron raconte – C’est la troisiĂšme fois pour le lecteur – l’invasion du chĂąteau par l’armĂ©e bulgare et comment, tenu pour mort, il fut sauvĂ© par un jĂ©suite. Les retrouvailles se dĂ©roulent sous les meilleurs auspices, le baron qualifiant Candide de frĂšre » et de sauveur ». Les relations se dĂ©gradent cependant lorsque Candide fait part de son souhait d’épouser CunĂ©gonde fidĂšle aux valeurs familiales, le baron refuse catĂ©goriquement, car Candide n’a pas les quartiers de noblesse requis. Candide tente d’argumenter et de dĂ©fendre l’attachement de CunĂ©gonde Ă  son Ă©gard, mais, devant l’obstination du baron, il n’a d’autre choix que de le tuer. HabillĂ©s en jĂ©suites, Candide et Cacambo parviennent Ă  s’enfuir. Chapitre XVI Au Pays des Oreillons, Images de l’autre Tout inquiĂšte en terre inconnue, tout particuliĂšrement l'autre », menaçant par son Ă©trangetĂ©, soupçonnĂ© de mƓurs barbares. Candide abat deux singes Ă  la poursuite de deux femmes nues
 Il s'agit semble-t-il de leurs amants ! Candide et Cacambo sont ligotĂ©s pendant leur sommeil et vont ĂȘtre mangĂ©s par les habitants des lieux, les Oreillons, qui les prennent pour des JĂ©suites. L'agressivitĂ© contre les JĂ©suites qui les ont dĂ©possĂ©dĂ©s de leur territoire tombera dĂšs qu'il sera clair que Candide n'est pas jĂ©suite ils seront dĂšs lors traitĂ©s avec tous les Ă©gards. LĂ  oĂč jusqu'alors les EuropĂ©ens voyaient des "sauvages", le siĂšcle des LumiĂšres veut voir des ĂȘtres humains, Ă©gaux en droit quelle que soit leur race. Aussi n'est-ce pas sans ironie que Voltaire dĂ©crit ici les mƓurs les plus extrĂȘmes fantasmĂ©es par les EuropĂ©ens, de l'anthropophagie Ă  la zoophilie. Chapitre XVII L’Eldorado est dĂ©couvert par Candide et Cacambo au hasard de ce pĂ©riple en AmĂ©rique du Sud. Les expĂ©riences douloureuses du Nouveau Monde ont convaincu Cacambo de retourner en Europe, mais les deux protagonistes n’ont d’autres choix que de poursuivre leur route, et s’embarquent Ă  l’aventure dans une petite barque en se recommandant Ă  la Providence. Le canot finit par se fracasser contre des Ă©cueils qui ouvrent la porte de l’Eldorado C’est probablement le pays oĂč tout va bien ; car il faut absolument qu’il y en ait un de cette espĂšce », espĂšre Candide. Chapitre XVIII L'Eldorado, utopie et sociĂ©tĂ© idĂ©ale Pas de cour de justice, de parlement, ni de prison dans ce pays, mais un palais des sciences, des libertĂ©s individuelles reconnues, avec interdiction, pour les habitants, de sortir de ce royaume. Candide et Cacambo dĂ©cident pourtant d’en partir, parce que CunĂ©gonde manque Ă  l’un d’eux, et que la richesse leur ouvre des perspectives.. Une machine est spĂ©cialement construite pour les conduire de l’autre cĂŽtĂ© des montagnes, accompagnĂ©s de cent moutons chargĂ©s de vivres, de prĂ©sents, d’or et de pierreries. L’Eldorado tient une place essentielle dans le conte, puisqu’il en marque le milieu, Ă  la fois point d’aboutissement d’un parcours et point de dĂ©part du voyage de retour Candide dĂ©couvre un autre modĂšle de gouvernement et de bonheur qui se substitue au chĂąteau initial. Cependant, le lieu, aussi dorĂ© soit-il, ne comble pas toutes les