Impose ta Chance Serre ton Bonheur A te regarder Ils s'habitueront". {RenĂ© Char} Il n'est jamais trop tard Dans la Vie d'une femme D'une maman accessoirement De saisir sa Chance Prioriser son Bonheur Vivre diffĂ©remment Quitter la sĂ©curitĂ© Prioriser la LibertĂ© Sans aucun cas dĂ©laisser Son indĂ©pendance. Un jour Je me suis jurĂ© De ne jamais oublier Ce pourquoi j'avais quittĂ© Un Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront." Je suis tombĂ©e sur ton blog par hasard et compte bien le parcourir plus en dĂ©tail. OĂč que te portent tes pas en ce moment, j'espĂšre qu'ils te rendent pleinement heureux et accompli :)" commenter la Baroude . nom / pseudo * email * site web / lien. site web / lien. Ă©crire un Imposeta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. 91 Citation de cĂ©lĂ©britĂ© RenĂ© Char Artiste, Ă©crivain, PoĂšte, RĂ©sistant (1907 - 1988) Citation Vie & Imposeta chance, Serre ton bonheur, Et va vers ton risque, a te regarder, ils - une citation de RenĂ© Char . Citations Citations du LittrĂ© Impose ta chance, Serre ton bonheur, Et va vers ton risque, a te regarder, ils s'habitueront. de RenĂ© Char. RenĂ© Char. Une citation de RenĂ© Char proposĂ©e le vendredi 31 octobre 2008 Ă  22:47:48 RenĂ© Char - Ses citations Citations similaires. 18nov-2021 - "Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque." - RenĂ© Char. 18-nov-2021 - "Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque." - RenĂ© Char. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour parcourir et la touche EntrĂ©e pour sĂ©lectionner. Pour les utilisateurs Ya comme un bug dans ton article ! Pour beaucoup, la Grappe d’Or n’est pas une nouvelle adresse et se situe Ă  Torgny. Ça, c’était avant. Aujourd’hui la Grappe d’Or se situe Ă  Arlon, sur la route qui relie Arlon Ă  Steinfort, dans un splendide dĂ©cor. À peine la porte poussĂ©e, vous oubliez tout ce qu’il se passe ailleurs. Un premier salon vous accueille pour les mises en IfGZ. TĂ©lĂ©visions & Radio L’acteur et rĂ©alisateur signe une comĂ©die douce-amĂšre dont le hĂ©ros est un cadre dĂ©sireux de larguer les amarres. France 3, jeudi 3 janvier Ă  23 h 45, film Un mot suffit parfois pour changer le cours d’une vie. Un mot, pour se laisser ensuite porter par le courant. Dans le cas de Michel, infographiste dans un atelier de crĂ©ation graphique en 3D, le sĂ©same fut une expression prononcĂ©e un jour par RĂ©mi, son boss vision palindromique ». Le genre de truc qui ne veut rien dire, et qui un jour finit par dĂ©boucher sur tout autre chose kayak ». Envie d’évasion. Envie de larguer les amarres. RĂȘver », autre palindrome, tout Ă©veillĂ©, pour de vrai. Quelque chose de RenĂ© Char lorsqu’il Ă©crivait Impose ta chance, serre ton bonheur. A te regarder, ils s’habitueront. » Alors, Michel n’eut plus qu’une idĂ©e. Non pas voler, mĂȘme si sa passion de toujours Ă©tait l’AĂ©ropostale, et Vol de nuit, son livre de chevet. Moins dangereux, plus en phase avec son tempĂ©rament volontiers pĂ©pĂšre et prudent, ce serait la navigation fluviale. En kayak, justement, dotĂ© de tout le matos » nĂ©cessaire. Qui veut voyager loin prĂ©pare sa monture
 Avant le grand dĂ©part, il y eut donc le moment magique de la dĂ©cision. Commander un kayak en kit sur Internet. En prendre livraison. Le monter dans sa chambre. L’essayer pour de faux sur le toit de l’immeuble de La Celle-Saint-Cloud. Montrer l’embarcation Ă  Rachelle, en espĂ©rant que cette femme, belle et lumineuse, comprendrait ce dĂ©sir irrĂ©pressible de larguer les amarres. De partir Ă  l’aventure. L’aventure Ă  deux pas de chez eux Cette Ă©pouse apparemment admirable comprendra. Mieux, mĂȘme, elle l’encouragera, avec ce qu’il faut de tendresse et de bienveillance. Une semaine de congĂ©s pour aller jusqu’à la mer ? Mais ce ne sera guĂšre suffisant. Tu devrais voir plus grand. Plus loin. Plus longtemps
