Danseurétoile du New York City Ballet, Pour illustrer sa nouvelle image d'Instictive Beauty (on ne vous traduit pas), la marque française de cosmétique qui vend un flacon d'Huile Prodigieuse toutes les 5 secondes dans le monde, a choisi de faire incarner la notion d'émotion charnelle par le danseur étoile aux mouvements aériens sensuels, et au bon sens Invitéen 1933 par Lincoln Kirstein à fonder une école de danse aux États-Unis, la School of American Ballet, Balanchine mène à partir de 1948 une prestigieuse carrière à la direction du New York City Ballet. En 1947, il est invité par Georges Hirsch à assurer, durant six mois, les fonctions de Maître de ballet à l’Opéra national de Paris. George Balanchine signe alors sa Unspectacle virevoltant, réhaussé par les costumes du couturier français. Toujours à l’affiche du New York City Ballet et vanté comme ToniBentley, elle, avait tout pour être une étoile du New York City Ballet. Mais, à 26 ans, une blessure à la hanche en décide autrement. L’écriture lui ouvre alors de nouveaux horizons. Entréau New York City Ballet en 1955, il y est resté jusqu’en 1970. Quels sont les couples danseurs étoile ? Citons par exemple : Il s’agit de Marie-Claude Pietragalla, célèbre danseuse étoile française, membre du jury de DALS de 2012 à 2016 (saisons 3 à 6). Pour la saison 8 en 2017, le danseur et chorégraphe membre du jury est Nicolas Archambault. Pour la saison 9 en Ellese produira sur plusieurs grandes scènes en tant que danseuse étoile, avec le New York city Ballet ou le Ballet de l'Opéra de Zurich. Mais c'est sur petit écran, avec les cinq épisodes NZscRr7. Publié le 19/11/2009 à 1118 Le danseur et chorégraphe français Benjamin Millepied est devenu en peu de temps l'une des vedettes internationales du ballet classique. Étoile du New York City Ballet, il a déjà chorégraphié deux pièces pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Le spectacle qu'il présente à Odyssud les 24 et 25 novembre réunit groupe de danseurs solistes de l'American Ballet Théâtre dans un programme virtuose le Duo Concertant » de Balanchine, où la musique de Stravinski ne fait qu'un avec les pas et les gestes, le brillant Steptext » de Forsythe, qui voit s'affronter quatre danseurs et brise les codes du ballet classique, et, Without », création de Benjamin Millepied en hommage à Jérôme Robbins. Cette dernière pièce est traversée de superbes pas de deux. D'une maîtrise technique de haut vol, l'ensemble du spectacle offre une belle synthèse entre ballet classique et langages contemporains. Odyssud à Blagnac les 24 et 25 novembre à 21 heures Tél. 05 61 71 75 15. Infos Pratiques Date 24 nov. au 25 nov. Benjamin Millepied tombe de haut - Il a quitté l’Opéra de Paris Fin de règne. Sa dernière photo sur les toits du palais Garnier, le 25 janvier 2016. © Vincent Capman 11/02/2016 à 0510, Mis à jour le 11/02/2016 à 1301 Venu de New York, le directeur de la danse a découvert le poids des traditions. Mais ne part pas sur la pointe des pieds. Protégé par l’obscurité de sa loge, Benjamin Millepied a les larmes aux yeux. Le rideau vient de tomber. Les applaudissements crépitent. Ce 24 septembre 2015, le directeur de la danse de l’Opéra de Paris ouvre sa première saison. Pour l’occasion, il a créé Clear, Loud, Bright, Forward », une pièce avec seize danseurs. Parmi eux, aucune étoile. La génération Millepied » est née. Des jeunes pousses façonnées à son image, les étoiles de demain. Dès sa prise de fonction, l’homme a donné le la ». Il veut révolutionner l’Opéra, faire valser les traditions qu’il juge trop corsetées. C’est avec beaucoup d’assurance qu’il se lance dans le défi car, jusqu’à présent, rien ni personne ne lui a résisté ni le New York City Ballet ni Jerome Robbins, ni Hollywood ni Natalie Portman. Le couple qu’il forme avec l’actrice américaine incarne le glam chic et intello. Ce 24 septembre, sa soirée de gala à l’américaine » est un triomphe. Des milliardaires sont venus