attentes. Entre utopie et construction politique, il reste du chemin Ă  parcourir pour crĂ©er son propre jardin la sociĂ©tĂ© idĂ©ale est un sujet d’interrogation majeur du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XIX Le Surinam, l’esclavage Candide et Cacambo quittent l’Eldorado chargĂ©s d’or et de rĂȘves. Mais ils perdent vite leurs richesses et doivent renoncer Ă  s’acheter un royaume. Aux abords du Surinam, la rencontre avec un esclave noir dans un Ă©tat pitoyable achĂšve de leur enlever leurs illusions. On l’a amputĂ© de la main droite et de la jambe gauche c’est Ă  ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». Ce violent rĂ©quisitoire contre l’esclavage s’inscrit dans un vaste mouvement d’opinion qui dĂ©nonce cette pratique. Il faudra, en France, attendre 1848 pour que l’esclavage soit dĂ©finitivement aboli. Chapitre XX Buenos-Aires, Mal physique, mal moral Candide a chargĂ© Cacambo de passer Ă  Buenos Aires pour racheter CunĂ©gonde et la vieille, tandis qu'il se rend directement Ă  Venise. DĂ©sespĂ©rĂ© par le vol de ses derniĂšres richesses, il dĂ©cide d’emmener avec lui l’homme le plus malheureux de la province. Il choisit, parmi une foule de prĂ©tendants, le philosophe Martin. Tandis que le vaisseau vogue vers Bordeaux, les deux compagnons de voyage discutent quinze jours durant, du mal physique et du mal moral. Le combat naval qui s’achĂšve par le naufrage du bateau pirate qui a volĂ© tous les biens de Candide alimente leurs dĂ©bats s’il punit l’immoralitĂ© du capitaine, il engloutit dans le mĂȘme temps des centaines d’innocents. Ironie du sort seul un mouton en rĂ©chappe ! Le mal est partout cruautĂ© des hommes, injustice de la religion, dĂ©sastre naturel, incohĂ©rence politique. La question du mal, en Ă©troite relation avec la question de Dieu, alimente toute la rĂ©flexion philosophique du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XXI Aux abords des cĂŽtes françaises, Candide expose son projet rejoindre Venise depuis Bordeaux. Nulle curiositĂ© de sa part aprĂšs un mois passĂ© dans l’Eldorado, d’autant que les commentaires de Martin sur les Français sont sans appel. Candide veut atteindre l’Italie pour y attendre CunĂ©gonde ; Martin accepte de le suivre pour son argent. La fin du voyage est l’occasion de questions de Candide Ă  Martin sur la pĂ©rennitĂ© du mal et sur la possibilitĂ© du bien. Son raisonnement s’affine il est question en dernier lieu du libre arbitre. Chapitre XXII Paris, jeux de sociĂ©tĂ© Candide et Martin se rendent finalement Ă  Paris. Voltaire met en scĂšne une satire de la vie parisienne en Ă©voquant successivement l’absence de reconnaissance sociale dont souffrent les actrices, la cruautĂ© des critiques, les jeux d’argent et la perfidie des conversations mondaines d’abord du silence, ensuite un bruit de paroles qu’on ne distingue point, puis des plaisanteries dont la plupart sont insipides, de fausses nouvelles, de mauvais raisonnements, un peu de politique et beaucoup de mĂ©disance ». Tout au long du chapitre, Candide est trompĂ© ; il part finalement pour Dieppe puis Portsmouth sans renoncer Ă  rejoindre un jour Venise. Le Paris prĂ©sentĂ© est futile et superficiel, mondain et trompeur. Le jeu y occupe une place de choix, en relation avec une sociĂ©tĂ© des LumiĂšres oĂč les jeux d’argent, licites ou illicites, ont envahi l’espace urbain et gagnĂ© toutes les couches de la sociĂ©tĂ©. Les formes en sont variĂ©es cabarets et billards, acadĂ©mies tolĂ©rĂ©es et tripots clandestins, bureaux de loterie