 Pas du genre Ă  tenter l’impossible, Michel. PlutĂŽt tout le contraire. On imagine le Vieux Campeur dĂ©valisĂ© en un aprĂšs-midi. Comme un avion sans ailes
 » Sur l’air fameux de CharlElie Couture, les voilĂ  partis tous les deux dans la petite Smart, kayak sur le toit, vers le lieu de la mise Ă  l’eau. L’aventure Ă  deux pas de chez eux, une jolie riviĂšre dans l’Yonne. DerniĂšre check-list. Trac. PremiĂšre tentative. RatĂ©e. DeuxiĂšme
 C’est parti ! A ce stade du film – et de cette critique –, une question surgit de quoi s’agit-il ? Une comĂ©die burlesque ? Une histoire douce-amĂšre, vaguement dĂ©pressive ? Une fable ? Un film sociologique sur un cadre bobo en mal de sensations et de dĂ©paysement ? De l’humour, beaucoup, mais aussi un regard lucide et sans complaisance posĂ© sur la vie qui va La suite, Ă  peine quatre kilomĂštres plus loin, en dĂ©cidera. Premier arrĂȘt. Premier amarrage. PremiĂšre escapade. A quelques encablures, le paradis sur terre. Une maison Ă  la française, un restaurant buvette, sa jolie serveuse, sa belle patronne ; et deux Ă©nergumĂšnes, casque Bluetooth sur la tĂȘte, en train de repeindre en bleu tout ce qui leur tombe sous la main. Michel, qui pense enfin toucher au but. Ne plus sentir la pression du temps. Certes mentir un tout petit peu, trois fois rien, quelques photos avec son smartphone pour laisser croire Ă  sa femme qu’il continue Ă  voguer, mais pour la bonne cause se laisser vivre, sans contrainte, au fil de ses dĂ©sirs et des dĂ©sirs des autres. On retrouvera dans Comme un avion ce qui faisait le charme et la poĂ©sie des prĂ©cĂ©dents films de Bruno PodalydĂšs, en particulier Dieu seul me voit Versailles-Chantiers et LibertĂ©-OlĂ©ron. De l’humour, beaucoup, mais aussi un regard lucide et sans complaisance posĂ© sur la vie qui va plus ou moins bien d’ailleurs. S’offrir une petite folie Michel, c’est donc Bruno PodalydĂšs. RĂ©alisateur et acteur. Le genre de type qui, arrivĂ© Ă  la cinquantaine, pas trop heureux du sort que lui rĂ©serve la vie – il se rĂȘvait en Mermoz, alors, pensez, des infographies en 3D, ça ne le fait pas forcĂ©ment ! – veut forcer son destin. Enfin, forcer, n’exagĂ©rons pas, disons plutĂŽt s’offrir une petite folie, Ă  l’écart du train-train routinier. DĂ©cision d’autant moins Ă©vidente qu’il vit avec une femme lumineuse » – c’est lui qui le dit Sandrine Kiberlain. Mais c’est justement parce que sa femme l’est Ă  ce point, merveilleuse, comprĂ©hensive, attentive, que lui, le bobo bourru – tellement obsĂ©dĂ© par le matos » qu’on se dit que cela doit bien cacher une foultitude d’angoisses et de nĂ©vroses – ose ce grand dĂ©part. Enfin, lĂ  encore, modĂ©rons l’expression un tout petit dĂ©part de rien du tout sur une petite riviĂšre, certes paradisiaque, mais de rien du tout elle aussi. Aventure toute relative, mais aventure tout de mĂȘme. Evasion. Appropriation du temps. Et dĂ©couverte d’autres gens, diffĂ©rents, moins stressĂ©s, moins urbains, la dĂ©licieuse Mila Vimala Pons et la plantureuse et Ă©nergique Laetitia la patronne de l’auberge enchantĂ©e, AgnĂšs Jaoui. A mi-film, on se dit que l’utopie va triompher, Ă  la maniĂšre d’un manifeste new age soixante-huitard ; et puis non, la vie – et la gĂ©olocalisation – reprend ses droits. ImpossibilitĂ© de