du monde entier pour apporter leur soutien à la star de la danse. Plus de 1 million d’euros entrent dans les caisses de l’Opéra. Stéphane Lissner, le directeur de l’Opéra, qui l’a choisi parmi d’autres candidats issus du Ballet, est séduit. D’autres pensent que cette aventure parisienne fait partie d’un plan de carrière. Ils craignent que, par orgueil, le rebelle casse le jouet. Dans les deux cas, Millepied est attendu au tournant. La suite après cette publicité A lire Benjamin Millepied fausse compagnie à l'Opéra de Paris La suite après cette publicité "Pour déceler une étoile, j’ai besoin de suivre mon instinct"Les jours précédant cette fameuse soirée, des critiques feutrées filtrent déjà des studios Il ne s’intéresse pas aux étoiles, ni aux plus de 24 ans. » Après vingt ans passés aux Etats-Unis et en tant qu’ancien “principal dancer” du New York City Ballet, il n’a pas la légitimité pour donner des leçons aux étoiles. Que peut-il leur apprendre ? » entend-on entre autres interrogations. Pour moi, le cœur de la compagnie c’est le corps du ballet, assure l’intéressé. Les étoiles donnent l’exemple et inspirent, mais ça ne veut pas dire qu’à l’intérieur du ballet il n’y a pas plein de petites étoiles. » Pour déceler une étoile, j’ai besoin de suivre mon instinct, nous expliquait-il. Je peux être séduit par l’un, plus poétique, ou par un autre, plus timide. Ce qui m’intéresse, c’est leur singularité ! » Benjamin Millepied dirige la répétition de sa création "Clear, Loud, Bright, Forward", le 19 septembre 2015 © Gérard Uferas Parmi les artistes confirmés, des dents grincent. Ne pas se sentir désiré, lorsque le but de sa vie est d’être admiré, nourrit forcément frustration et aigreur. Les couloirs de Garnier bruissent de ce déplaisant malaise. François Alu, premier danseur, qui a cependant eu la chance d’être beaucoup distribué depuis la nomination de Benjamin », dénonce un management maladroit On peut dire qu’il a dirigé 30 personnes individuellement et non 154, l’effectif total du ballet. Cela a créé une césure. Au lieu d’unir, il a divisé en opposant les jeunes aux moins jeunes, les classiques aux contemporains, la France aux Etats-Unis, la “relève” et les autres. Pourtant, au début, nous l’avons accueilli à bras ouverts, nous avions hâte de voir ce qu’il allait nous proposer. » La suite après cette publicité La suite après cette publicité A lire Aurélie Dupont remplace Benjamin Millepied Dans le documentaire de Canal+, Relève », on voit Benjamin Millepied déballer un carton. Il en sort un livre en anglais. Rigolard, il traduit le titre face à la caméra Diriger avec efficacité, clarté et impact ». L’homme sait que dépoussiérer l’Opéra revient à se heurter à une montagne. C’est certainement la compagnie du monde la plus difficile à diriger », nous confiait-il en septembre dernier. Le plus compliqué, c’est l’administration, le fonctionnement, la façon d’apprendre, les ego qui sont le fruit d’un dérèglement de la machine. Au lieu de faciliter le travail, ça le rend plus difficile. » Ce ballet est une institution royale, fait du roi Louis XIV, un monument historique qui préserve en son sein un trésor national la danse classique. Depuis plus de trois cents ans, une chaîne ininterrompue de traditions et de gestes, confiés de corps à corps par des milliers d’interprètes, de professeurs, de chorégraphes, sauvegarde et perpétue le style français. Les artistes répondent à des critères physiques. Corps de sylphide pour les filles, allure de prince charmant pour les hommes. Enfants, ils ont appris à s’effacer dans le groupe et à se nourrir des aînés, à s’acharner pour devenir le meilleur, l’unique. A la force des concours, ils ont grimpé les échelons quadrille, coryphée, sujet, premier danseur. Et enfin, par le seul fait du prince, au tombé de rideau d’un spectacle où on les a trouvés incontestables et resplendissants, étoile. Pour cela, il a fallu supplanter sans pitié ses camarades, car