 Rien Ă  voir avec le Paris populaire que mettra en scĂšne la littĂ©rature du XIXe siĂšcle. Chapitre XXIII Sur fond d’explication de la guerre qui oppose Ă  grands frais les armĂ©es anglaise et française pour une terre canadienne fort Ă©loignĂ©e, l’arrivĂ©e Ă  Portsmouth coĂŻncide avec l’exĂ©cution d’un amiral qui bouleverse Candide l’homme pĂ©rit de n’avoir pas provoquĂ© assez de morts en affrontant l’ennemi. Candide refuse de descendre du navire et arrange au plus vite un dĂ©part pour Venise, toujours conduit par le dĂ©sir de retrouver CunĂ©gonde. Chapitre XXIV Cacambo et CunĂ©gonde ne sont pas au rendez-vous vĂ©nitien, et Candide sombre dans la mĂ©lancolie, prĂȘt Ă  succomber au pessimisme de Martin Que vous avez raison, mon cher Martin ! Tout n’est qu’illusion et calamitĂ©. » Les idĂ©es sombres ne rĂ©sistent pas, cependant, Ă  la vision plaisante d’un moine thĂ©atin, frĂšre GiroflĂ©e, avec une fille Ă  son bras. Celle-ci se rĂ©vĂšle ĂȘtre Paquette, la servante du chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. DerriĂšre l’image du couple amoureux, se cache la sordide histoire d’un moine dĂ©froquĂ© et d’une misĂ©rable prostituĂ©e, ravagĂ©e par la maladie. Candide s’obstine toutefois Ă  croire Ă  l’amour et continue Ă  attendre un improbable retour de CunĂ©gonde. Chapitre XXV Venise, masques et carnaval l'inversion des valeurs Le seigneur vĂ©nitien, Pococurante, un homme qui n’a jamais eu de chagrin », retient l’attention de Candide et de Martin. Il passe en revue la peinture, la musique, l’opĂ©ra, la littĂ©rature, la poĂ©sie, les sciences, le théùtre, la philosophie, les jardins
 L’homme est revenu de tout l’opĂ©ra ? Des chansons ridicules ! Un concerto ? Du bruit qui fatigue tout le monde ! HomĂšre ? Rien que des batailles ! Candide s’interroge peut-il y avoir du plaisir Ă  n’avoir pas de plaisir ? Ville de carnaval, Venise est la ville de l’inversion des valeurs. Voltaire en fait un dĂ©cor de choix pour un personnage blasĂ©, un anti-Casanova dans une ville multiforme, singuliĂšre et inattendue. Chapitre XXVI Venise, pouvoir et rois dĂ©chus Cacambo surgit brusquement au cours d’un dĂźner et rĂ©vĂšle que CunĂ©gonde se trouve Ă  Constantinople lui-mĂȘme est esclave et exhorte Candide Ă  se tenir prĂȘt au dĂ©part. Ce rebondissement n’est pas la seule surprise d’un Ă©pisode mystĂ©rieux, au cƓur du carnaval de Venise qui inverse les rĂŽles entre maĂźtres et valets. Les six compagnons de Candide et de Martin lors de ce dĂźner se rĂ©vĂšlent ĂȘtre des rois dĂ©chus qui narrent tour Ă  tour leur parcours malheureux le sultan Achmet III, Ivan, empereur de toutes les Russies, le roi d’Angleterre, Charles-Edouard, deux rois des Polaques et, enfin, ThĂ©odore, roi de Corse. Tous sont venus Ă  Venise pour le Carnaval, et tous sont dĂ©chus de leur pouvoir. Voltaire convoque ici des