s’échapper, comme ça, au fil de l’eau, en douceur. Juste une fenĂȘtre ouverte, un moment sur un coin de paradis. Un avant-goĂ»t de libertĂ© ? MĂȘme pas, tant ce Michel semble d’emblĂ©e peu enclin Ă  toute forme de rupture, prisonnier d’une sociĂ©tĂ© qui l’a formatĂ© Ă  souhait. Comme un avion, film de Bruno PodalydĂšs. Avec Bruno PodalydĂšs, Sandrine Kiberlain, AgnĂšs Jaoui Fr., 2015, 105 min. Franck NouchiMĂ©diateur du Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. ï»żImpose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront » RenĂ© Char Quelles sont les conditions, quelles sont les situations qui expriment l’homme, la personne? Comment allons nous apprendre Ă  devenir nous mĂȘmes dans un environnement qui nous pousse Ă  la prudence , Ă  la suppression de tout risque et Ă  la conformitĂ© et l’appauvrissement des modĂšles de rĂ©ussite? Ceux qui ne parviennent plus Ă  trouver de place dans un systĂšme Ă©conomique, social, culturel et politique, semblent osciller entre deux maniĂšres de retarder une prise de conscience inĂ©vitable. Ou bien ils semblent retarder encore et toujours le moment de la prise de conscience de leur extĂ©rioritĂ© et de leur exclusion – Ils voyagent, retardent leurs projets , remettent Ă  plus tard de se confronter Ă  un problĂšme dont ils ne voient pas le dĂ©but d’une premiĂšre solution. PlutĂŽt que de se sentir exclus, ils prĂ©fĂšrent se sentir jeunes, pas encore concernĂ©s 
 et, ce, de plus en plus vieux . Tout pseudo statut de jeunesse est le prix de consolation de ceux que l’on a rejetĂ©s. Il serait encore trop tĂŽt
 Dans un an peut ĂȘtre, on se mettra Ă  rechercher quelque chose, 
dont on sait qu’on ne le trouvera pas. – Ou bien , d’autres , plus ĂągĂ©s, font eux, semblant que rien n’aurait changĂ© depuis leurs rĂȘves de jeunesse, leurs premiers plans ; Ă  l’inverse des premiers, ils anticipent leur fin; ils attendent et comptent les jours qui les sĂ©parent dune retraite improbable. Ou bien encore, ils excusent leur inachĂšvement en projetant leurs responsabilitĂ©s sur la gĂ©nĂ©ration d’aprĂšs. Ils se prĂ©cipitent dans l’abandon des leurs, la fin du match. Ils ne souhaitent que conclure au plus vite, un chapitre dont ils n’ont pas inventĂ© la fin. Entre ceux qui ne veulent peuvent plus y rentrer et ceux qui veulent en sortir au plus vite, nous,voici pris dans un systĂšme social, Ă©conomique et Ă©ducatif que plus personne n’habite et dans lequel plus personne ne croit. Mais le statut d’extĂ©rioritĂ© a touchĂ© ses limites; il ne peut y avoir plus longtemps et pour longtemps encore absence de vie, absence d’implication, absence d’habitation. On ne peut toujours ĂȘtre en vacances de soi; on ne peut pas toujours vivre entre parenthĂšses. On ne peut pas toujours retarder le projet de soi mĂȘme. Alors on doit inventer de nouveaux verbes pour contourner les empĂȘchements de tous les jours. Ceux qui n’ont plus de lieu pour habiter vont devenir des sur-habitants. Ils vont occuper tous les espaces libres, s’accrocher Ă  la moindre friche. On les traitera de nomades tandis qu’ils reviendront toujours dans les mĂȘmes endroits d’oĂč on croyait les avoir exclus. Et il en est de mĂȘme de ceux qui ont Ă©tĂ© rejetĂ©s de la rĂ©ussite scolaire, de ses parcours et de ses cursus sibyllins; ailleurs, ils vont devenir des sur-apprenants » ; ils vont apprendre une , deux , trois langues diffĂ©rentes; ils vont apprendre Ă  vivre et Ă  survivre en milieu hostile. Ils s’astreindront Ă  lire et Ă  Ă©crire tous les jours le peu qu’ils dĂ©chiffrent; avec les mots qui leur manquent ils vont