les places sont rares. Il y a une rivalité pas toujours saine entre les danseurs, regrettait Millepied. C’est le système qui produit cela. La compétition perpétuelle génère des doutes, de la peur et de la jalousie. J’aimerais changer tout ça ! »"Etre danseur, c’est s’exprimer, pas tenter de ressembler à un motif de papier peint"Cet univers, arc-bouté sur la discipline et l’uniformité, terrorise le petit Benjamin depuis l’enfance. A 12 ans, quand j’ai vu le documentaire sur l’Ecole de danse de l’Opéra, cette rigidité, cette ambiance dans les cours… ça m’a fait peur. » Une approche de la danse à l’opposé de celle qu’il a découverte au Sénégal, où il a vécu ses premières années. Là-bas, il s’est approprié un art qui vient des tripes et obéit au seul rythme, souvent sous forme d’improvisation. Il a la conviction que danser s’associe au plaisir et à la liberté, au-delà de la technique. Adolescent, ce Français ne rêve pas de Paris mais de New York, pas de Noureev mais de Jerome Robbins. West Side Story » plutôt que Louis XIV. Il décroche à 16 ans une place au New York City Ballet et y côtoie ses idoles. Il lui arrive de prendre un cours à la même barre que Barychnikov. Cette part d’Amérique qui vit en lui ressurgit dans ses partis pris. L’étoile Josua Hoffalt se souvient Je suis élu au conseil d’administration de l’Opéra de Paris. J’ai entendu Millepied parler des grands chorégraphes du XXe siècle en ne citant que des Américains, sans aucune référence à Roland Petit ou Maurice Béjart. C’est un mépris de notre histoire. »A lire Hier soir à Paris... le nouveau ballet de Benjamin Millepied Devenu adulte dans une nation où entreprendre est presque une religion, Benjamin Millepied a des envies, des idées. Beaucoup d’idées pour l’Opéra. Son esprit carbure à 300 à l’heure. Hyperactif, il saute d’un sujet à l’autre comme il zappe de son Smartphone à son ordinateur en continuant, au vol, sa conversation avec Virginia, qui court après lui pour lui rappeler son agenda de ministre. Parmi ses obligations, assister aux réunions. Le documentaire de Canal+ comporte une scène symptomatique dans une salle, autour d’une table, se trouvent Stéphane Lissner, Benjamin Millepied et des représentants syndicaux. Ceux-ci se plaignent du système vidéo. Rien ne marche », résume Millepied. Ne vous énervez pas », tempère Stéphane Lissner. Je ne m’énerve pas », répond l’intéressé, mi-agacé, mi-amusé. L’homme pressé ronge son frein. Lui qui entend tordre le cou aux règles sclérosantes doit, malgré tout, s’y soumettre. Tous les directeurs successifs se sont frottés à l’inertie du paquebot. Aucun n’a fait l’unanimité. Roland Petit a tenu six mois. Claude Bessy, encore moins. Noureev avait tout le monde contre lui, des danseurs à la direction », raconte Jean-Luc Choplin, ancien administrateur à l’Opéra et aujourd’hui directeur du théâtre du Châtelet. Le tsar, érigé en génie à son départ, agissait en tyran comme il l’avait appris. On parle encore de ses humiliations, de Thermos de thé lancé au visage des danseurs… Benjamin a toujours œuvré dans le respect. Il ne pouvait pas supporter qu’une maîtresse de ballet dise à une danseuse “Je vais te casser” », confie un proche. Seule Brigitte Lefèvre, qui cumule vingt ans de service, a eu la recette de la longévité L’important, ce n’est pas d’avoir mille idées nouvelles, mais trois que l’on va réaliser. Le Ballet de l’Opéra de Paris est une institution magnifique. Mais il y a un socle, son histoire, ses qualités, son évolution, et il faut toujours partir de là. » Depuis sa prise de fonction, en novembre 2014, le progressiste a remporté des combats. Les planchers, qui dataient de Noureev, ont été changés, une médecine de la danse mise en place et une plateforme digitale créée. Surtout, pour la première fois, une danseuse métisse, Letizia Galloni, tient le rôle principal dans un ballet classique, La fille mal gardée ». L’indigné s’insurge du manque de diversité au sein de la troupe. J’ai