figures historiques qui incarnent la vanitĂ© et le caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre du pouvoir l’épisode participe de la rĂ©flexion politique du philosophe sur la notion de gouvernement qui constitue l’un des fils conducteurs de Candide, bien sĂ»r, mais aussi du Dictionnaire philosophique. Du systĂšme hiĂ©rarchique aristocratique qui rĂšgne au chĂąteau dont Candide est exclu, Ă  l’organisation communautaire du jardin dont le baron est chassĂ©, c’est une rĂ©flexion sur la place de l’individu dans le systĂšme qui le gouverne et l’émergence de l’homme social qui se dĂ©ploie. Chapitre XXVII En route vers Constantinople, Cacambo dĂ©crit la situation de CunĂ©gonde esclave dans la maison d’un ancien souverain sur le rivage de la Propontide, chez un prince qui a trĂšs peu d’écuelles », elle est devenue horriblement laide ». Candide se soucie peu de cette Ă©volution, mais s’interroge sur l’usage de la fortune, dilapidĂ©e selon un schĂ©ma dĂ©sormais classique dans le conte rachat de la personne humaine, piraterie, errance, esclavage. Cacambo est rachetĂ© par Candide, et le petit groupe retrouve au hasard de la traversĂ©e le frĂšre de CunĂ©gonde et Pangloss, devenus tous deux galĂ©riens. Les derniers diamants de l’Eldorado libĂšrent les deux malheureux, et tous repartent vers la Turquie pour dĂ©livrer CunĂ©gonde. Chapitre XXVIII Le baron et Pangloss racontent leur histoire l’un, rĂ©chappĂ© du coup d’épĂ©e de Candide, devenu aumĂŽnier avant d’ĂȘtre condamnĂ© aux galĂšres ; l’autre, pendu, dissĂ©quĂ©, un temps laquais, avant d’ĂȘtre Ă  son tour condamnĂ© aux galĂšres. Devant ces injustices nĂ©es de l’intolĂ©rance et de la superstition, Candide, Ă  prĂ©sent capable de discernement, interroge Pangloss avez-vous toujours pensĂ© que tout allait le mieux du monde ? ». Pangloss est formel son jugement n’a pas Ă©voluĂ©. Chapitre XXIX Narration des aventures, raisonnement sur les effets et les causes, interrogation sur le mal moral et sur le mal physique, sur la libertĂ© et la nĂ©cessitĂ©, portent les protagonistes jusqu’à la maison du prince de Transylvanie, oĂč ils retrouvent, enfin, CunĂ©gonde et la vieille. Cacambo avait dit juste CunĂ©gonde est bien laide et Candide s’en Ă©meut avec Ă©lĂ©gance. Le fils du baron n’a pas changĂ© il refuse toujours radicalement une possible union entre CunĂ©gonde et Candide, malgrĂ© les larmes de sa sƓur, et la colĂšre de Candide devant tant d’absurditĂ© et d’ingratitude. L’apparence de CunĂ©gonde dĂ©tourne dĂ©sormais quiconque de tout dĂ©sir d’union. Chapitre XXX En Orient, le jardin AttachĂ© Ă  une domination aristocratique qui n’a plus cours, le baron s’avĂšre incapable d’évoluer et s’exclut de la nouvelle communautĂ©. Celle-ci, privĂ©e des richesses de l’Eldorado, doit trouver en elle-mĂȘme les ressources pour dĂ©velopper, non sans mal, la modeste mĂ©tairie dans laquelle elle s’est installĂ©e. Cacambo en a assez de cultiver les lĂ©gumes ; le caractĂšre de CunĂ©gonde se dĂ©grade ; Pangloss souffre de ne pouvoir briller. Seul, Martin, avec son fatalisme habituel, s’accommode de la situation. Tous philosophent cependant, alors que Paquette et le frĂšre GiroflĂ©e les rejoignent. La