Ă©crire notre histoire de demain. Et il en est encore de mĂȘme de tous ceux quo’n a exclus des institutions, qu’on a tenus Ă©loignĂ©s de tout lieu de pouvoir, d’installation, d’autoritĂ© et de lĂ©gitimitĂ©. Ils ont Ă©tĂ© soigneusement Ă©cartĂ©s des institutions, auxquelles ne s’accrochent plus que ceux qui veulent en faire leur radeau, leur planque, leur retraite . Et bien ce n’est pas grave; ils vont sur-instituer tous les moments qui comptent. Moments de rencontres, de partage, d’amitiĂ©; moments arrachĂ©s au vide et Ă  la normalitĂ©. Moments de surprise, moments de crĂ©ation, moments de vie parfois trop dĂ©bordante
 Et voici que ce qui Ă©tait extĂ©rieur , pĂ©riphĂ©rique et exclu devient justement le centre; lĂ  oĂč tout se passe , lĂ  oĂč on s’invente. Il y a une pĂ©dagogie pour cela c’est celle du moment de la rencontre et du risque. Elle est le contraire de ce qu’on nous a vendu; elle est le nĂ©cessaire car elle est ce qui manque. Extrait de la lettre d’Albert Camus Ă  RenĂ© Char Je parle d’abord pour moi qui ne me suis jamais rĂ©signĂ© Ă  voir la vie perdre de son sens, et de son sang. A vrai dire, c’est le seul visage que j’aie jamais connu Ă  la souffrance. On parle de la douleur de vivre. Mais ce n’est pas vrai, c’est la douleur de ne pas vivre qu’il faut dire. Et comment vivre dans ce monde d’ombres? » Week-end au ChĂąteau 28 fĂ©vrier et 1er mars Nous nous sommes retrouvĂ©s en grand groupe ce week-end au chĂąteau de Buno avec Jean-Jacques, Frank, Eric, Mounira, Rabiha et deux de ses enfants Rania et Nafti, Gabrielle et son fils ThĂ©o, Awa accompagnĂ©s de CharlĂšne et moi, LeĂŻla. La grande majoritĂ© du groupe dĂ©couvrait le chĂąteau pour la premiĂšre fois
non sans un certain Ă©merveillement ! Eh oui, on s’est offert une vie de chĂąteau pendant ces deux jours ! Ce fut une premiĂšre expĂ©rience collective pour le groupe d’adultes engagĂ©s sur un projet sur un an de production pour autofinancer en partie un sĂ©jour
nous l’espĂ©rons
.en Andalousie !!! Et pourquoi pas !!! La journĂ©e du samedi, nous avons tous Ă©tĂ© visiter la miellerie du GĂątinais Ă  Boutigny-sur-Essonne. Nous en avons pris plein les yeux en observant Ă  la loupe des bourdons, abeilles
, nous avons aussi appris le long procĂ©dĂ© que requiert la production de gelĂ©e royale, pu observer la vie d’une ruche et apprendre plein de choses sur l’organisation des abeilles au sein de la ruches et les diffĂ©rents types de constructions qu’elles concoctent pour leur habitat. Et en fin de visite, nous avons titillĂ© nos papilles en goĂ»tant les diffĂ©rents miels produits sur place miel de chĂąteigner, de ronce, de forĂȘt, de tilleul
. Puis en rentrant chacun a pu profiter du grand ciel bleu avant la tombĂ©e de la nuit pour se ballader dans le parc du chĂąteau ou encore pour faire de la barque. La matinĂ©e du dimanche, CharlĂšne a proposĂ© un atelier fabrication de molki jeu en bois et moi un atelier de fabrication de nougat au miel nous aimerions vendre ce genre de choses pour financer le sĂ©jour alors il nous faut nous entraĂźner un peu ! Nous avons passĂ© un beau week-end et nous reverrons trĂšs bientĂŽt pour la suite des aventures ! Dimanche 1er mars Au jardin Nous avons encore eu quelques dĂ©sistements aujourd’hui pour le jardin mais malgrĂ© cela nous Ă©tions assez nombreux il y avait beaucoup d’enfants et deux mamans qui ne viennent que trĂšs rarement Ă  l’association. Cela fait rĂ©ellement plaisir car c’était pour elles la premiĂšre fois qu’elles venaient au jardin . En dĂ©pit du fait qu’elles soient parti un peu plus tĂŽt, leur