entendu très clairement, en arrivant, qu’on ne met pas une personne de couleur dans un ballet parce que c’est une distraction ! Au milieu de 25 filles blanches, on ne va regarder que la fille noire ! Quand on arrive des Etats-Unis et qu’on entend ça, ça fait peur. Il faut que je casse cette idée qui est raciste. » Ses déclarations ont la brutalité d’un uppercut. Cette maladresse de chien fougueux le conduira à sa perte. Il a été victime de sa cash attitude », souligne un bon connaisseur de Garnier. En décembre se joue le final de l’intrigue. La bayadère », la dernière chorégraphie de Noureev, est au programme pour les fêtes. Déçu de la prestation du Ballet, Benjamin Millepied se lâche dans une interview au Figaro ». D’abord, il répète ce qu’il dit depuis des mois Etre danseur, c’est s’exprimer, pas tenter de ressembler à un motif de papier peint. » La formule, féroce, scandalise. Et il développe L’excellence, j’attends de la voir. Ils sont tellement dans une bulle, tout le monde leur a dit qu’ils étaient la meilleure compagnie du monde. Mais il faut qu’ils aillent voir comment ça se passe à l’extérieur. Mon but, c’est vraiment de les rendre excellents pour de vrai. » Josua Hoffalt fait partie des danseurs de La bayadère » Ses remarques, en plus de nous blesser, montraient qu’il n’avait pas compris la culture de la maison. » Depuis, des voix se seraient élevées auprès de Stéphane Lissner. Inquiet pour l’image de l’Opéra, le directeur de Bastille et de Garnier aurait décidé de lâcher son poulain. De son côté, le bouillant Millepied, lassé, désabusé, réfléchit à jeter l’éponge. Il a prévenu dans cette même interview Tout ce que je fais, c’est par passion. Parce que je suis porté par la nécessité de donner au ballet un souffle nouveau. C’est ma mission. Si je n’y arrive pas ici, je le ferai ailleurs. » Dont acte ! A l'occasion de la sortie très remarquée de Black Swan, GQ revient sur les meilleurs danseurs du XXème siècle. Fred AstaireFred Astaire, de son vrai nom Frederick Austerlitz, connut la célébrité dans les années 30, d'abord à Broadway puis ensuite au cinéma. Il débuta sa carrière avec sa soeur, Adèle, mais c'est avec sa partenaire Ginger Rogers qu'ils se hissèrent au rang de couple danseur mythique, souvent en haut des / AbacapressA l'occasion de la sortie très remarquée de Black Swan, GQ revient sur les meilleurs danseurs du XXème / AbacapressA l'occasion de la sortie très remarquée de Black Swan, GQ revient sur les meilleurs danseurs du XXème siècle. Fred AstaireFred Astaire, de son vrai nom Frederick Austerlitz, connut la célébrité dans les années 30, d'abord à Broadway puis ensuite au cinéma. Il débuta sa carrière avec sa soeur, Adèle, mais c'est avec sa partenaire Ginger Rogers qu'ils se hissèrent au rang de couple danseur mythique, souvent en haut des MillepiedBenjamin Millepied porte bien son nom. Ce danseur qui cartonne est au coeur de l'actualité à part être le fiancé bientôt papa de Natalie Portman, qu'il a rencontré sur le tournage de Black Swan, c'est aussi un des danseurs phare du New York City Ballet. Il a aussi dansé pour les plus grands metteurs en scène contemporains, dont Angelin JayetBoris CharmatzCe jeune savoyard est considéré comme l'un des chefs de file de la nouvelle vague française de danse contemporaine, et du mouvement de la non-danse, né dans les années 1990. Nommé à la direction du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne en 2008, il a aussi créé le projet Edna, qui mêle danse et création scénique William / AbacaElvis PresleyLa légende veut que c'est à cause de ses déhanchés dégénérés qu'on a inventé le plan dit "américain", qui cadre de la tête à la ceinture, pour diffuser ses concerts à la télé. Le King mettait la fièvre avec sa voix de velours, certes, mais aussi grâce à son swing zouk-rock JacksonSi Michael bluffait déjà les foules à l'époque des Jackson 5 avec son incroyable énergie sur scène, c'est quand même avec le pas