devise d’un bon vieillard turc donne sens Ă  ce jardin comme promesse de vie le travail Ă©loigne de nous trois grands maux l’ennui, le vice et le besoin. ». Candide la fait sienne et tous l’acceptent chacun se mit Ă  exercer ses talents » et la petite sociĂ©tĂ© prend sens. Ce jardin mĂ©taphorique constitue le point d’aboutissement d’un pĂ©riple qui, Ă  partir d’un lieu clos et hiĂ©rarchisĂ©, a conduit Ă  parcourir un monde extĂ©rieur, hantĂ© par le mal et la violence, et un monde intĂ©rieur plus trouble encore, permettant Ă  Candide de se rĂ©vĂ©ler. L’Eldorado est dĂ©terminant puisqu’il propose l’espoir d’un autre systĂšme social, appuyĂ© sur le consentement collectif. Le jardin, par la place laissĂ©e Ă  chacun et la reconnaissance de son travail, ouvre l’espace d’une libertĂ© et d’un bonheur, certes plus modestes mais assurĂ©ment plus fiables. Il faut cultiver notre jardin ! DĂ©couvrez ici le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre de L'Île au trĂ©sor 1883, le premier grand succĂšs de Robert Louis Stevenson, l'auteur de L'Étrange cas du Dr Jekyll et Mr. Hyde 1886. Stevenson est nĂ© en Écosse et mort en PolynĂ©sie ; grand voyageur, il est reconnu pour ses romans d'aventures et ses rĂ©cits fantastiques, dans lesquels abondent des scĂšnes frappantes et incroyablement visuelles. Stevenson est aussi rĂ©putĂ© pour sa grande habilitĂ© Ă  faire passer un message philosophique et implicite Ă  travers l'intrigue et les voulez savoir de quelle est l'histoire de l'Ăźle au trĂ©sor, on vous invite Ă  continuer la lecture de notre nouvel article L'Île au trĂ©sor, Stevenson rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre ! Index RĂ©sumĂ© de la partie 1 LE VIEUX BOUCANIER RĂ©sumĂ© de la partie 2 LE MAÎTRE COQ RĂ©sumĂ© de la partie 3 MON AVENTURE À TERRE RĂ©sumĂ© de la partie 4 LE FORTIN RĂ©sumĂ© de la partie 5 MON AVENTURE EN MER RĂ©sumĂ© de la partie 6 LE CAPITAINE SILVER RĂ©sumĂ© de la partie 1 LE VIEUX BOUCANIER RĂ©sumĂ© du chapitre 1 Le vieux loup de mer de l'Amiral BenbowUn vieux capitaine, Billy Bones, s'installe avec son coffre Ă  L'Amiral Benbow, l'auberge tenu par les parents du jeune Jim. Le soir, le capitaine injure les clients, raconte des histoires de pirates et s'enivre de rhum. En journĂ©e, il scrute l'horizon avec sa lunette, inquiet de voir venir un marin Ă  une jambe. Il charge Jim de l'avertir s'il voit cet homme du nom de Chien Noir. Seul le mĂ©decin et magistrat Livesey ne se laisse pas intimider par le vieux loup de du chapitre 2 OĂč Chien Noir fait une apparitionLe pĂšre de Jim est malade. Chien Noir surprend Billy Bones et les deux se battent. Chien Noir s'enfuit blessĂ© et Bones subit une crise d'apoplexie. Le docteur Livesey parvient Ă  le sauver et le sermonne du chapitre 3 La tache noireBilly Bones confie Ă  Jim qu'on en a aprĂšs sa carte au trĂ©sor et qu'il redoute la tache noire. Le pĂšre de Jim meurt, ce qui plonge le garçon dans une tristesse infinie. Ignorant la mise en garde du docteur Livesey, Billy Bones boit du l'aveugle arrive devant l'auberge et prĂ©sente Ă  Billy Bones la tache noire. Le vieux Bones meurt d'une seconde crise d' du chapitre 4 Le coffre de merJim