prĂ©sence a Ă©tĂ© trĂšs apprĂ©ciĂ©e par le reste des robinsons et elles ont, selon leurs dires, passĂ© une excellente journĂ©e. Bonne surprise encore, un papa qui a entendu parler de nous via le journal de la ville et qui est venu de lui-mĂȘme au rendez-vous ce matin devant le Dia. Il nous a parlĂ© du fait qu’il voulait aussi participer aux ruches car il en avait depuis trois ans chez lui. De bons Ă©changes avec ce papa et son adorable fille qui a tout-de-suite aimĂ© l’ambiance du jardin. En mĂȘme temps, qui n’aime pas l’ambiance du jardin le dimanche ? Barbecue, causette, jardinage ! Question travail nous n’avons pas chaumĂ© d’ailleurs ! Nous avons dĂ©placer le gros tas de BRF d’un bout Ă  l’autre du jardin, nous avons retournĂ© une parcelle de terre et enlevĂ© toutes les racines encore prĂ©sentes en-dessous. Tous le monde y a donnĂ© de son coup de patte ! Quelques moments dĂ©tente aussi grĂące aux deux mamans qui ont organisĂ© des jeux collectifs pour les enfants chat, cache-cache, bĂ©rĂȘt etc. Une trĂšs bonne journĂ©e sous le signe du beau temps puisqu’il n’a pas plu et qu’il n’a pas fait froid ! A bientĂŽt !!! Samedi 28 fĂ©vrier A Champlan C’est avec un Kevin, malade que je pars sur le camp pour retrouver nos petits monstres. Nous avons prĂ©vu de nous dĂ©fouler en faisant plusieurs jeux. On commence par un jeu d’adresse, essayĂ© la semaine passĂ©e, oĂč les enfants doivent viser des plots numĂ©rotĂ©s. Si la balle rentre dans les plots, l’enfant qui a tirĂ© doit additionner ses points en fonction des numĂ©ros des plots. MĂȘme les plus petits s’essayent Ă  viser ces cĂŽnes oranges et blancs qu’on a allongĂ©s sur le sol. Difficile d’attendre son tour ! On change de jeu pour celui du chat avec nos petites balles bleues et rouges. Le chat tire sur les souris pour les transformer en chat. On s’installe ensuite plus calmement sur nos tapis pour colorier dans son cahier ou faire un bracelet ou collier de perles. On aide les plus petits car le fil est un peu gros, et le trou des perles, un peu petit. De jolis bijoux seront rĂ©alisĂ©s et portĂ©s sur le champ ! Samedi Ă  Wissous Comme il n’était plus acceptable que la question des vaccins bloque encore plus longtemps l’entrĂ©e des enfants Ă  l’école, avec notre partenaire La Voix de l’Enfant, ce samedi nous Ă©tions Ă  Wissous pour une sĂ©ance collective de vaccination avec un mĂ©decin volontaire Le rĂ©sultat ne s’est pas fait attendre dĂšs le lundi tous les enfants sont allĂ©s Ă  l’école. Trois sont encore malheureusement en attente d’accueil
 Espace ado Aujourd’hui, ce fut un espace ado calme et intime. Nous Ă©tions avec Simena, son frĂšre Denis, Nabintu et son frĂšre Lossenie. Au dĂ©but, la demande a portĂ© sur Internet et plus prĂ©cisĂ©ment Facebook. Etant libres de faire ce qu’ils veulent, nous avons mis Ă  leur disposition des ordinateurs. Denis voulait crĂ©er son Facebook. J’avoue que personnellement, je ne voulais pas aider Ă  la crĂ©ation d’un profil vu l’absence d’intĂ©rĂȘt de ce que peuvent regarder la plupart des ados sur Facebook. LossĂ©nie, lui, se connecte pour jouer aux jeux vidĂ©os de Facebook. Il a aidĂ© Denis, qu’il ne connaissait pas, Ă  faire son profil. Ensuite, nous avons jouĂ© au billard. Denis est un bon joueur. LossĂ©nie, dĂ©butant, a beaucoup appris en deux parties, il a maintenant un geste efficace. Nous sommes passĂ©s Ă  la radio. LossĂ©nie Ă©tait trĂšs enthousiaste d’ĂȘtre responsable de la technique, ce qui l’a rendu bavard sur notre sujet de discussion qui tenait sur les diffĂ©rences hommes-femmes. Nabintu, plus fĂ©ministe