nommé "moonwalk" qu'il a accedé au rang de dieu de la danse. Si le moonwalk est emprunté au Mime Marceau, le second geste qui a fait la renommée du King of Pop, la main bien crispée à l'entrejambe, semble être cette fois une création tout à fait Musto / AbacaPrincePrince est petit, mais il bouge bien. C'est d'ailleurs comme ça qu'il a acquis sa solide réputation de sex-symbol. Tout est dans le bassin, encore une faith / AbacaJustin TimberlakeInspiré du breakdance, du hip-hop et de ses lointaines chorégraphies saccadées qu'il faisait quand il était membre du boysband N'Sync, Justin a réussi à convaincre la terre entière qu'il avait un don pour la danse. Si, c'est / AbacaJohn TravoltaActeur à la formation complète, Travolta a donc fait de la danse et du chant quand il était petit. C'est surtout trois films, et pas des moindres, qui marqueront à jamais les mouvements du grand John encore un déhanché interdit dans Grease, une pression pour un concours de discothèque de dingue dans Saturday Night Fever attention les Bee Gees, et enfin une chorégraphie parfaitement interprétée avec flegme et brio dans Pulp Fiction. Du grand cinéma, on vous AileyLe plus grand danseur et chorégraphe afro-américain. Alvin Ailey fonde en 1958 sa propre compagnie de danse, insatisfait des techniques de la danse jazz. Il créa presque 80 ballets tout au long de sa vie avec la Alvin Ailey American Dance Theater, qui devint l'une des compagnies les plus réputées de New CervantesMikhaïl BaryshnikovLe vieil amant de Carrie dans la dernière saison de Sex & The City est bon acteur, mais avant tout c'est un excellent danseur. Ne dépassant pas en taille une ballerine sur les pointes, il était cantonné en URSS à des seconds rôles. Il quitte alors sa Russie natale pour retrouver les chorégraphes d'avant-garde de l'Ouest et devient danseur principal du New York City Ballet en 1978. C'est le début du grand triomphe. Aujourd'hui, il a une académie à son nom, le Baryshnikov Art Center de New DeniauKader BelarbiOriginaire de Grenoble d'un père algérien et d'une mère française, il devient premier danseur de l'Opéra de Paris en 1989. Il quitte la scène à 46 ans, en SwayzeDans la même veine des acteurs hollywoodiens pluridisciplinaires, Patrick sait danser, jouer, chanter... Mais surtout danser. Depuis le succès de son rôle de bad boy qui danse collé-serré dans Dirty Dancing, on a tous une part brute de Patrick Swayze en ForsytheAprès avoir été de nombreuses années le directeur artistique du Ballet de Francfort, il est le directeur de The Forsythe Company. Considéré comme le chorégraphe le plus européen des Américains », Forsythe a fait une centaine de créations, dont plusieurs commandées par des compagnies internationales prestigieuses, comme l'Opéra National de Paris ou le San Francisco KellyGrande personnalité de la comédie musicale, comme Fred Astaire, Gene Kelly chanta et dansa sous la pluie comme ShechterLe chorégraphe israélien Hofesh Shechter met en scène une danse viscérale et électrique. Avec de la musique forte et rugueuse, entre le heavy métal et la mélodie orientale et classique, ses créations sont surprenantes. Et BrownLe King of Soul était une bête de scène il chantait Sex Machine et pensait "sex machine" avec chaque parcelle de son corps. Grands écarts, danse lascive avec le micro, ondulations créatives, tout était bon pour attirer l' DeniauNicolas LericheNé en 72, Nicolas Leriche a débuté à l'Opéra de Paris. Sous la direction de Rudolf Noureev, il interprête Mercutio puis Roméo dans Roméo et Juliette. Il est nommé danseur étoile par Patrick Dupond en 1993, après avoir interprété le rôle du prince dans Giselle, où il montre sa puissance de saut impressionnant. Depuis, ce rôle lui colle à la peau... Ce qui ne l'empêche pas de danser pour les plus grands Lindquist / Harvard Theater Coll. / AbacaRudolf NoureevGrand danseur étoile d'origine russe, Noureev a su remettre le répertoire baroque à la mode, dans les années 