et sa mĂšre partent se rĂ©fugier dans le village voisin. Les villageois sont terrorisĂ©s et seul Dogger part chercher l'aide de Livesey. Jim et sa mĂšre reviennent Ă  l'auberge, ouvrent le coffre de Billy Bones et y trouvent de l'or ainsi qu'une toile cirĂ©e repliĂ©e. Au loin les pirates arrivent. Jim prend le paquet en toile cirĂ©e et va se cacher sous un pont avec sa du chapitre 5 La fin de l'aveuglePew l'aveugle et les pirates pillent l'auberge. Il trouve Billy Bones mort et cherche en vain le "paquet de Flint". Pew leur ordonne de chercher le garçon et sa mĂšre. Mais la cavalerie arrive et Pew l'aveugle n'a pas pu fuir comme les autres pirates, il meurt sous les sabots enragĂ©s des du chapitre 6 Les papiers du capitaineLes cavaliers emmĂšnent Jim au chĂąteau de Trelawney oĂč se trouve Livesey. Jim raconte tout et montre le paquet. Le docteur ouvre la toile et trouve un carnet de bord et une carte au trĂ©sor du capitaine dĂ©cide d'affrĂ©ter un bateau Ă  Bristol pour partir Ă  la chasse au trĂ©sor. Il sera l'amiral, Jim le garçon de cabine, Livesey le mĂ©decin de bord. Trois serviteurs, Hunter, Joyce et Redruth se joignent Ă  l'expĂ©dition. RĂ©sumĂ© de la partie 2 LE MAÎTRE COQ RĂ©sumĂ© du chapitre 7 Je vais Ă  BristolLivesey va Ă  Londres pour chercher un remplaçant, de son cĂŽtĂ© Trelawney achĂšte une goĂ©lette - L'Hispaniola - grĂące Ă  son vieil ami Blandly et engage des marins, dont le maĂźtre-coq unijambiste Long John Silver. Mais Trelawney n'a pas Ă©tĂ© discret et tout le monde Ă  entendu parler du trĂ©sor. Jim dit adieu Ă  sa mĂšre et les rejoint. Le docteur est arrivĂ© et le dĂ©part est fixĂ© au du chapitre 8 A l'enseigne de La Langue-VueLe maĂźtre-coq manque Ă  l'appel. Jim va Ă  la taverne le chercher il a des soupçons sur lui et pense que c'est le pirate redoutĂ© par Billy Bones. Le jeune aperçoit alors Chien Noir qui s'enfuit. On envoie deux hommes Ă  sa poursuite, en vain. Jim et le maĂźtre-coq du chapitre 9 OĂč il est question de poudres et d’armesLe capitaine de l'Hispaniola, le capitaine Smollet, est mĂ©content il n'aime ni le voyage, ni son second, il n'a pas confiance en l'Ă©quipage et il demande Ă  ce que les armes et les munitions soient transfĂ©rĂ©es de la cale Ă  la du chapitre 10 Le VoyageLe bateau lĂšve l'ancre. Les marins semblent obĂ©ir au maĂźtre-coq. Ils entament un chant de pirates, celui de Billy Bones. Le voyage dure deux mois. Le second Arow se noie au cours d'une du chapitre 11 Ce que j'entendis dans la barrique de pommesLe capitaine Smollet n'aime pas le laisser-aller de Trelawney et la maniĂšre gentillette dont il s'adresse aux marins. Jim va Ă  la barrique chercher une pomme, la trouve presque vide, s'endort et surprend une discussion entre le maĂźtre-coq Silver et les marins Silver Ă©tait aux ordres du capitaine Flint. Le quartier-maĂźtre IsraĂ«l Hands propose une mutinerie sanglante. Silver lui dit d'attendre la dĂ©couverte du trĂ©sor. Jim manque de se faire repĂ©rer, mais la vigie signale la terre en vue...RĂ©sumĂ© du chapitre 12 Conseils de guerreLe capitaine Smollet offre Ă  boire aux marins pour leur travail. Il fait ainsi diversion pour pouvoir discuter en cabine avec