que son frĂšre, a pourtant trĂšs vite cessĂ© de parler. L’émission est assez courte, faute de bonne volontĂ©. Alexandru, bien que pas encore ado, Ă©tait avec nous. Il a occupĂ© Fofi, le chien qui Ă©tait avec nous toute la journĂ©e. Il a participĂ© Ă  la radio Ă©galement. Il aime aussi jouer aux jeux en ligne. Un peu de nostalgie pour moi il adore Super mario bros. Simena et Laura sont restĂ©es Ă  la cuisine pour organiser les premiĂšres idĂ©es d’un projet de Simena un salon de coiffure-maquillage-manucure au sein du local. A discuter entre nous. En tout cas, elle a maquillĂ© Laura, et si j’avais Ă©tĂ© plus disponible, elle m’aurait coupĂ© les cheveux ! Villa Saint-Martin Il y avait du monde Ă  la Villa Saint-Martin pour ce dernier Samedi des vacances. Nicolae et Cosmin ont pu affronter les petits et grands dans diffĂ©rents jeux de sociĂ©tĂ©s. Iasmina, toujours motivĂ©e pour courir a proposĂ© un grand jeu collectif oĂč dĂ©foulement et rigolade Ă©taient au rendez-vous ! Thibault s’est installĂ© sous une grande tente et a proposĂ© un espace lecture collectif. Les enfants bien installĂ©s sur des poufs et enroulĂ©s dans leurs couettes ont pu choisir librement des livres. AprĂšs ce moment dans le monde de l’imaginaire, les enfants se sont activĂ©s Ă  la rĂ©alisation d’une grande fresque collective . DĂ©coupage, Collage, Coloriage et Gribouillage avait sa place dans cet atelier artistique. 15H45 l’heure du conseil des enfants a sonnĂ© ! Iasmina arriva avec le grand baton de parole et explicita les rĂ©gles pour le bon dĂ©roulement. Ce conseil d’enfants est un rĂ©el moment de participation citoyenne pour les enfants ! Dans une logique ascendante, cet espace-temps de libre-Ă©change et de discussion est un moyen de relever les besoins, attentes et envies des enfants. Non pas dans un objectif de l’enfant-roi mais bel et bien afin de permettre les enfants d’ĂȘtre acteurs dans les dĂ©cisions les concernant et ainsi favoriser leur implication et l’appropriation dans les prochains ateliers. Ainsi, les membres du conseil se sont exprimĂ©s sans langue de bois dans un langage verbal ou corporel ! Ă  la fin de ce conseil, les enfants ont votĂ© pour prĂ©parer des crĂȘpes lors de l’atelier cuisine de la semaine prochaine. Le petit Abdel Ă  l’initiative de la proposition a Ă©tĂ© Ă©lu coordinateur de cet atelier. De plus, suite Ă  la demande des enfants, les pĂ©dagogues d’IntermĂšdes devront proposer un atelier de rĂ©paration de vĂ©lo. A nos caisses Ă  outils, le printemps va arriver, les bicyclettes ne demandent qu’à ĂȘtre rĂ©parĂ©es ! Vendredi 27 fĂ©vrier Notre premiĂšre soirĂ©e familiale Nous avons annoncĂ© lors de notre soirĂ©e conviviale de janvier que dorĂ©navant nous alternerions une soirĂ©e conviviale avec une soirĂ©e familiale. La deuxiĂšme formule consiste Ă  rĂ©unir 3, 4 familles pour une soirĂ©e Ă  organiser selon leurs envies, et pour des relations privilĂ©giĂ©es le temps d’une soirĂ©e. Nous inaugurons donc ce type de soirĂ©e avec une partie des familles des enfants qui ont participĂ© au sĂ©jour de la Fraternity Cup, en octobre dernier. DiankĂ©, Nadine et son petit frĂšre Giovanni, viennent faire les courses avec moi dans l’aprĂšs-midi pour ensuite prĂ©parer le dĂźner au local. Les filles ont tout prĂ©vu et avaient prĂ©parĂ© une liste. Il y aura mĂȘme un apĂ©ritif et des petits fours ! De retour au chaud, on se met tous au fourneau, avec Quentin et Thibault, qui nous prĂȘtent mains fortes. On prĂ©pare 3 quiches une lorraine, une au thon, tomates,oignons et une aux lĂ©gumes. Ensuite, on cuisine du riz avec