50. Directeur de la Danse à l’Opéra de Paris, Chevalier de la légion d'honneur, réputé pour sa grâce et sa technique parfaite, il est considéré comme l'un des plus grands danseurs classique du XXème siècle. Et son physique avantageux ne lui a pas fait d'ombre non plus...Constance GuissetAngelin PreljocajPreljocaj a fondé sa compagnie en 1985, où, imprégné par l'opéra classique, il monte des ballets cependant résolument modernes. Aujourd'hui très en vogue, sa danse qui mêle lyrisme, sensualité et mouvements contemporains est très appréciée. Son dernier grand succès en date est son Blanche-Neige, produit en 2008, avec des costumes de Jean-Paul WalkenChristopher Walken est un acteur extraordinaire. Mais depuis le clip de Fat Boy Slim, Weapon of Choice, on s'est rappelé de son passé d'acteur de comédie musicale. Qui est brillant. Culture - Opéra de Paris L'ancienne danseuse étoile française Aurélie Dupont va remplacer à la tête du Ballet de l'Opéra de Paris son compatriote Benjamin Millepied. OLJ / le 06 février 2016 à 00h00 Aurélie Dupont. Dominique Faget/AFP Des nombreuses inimitiés, une partie administrative trop lourde, sa femme qui veut rentrer aux States, autant de raisons et d'autres sans doute inconnues auraient poussé Benjamin Millepied à claquer la porte du Palais Garnier... et à annoncer sa démission après quatorze mois d'une gestion contestée au sein de la prestigieuse institution. Il sera remplacé, à la tête du Ballet de l'Opéra de Paris par l'ancienne danseuse étoile française Aurélie Dupont, 43 des États-Unis en novembre 2014 dans un vent de glamour, le chorégraphe star et époux de l'actrice Natalie Portman a jeté l'éponge pour se consacrer à la création, certains suggérant que la greffe » n'avait pas pris. Je suis convaincu qu'Aurélie va apporter beaucoup de choses quand elle prendra ses fonctions en septembre », a souligné le directeur de l'Opéra, Stéphane Lissner, lors d'une conférence de presse à laquelle assistait l'intéressée, qui avait mis fin à sa carrière d'étoile en mai dernier. Elle a une grande connaissance de la maison. Elle connaît chaque danseur, elle connaît bien l'administration. C'est sa maison. Elle saura rendre au ballet ce qu'il lui a donné », a ajouté M. Lissner, tandis que Benjamin Millepied a salué ce choix en rappelant qu'Aurélie Dupont, qui a passé 32 ans à l'Opéra de Paris, avait été sa muse ».Le chorégraphe de 38 ans a annoncé sa démission dans un communiqué en expliquant que ses fonctions de directeur de la danse occupent aujourd'hui une telle place qu'elles réduisent considérablement celle, essentielle à ses yeux, de la création et de l'expression artistique ».Selon des sources proches du ballet, la greffe » à la tête de la compagnie de 158 danseurs du très people danseur principal » du New York City Ballet n'a en fait pas pris. Les premiers pas à l'Opéra de Benjamin Millepied avaient pourtant été salués comme une petite révolution ». Symbole de jeunesse et de modernité, il ne cachait pas sa volonté réformatrice. Les jeunes danseurs du ballet ont notamment apprécié d'être propulsés dans les créations qu'il a signées pour l'Opéra, bousculant la hiérarchie qui veut que seuls les danseurs en haut de l'échelle soient mis en vedette. Pesanteurs du posteTrès investi en faveur de la santé des danseurs, il a aussi fait changer les parquets pour ménager leurs articulations. Et le versant glamour de son couple a sans doute aussi permis un afflux de Benjamin Millepied, brun gracile à l'éternelle barbe de trois jours, a peut-être sous-estimé les pesanteurs du poste. Benjamin n'avait pas mesuré que le poste implique 80 % de tâches administratives et 20 % seulement d'artistique », a confié un très bon connaisseur de l'Opéra. Il a voulu réformer vite, parce qu'il fait tout très vite, et il n'a pas été soutenu par la direction de l'Opéra », l'ancienne directrice de la Danse de l'Opéra de Paris, Brigitte Lefèvre, qui a dirigé pendant vingt ans la prestigieuse