Jim et ses amis. Jim raconte tout et ils prennent la dĂ©cision de faire comme si de rien n'Ă©tait. Les 7 dont Jim pensent attaquer les 19 mutins au moment venu, mais le rapport de force est inĂ©gal...RĂ©sumĂ© du chapitre 13 OĂč commence mon aventureL'Hispaniola jette l'ancre et 6 marins descendent Ă  terre, dont Silver et Jim. Ce dernier se sauve dĂšs qu'il a posĂ© le pied Ă  terre. RĂ©sumĂ© de la partie 3 MON AVENTURE À TERRE RĂ©sumĂ© du chapitre 14 Le premier coupJim Ă©pie Silver et ses hommes Alan et Tom, deux honnĂȘtes marins qui refusent le complot, sont assassinĂ©s. Jim poursuit son chemin Ă  travers la du chapitre 15 L'homme de l'ĂźleUne avalanche de pierre se dĂ©clenche, Jim lĂšve la tĂȘte et voit un homme poilu qui le pourchasse. Cet homme s'appelle Ben Gunn. VoilĂ  3 ans qu'il erre sur l'Ăźle Ă  moitiĂ© fou. Il appartenait Ă  l'Ă©quipage de Flint et a vu le capitaine enterrer le trĂ©sor, aux cĂŽtĂ©s de Silver et Bones. RĂ©sumĂ© de la partie 4 LE FORTIN RĂ©sumĂ© du chapitre 16 Comment le navire fut abandonnĂ©Hunter annonce Ă  Livesey, Smollet et Trelawney que Jim a secrĂštement gagnĂ© l'Ăźle avec Silver et ses hommes. Ils s'inquiĂštent pour lui Livesey et Hunter partent Ă  sa recherche. Ils trouvent un fortin et une source d'eau douce. Ils entendent le cri d'un homme qu'on tue Livesey pense que c'est Jim. Il revient au bateau chercher du du chapitre 17 Le dernier voyage du petit canotUn canot est mis Ă  l'eau avec des armes et des provisions. Les pirates restĂ©s Ă  bord tirent au canon. Trelawney abat un pirate et ils atteignent le rivage ; mais les provisions sont du chapitre 18 Fin du premier jour du combatLivesey et ses amis s'installent au fortin. Silver et son Ă©quipe les attaquent. Dans la bataille, il y a un mort de chaque cĂŽtĂ© Redruth et un pirate Ă  Silver, qui bat en retraite avec ses hommes. Ils manquent de provisions. Jim les du chapitre 19 La garnison dans le fortinJim a promis Ă  Ben Gunn de lui donner une part du butin et de le ramener en Europe. Jim raconte son aventure aux autres et vice versa. On enterre Redruth. Une dĂ©cision est prise obliger Silver et ses hommes Ă  repartir Ă  bord de l' du chapitre 20 L’ambassade de SilverSilver se prĂ©sente en tenue de capitaine avec un drapeau blanc. Smollet va discuter avec lui Silver exige qu'on lui remette la carte. Ils ne parviennent pas Ă  un accord et la guerre est officiellement du chapitre 21 L'attaqueSmollet et son Ă©quipe prĂ©parent leur dĂ©fense. Silver et ses hommes attaquent Smollet est blessĂ©, Hunter et Joyce meurent. Cinq mutins sont tuĂ©s et Silver ordonne le repli. RĂ©sumĂ© de la partie 5 MON AVENTURE EN MER RĂ©sumĂ© du chapitre 22 DĂ©but de mon aventure en merLivesey soigne les blessĂ©s pendant la trĂȘve, puis va voir Ben Gunn. Jim part sans rien dire Ă  personne il va chercher l'embarcation que Ben Gunn a cachĂ©e. Le jeune garçon, Ă©pris d'aventure, dĂ©cide de couper les cordages de l'Hispaniola...RĂ©sumĂ© du chapitre 23 À marĂ©e descendanteJim a du mal a manƓuvrer le canot de Ben Ă  cause des vagues. Il parvient Ă  couper les amarres de la goĂ©lette. À bord, IsraĂ«l Hands se bat avec un autre pirate. ÉpuisĂ©, Jim s'endort Ă  bord