ses petits lĂ©gumes et des petits croissants au fromage et jambon. Les filles prĂ©parent ensuite un quizz pour leur maman. On prĂ©parera ensemble une belle table et des cocktails coucher de soleil ». Tout est prĂȘt, je vais chercher les familles. Le petit Giovanni nous a beaucoup aidĂ© et est trĂšs fiĂšr d’accueillir sa maman. On passe Ă  table et les filles font le service et posent des questions de leur quizz au fur et Ă  mesure du repas. Ce sont des questions sur le menu mais aussi sur elles. Qu’est ce qu’il y a dans les quiches ? Quel est mon plat prĂ©fĂ©rĂ© ? Quel mĂ©tier je veux faire plus tard? » ThĂ©resa, la mamie de Corentin se prĂȘte aussi au jeu. Le repas Ă©tait vraiment dĂ©licieux et bien prĂ©sentĂ©. On passe ensuite Ă  l’étage pour le karaokĂ© et la danse. Les enfants chantent, mais aussi Sandra, la maman de Nadine et nous montrera mĂȘme un clip oĂč elle chante et reprendra les paroles avec ses enfants, en crĂ©ole du Cap Vert. Elle lance ensuite un deuxiĂšme clip ou Giovanni est figurant et danse avec ses enfants et aussi avec Iasmina. On finit la soirĂ©e avec encore quelques chansons en karaokĂ©, le tout en mangeant les gĂąteaux prĂ©parĂ©s par la mamie de Corentin. Je suis contente que les filles aient rĂ©ussi Ă  se mobiliser et s’organiser pour leur projet. Et puis, elles ont passĂ© ce petit moment privilĂ©giĂ© avec leur maman, comme elles l’avaient imaginĂ© Ă  la fin de la Fraternity Cup chaque enfant du monde devrait avoir une famille et le droit de pratiquer des activitĂ©s qu’ils aiment. » La Rocade Aujourd’hui il faisait trĂšs beau sous le soleil de la Rocade, nous avons installĂ© les diffĂ©rents ateliers. Virginia a fait des beignets Ă  la pomme et cuisinĂ© avec les mamans. Cela lui a aussi permis de rencontrer Sandra une bĂ©nĂ©vole de l’association. Iasmina Ă©tait sur le tapis petite enfance, elle a fait des dessins et a lu des contes. Kevin a fait du foot et du basket. Les enfants ont aussi jouĂ©s au badminton, ils Ă©taient trĂšs content et s’entraidaient pour apprendre et faire des progrĂšs dans ce sport. LeĂŻla a fait un puzzle de tour Eiffel en 3D. CharlĂšne a fait des bijoux en perle, surtout des bagues. Tous se sont rĂ©unis pour le goĂ»ter, Nous avons passĂ© une trĂšs bonne aprĂšs midi. Jardin de Saulx Une trĂšs belle aprĂšs-midi nous a accueillis aujourd’hui et trĂšs impatients de commencer avec Cosmin nous allons partir au jardin car nous devons se faire livrer 10m3 du brf par le Zymovert et comme il y a une semaine nous avions dĂ©jĂ  commandĂ© du terreau nous Ă©tions obligĂ©s de changer l’endroit et le chargement du terreau environ 3 tonnes car plus tard vers 14h00 la livraison du brf a eu lieu. La premiĂšre tranche de livraisons arrive et nous sommes prĂȘts avec ce qu’il faut et ensuite je repars pour le rdv de 14h00 pour chercher nos amis qui nous attendaient aussi impatients de nous revoir. Une fois arrivĂ©s, nous prenons nos bĂȘches et nos brouettes et nous commençons encore une fois Ă  les remplir avec du terreau et faire de la place pour le brf et le travail en Ă©quipe mis en place fonctionne trĂšs bien et on s’en sort Ă  merveille car le soleil aujourd’hui aprĂšs une longue absence sur le bleu ciel de Saulx, nous a chauffĂ©s et rĂ©chauffĂ©s sans arrĂȘt. Mais le temps passe vite et nous allons goĂ»ter tous ensemble et nous profitons d’un verre de chocolat avec du pain au chocolat ! Incroyable mais vrai ! Jeudi 26 fĂ©vrier A la Croix Breton CharlĂšne, Nicolae et moi Thibault avons profitĂ© du fait qu’il n’y avait pas de pluie pour commencer l’aprĂšs-midi par un