compagnie, le chorégraphe n'avait aucune expérience de la direction d'une grande compagnie ».La participation du danseur à des campagnes de publicité, sa chorégraphie en ouverture du dernier festival de cinéma de Cannes où Natalie Portman présentait son premier film ont par ailleurs pu agacer. Ses déclarations très critiques sur le ballet qu'il dirige dans un récent documentaire diffusé sur une chaîne française ont aussi beaucoup choqué il déplorait l'absence de plaisir » dans le corps de ballet qu'il assimilait à du papier peint ». Son départ de l'Opéra devrait lui permettre de retrouver sa compagnie basée à Los Angeles, où son épouse, avec qui il a un fils, pourra conduire plus facilement sa carrière comédienne, qui professait un véritable engouement pour Paris à ses débuts, a déchanté avec les attentats jihadistes de janvier 2015 17 morts ayant notamment visé Charlie Hebdo et un magasin casher. Elle confiait en mai l'an dernier à la revue The Hollywood Reporter s'être rendue compte à quel point nous sommes différents culturellement, profondément différents », et avouait sa nervosité en tant que juive. L'actrice avait adouci son propos le 24 janvier sur une chaîne française en jugeant vraiment merveilleux de pouvoir vivre à Paris ». Marie-Pierre FEREY/AFP Des nombreuses inimitiés, une partie administrative trop lourde, sa femme qui veut rentrer aux States, autant de raisons et d'autres sans doute inconnues auraient poussé Benjamin Millepied à claquer la porte du Palais Garnier... et à annoncer sa démission après quatorze mois d'une gestion contestée au sein de la prestigieuse institution. Il sera remplacé, à la tête du Ballet de... Devenue en 2015 la première figure de proue noire de l’American Ballet Theatre de New York, cette danseuse de 33 ans raconte sa success story», des quartiers pauvres de Los Angeles aux feux de la n'y a pas de danseuses noires dans les tableaux de Degas. Le lac du ballet classique, ce régiment sévère et discipliné d'anges et d'apparitions, n'était pas fait pour qu'on voie flotter, entre les nénuphars de tulle, un cygne à la peau brune». L'expression est de la danseuse Misty Copeland - qui publie son autobiographie, Une vie en mouvement. Elle apparaît alors qu'il est question de la danse des petits cygnes dans le ballet de Tchaïkovski. Quatre danseuses doivent faire à l'unisson seize sauts de chat, de petits sauts de côté, en légère élévation au-dessus du plateau, les deux jambes pliées, les genoux écartés, en levant les pieds aussi haut que possible. C'est un geste acrobatique, chaque danseuse faisant démonstration de sa grâce et de sa dextérité tout en restant attachée aux trois autres, l'air de quatre reflets dans un miroir plus que de quatre êtres humains faillibles et distincts les uns des autres. Si le contraste entre les danseuses est trop prononcé, si vous avez le torse nettement plus long que celui des autres, si vous les dominez de la tête et des épaules, une part de la synchronie se perd. La danse paraît moins parfaite, et la magie du spectacle s'évanouit en partie».Océan de blancheurComment créer quelque chose de parfait en partant d'une enfance mal synchronisée ? Comment imposer un physique que la puberté a rendu inhabituel et installer sa silhouette dans ce jeu de reflets ? Le livre est le récit de ces questions et du combat mené pour les résoudre. C'est, naturellement, ce qu'on appelle une success story. On se dit parfois qu'elle est écrite pour ceux qui ont échoué. En 2015, à 33 ans, Misty Copeland est devenue première danseuse à l'American Ballet Theatre de New York, la première Noire à obtenir l'emploi dans une institution vieille de trois quarts de siècle. Elle nous apprend que le New York City Ballet de Balanchine, lui, n'avait pas accepté la jeune stagiaire prometteuse qu'elle fut elle a conservé dans un album de photos la notification du refus. Mais le ton du livre n'a rien d'amer. Misty n'oublie simplement pas plus ceux qui ont