du du chapitre 24 Le voyage du coracleJim se rĂ©veille et constate que la marĂ©e a, par chance, repoussĂ© le canot au sud-ouest de l'Ăźle, jusqu'au Cap des Bois. Il voit l'Hispaniola partir Ă  la dĂ©rive et se demande si les mutins n'ont pas dĂ©sertĂ©. Il dĂ©cide d'approcher le du chapitre 25 J'amĂšne le pavillon noirÀ bord deux mutins, dont l'un est mort. Seul IsraĂ«l Hands est vivant, mais il est ivre mort. Jim prend le contrĂŽle du du chapitre 26 IsraĂ«l HandsJim rejoint la cĂŽte et IsraĂ«l, qui feignait d'ĂȘtre blessĂ© et inoffensif, tente de poignarder le garçon. Jim esquive et tire. Hands du chapitre 27 "PiĂšces de huit !"Jim rejoint le fortin de nuit. Tout le monde dort. Soudain, on entend "PiĂšces de huit ! PiĂšces de huit !" c'est le perroquet de Flint... le fortin est aux mains de Silver. RĂ©sumĂ© de la partie 6 LE CAPITAINE SILVER RĂ©sumĂ© du chapitre 28 Dans le camp ennemiJim est fait prisonnier. Silver lui propose de se joindre Ă  lui et explique qu'il a conclu un marchĂ© avec Livesey Livesey abandonne le fortin et Silver les laisse partir. Jim revient sur le soir oĂč il a surpris Silver comploter, puis il avoue avoir cachĂ© l'Hispaniola. Les pirates veulent tuer Jim. Ce dernier conclut un marchĂ© avec Silver l'unijambiste l'aide Ă  Ă©chapper aux pirates et Jim plaidera en sa faveur une fois rentrĂ©s en Angleterre, lui Ă©vitant ainsi la du chapitre 29 Encore la tache noireLes pirates n'approuvent pas l'attitude protectrice de Silver. Ils se rĂ©unissent et dĂ©cident de remettre Ă  Silver la tache noir qui annonce sa mort prochaine. Silver annonce qu'il possĂšde la carte au trĂ©sor et la tension du chapitre 30 Prisonnier sur paroleLivesey arrive au fortin et soigne des ennemis blessĂ©s. Jim rĂ©vĂšle au mĂ©decin le double-jeu de du chapitre 31 Le point de repĂšre de FlintLes pirates partent Ă  la recherche du trĂ©sor, avec Jim en otage. Ils tombent sur le squelette d'un marin tuĂ© par Flint, un certain Allardyce. Les pirates poursuivent l'esprit hantĂ© par le souvenir de du chapitre 32 La voix dans les arbresAlors que Silver et les pirates se reposent, on entend une voix aiguĂ« dans la forĂȘt. Ils pensent que c'est le fantĂŽme de Flint. Silver rassure les pirates et ils arrivent au trĂ©sor... Mais les caisses sont du chapitre 33 La chute d’un chefLes pirates se rĂ©voltent, mais Ben Gunn et Livesey tirent depuis les buissons, abattant deux pirates et faisant fuir les autres. Silver et Jim se joignent Ă  eux et apprennent que Ben Gunn, lors de ses longues annĂ©es d'errance est tombĂ© sur le trĂ©sor et qu'il l'a cachĂ©. Il avait conclu un pacte avec Livesey contre les du chapitre 34 Et dernierDe tous les mutins, seuls trois ont survĂ©cu Jim et ses amis chargent l'or sur l'Hispaniola et les abandonnent. Silver profite d'une escale dans les AmĂ©riques espagnoles pour voler un sac d'or et s'enfuir. À Bristol, le reste du butin est partagĂ© entre tous les amis et chacun reprend le cours normal de son existence. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  L'Île au trĂ©sor, Stevenson rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie Formation.

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