différé ses succès que ceux qui les ont permis. Elle parle surtout des le ballet fut comme le tennis, le domaine des Blancs et des riches. Nos exercices quotidiens, si terribles pour les pieds, relèguent nos chaussons de pointes au rang de mouchoirs jetables, or ils peuvent coûter jusqu'à 80 dollars la paire. Je venais d'une famille qui n'avait pas toujours de quoi se nourrir, et j'avais presque 14 ans quand je vis mon premier ballet. La plupart de mes homologues ont grandi immergées dans les arts, enfilant leurs premiers tutus peu après avoir appris à marcher. Elles passaient leurs étés en Europe, alors qu'on me délivra mon premier passeport à 17 ans. Elles étaient issues de familles où l'on possédait des résidences secondaires, j'avais vécu une partie de mon adolescence dans un hôtel crapoteux. Mais je me distinguais aussi d'une autre manière, plus profonde. J'étais une fillette à la peau brune dans un océan de blancheur». Bourdieu et Baldwin n'auraient pas dit mieux. Depuis, Misty Copeland a tenu les premiers rôles dans Coppélia, Casse-Noisette, Don Quichotte. Elle a travaillé avec Prince. Elle a un agent efficace, de nombreux fans, tourne des spots publicitaires, attire les mécènes. Bref, elle est devenue une idole de la principale minorité dans un pays - mais peut-être est-ce partout la même chose - où la réussite d'un individu d'exception semble être la meilleure possibilité de désenclaver la communauté qu'il se met à représenter - en acceptant les règles médiatiques et financières du par le corpsSa vie n'a pas attendu pour être mouvementée. La danse a donné sens, forme et discipline à ce qui en était dépourvu. La pratique est devenue, selon un processus que la plupart des danseurs expérimentent, un sanctuaire» où tout ce qui perturbe, disperse et alourdit ne semble pas entrer, demeurant au casier avec les sacs pleins de lingettes nettoyantes et de vêtements de rechange. Paul Valéry n'est pas cité, mais il pourrait servir d'exergue. Une danseuse, écrit-il, est quelqu'un qui s'enferme, en quelque sorte, dans une durée qu'elle engendre, une durée toute faite d'énergie actuelle, toute faite de rien qui puisse durer. Elle est l'instable, elle prodigue l'instable, passe par l'impossible, abuse de l'improbable ; et, à force de nier par son effort l'état ordinaire des choses, elle crée aux esprits l'idée d'un autre état, d'un état exceptionnel - un état qui ne serait que d'action, une permanence qui se ferait et se consoliderait au moyen d'une production incessante de travail, comparable à la vibrante station d'un bourdon ou d'un sphinx devant le calice de fleurs qu'il explore». Telle fut la vie de l'enfant pauvre et douée Misty a 2 ans quand sa mère quitte Kansas City et son père, qui est son deuxième mari, avec tous ses frères. Elle ne le reverra qu'à 21 ans et elle écrit d'emblée J'étais la plus jeune, j'avais ses lèvres et son nez - je ne le saurais que bien des années plus tard.» Sa mère est moitié italienne, moitié noire. Le premier homme dont Misty se souvienne est le troisième, Harold, un ami d'enfance venu les chercher à un arrêt de bus dans une banlieue ouvrière de Los Angeles. En quelques phrases, elle décrit l'ambiance - et c'est déjà un spectacle qui apparaît, ou, plus exactement, la construction rétrospective d'un spectacle, avec ce sens si particulier de l'espace et du placement, cette façon de penser par le corps qui caractérise les danseurs, ces gens qui doivent tout voir, tout faire et tout coordonner en même temps Nous, les gosses, nous débordions pratiquement par la porte d'entrée et les fenêtres de notre petit appartement. Si notre domicile ressemblait parfois à un chapiteau de cirque à trois pistes, Harold était plus un monsieur Loyal qu'une figure parentale s'engageant à nous mettre au pas.»Querelle au couteauLeur mère le quitte pour un quatrième mari, un radiologue rondouillard aux multiples origines, qui a une Buic

étoile française du new york city ballet