atelier artistique avec les enfants. L’objectif de l’atelier Ă©tait de permettre aux enfants de dĂ©velopper leur expression artistique. Dans un premier temps, les enfants ont dessinĂ© selon leurs envies et imaginations Ă  l’aide de pastels de couleurs sur une petite planchette en carton. Ensuite, nous avons accrochĂ© leurs crĂ©ations sur une grande planche blanche Ă  l’endroit oĂč ils le souhaitaient. Un peu sous la forme d’un Puzzle Artistique » les enfants ont pu voir leur production individuelle contribuer Ă  une Ɠuvre collective ! Cette pratique artistique mĂȘlant expression individuelle et collective a donnĂ© la possibilitĂ© aux enfants de rĂ©flĂ©chir et Ă©changer ensemble quant Ă  l’avancĂ©e de l’Ɠuvre commune. L’activitĂ© a Ă©tĂ© un succĂšs les enfants ont Ă©tĂ© impliquĂ©s et appliquĂ©s ! Une envie de courir et de se dĂ©fouler nous est tous venu. Ainsi pour profiter au maximum de l’aprĂšs-midi nous avons rĂ©alisĂ© un grand jeu collectif. Nous avons jouĂ© pour la premiĂšre fois avec ces enfants au Jeu du Poule Renard VipĂšre ». C’était trĂšs amusant de voir tous ces bambins courir aprĂšs les uns et les autres en chasuble de couleur pour attraper la queue ». A la demande des enfants qui ne voulaient pas voir cet aprĂšs midi se terminer, nous avons fait un BĂ©ret gĂ©ant. AprĂšs toutes ces activitĂ©s bien remplies, nous avons pu tous reprendre des forces autour d’un goĂ»ter bien mĂ©ritĂ© ! Au Skate Park Nous partons Iasmina, Flora et moi Virginia pour 15h oui c’est encore les vacances. Aujourd’hui, pas de projet particulier, nous avons emmenĂ© le matĂ©riel pour permettre de monter les trois ateliers, Ă  savoir la petite enfance, les jeux de sociĂ©tĂ© et le coin livres et coloriage. Nous avons commencer par plusieurs partie de Uno. Petits, grands, parents et enfants se sont rĂ©unis pour ce jeu indĂ©modable ! Les plus petits se faisaient aider par les plus grands tandis que certains adultes en profitaient pour tenter de tricher 😉 ! Pour me rĂ©chauffer, je suis ensuite partie enfiler les rollers et faire quelques tours de skate park, ce qui a permis d’ailleurs de ramener les garçons qui Ă©taient en train de faire une partie de foot. En mĂȘme temps, si je vais au skate park, c’est AUSSI pour faire du roller. Il faut rĂ©investir ce lieu pour ce qu’il est aussi non ? Pendant ce temps, les plus petits faisaient des coloriages en Ă©coutant les histoires passionnantes de Flora et les plus grands jouaient Ă  chat couleur avec Iasmina ! Avant le goĂ»ter, j’ai pu continuer Ă  interroger les enfants sur le rĂŽle de papa selon eux. Plusieurs rĂ©ponses des plus intĂ©ressantes un papa ça sert Ă  ramener de l’argent » je passe beaucoup plus de temps avec mon papa » » le papa et la maman ne s’occupent pas de la mĂȘme façon des enfants, la maman y passe plus de temps et est plus douce alors que le papa il est fort ». Bref, aprĂšs-midi au top malgrĂ© la pluie qui a pointĂ© le bout de son nez. Nous avons enfin dĂ©gustĂ© un bon chocolat chaud avec des enfants qui ne passent que trĂšs peu de temps au skate park d’habitude. Ils ont tous pris le temps de se poser avec nous et discuter un peu ! Je ne serai pas lĂ  la semaine prochaine mais j’ai hĂąte de revenir au skate park et cette fois-ci, hors vacances 😉 La Ruche expression corporelle Afin de se dire bonjour, nous avons dĂ©marrĂ© par un jeu collectif trĂšs amusant Le chat clown » ! Ce jeu trĂšs sympa demande Ă  chacun de maniĂšre individuelle, de solliciter tout le groupe en allant chercher l’autre et en exprimant quel chat il doit imiter. Pour le dĂ©livrer, il devra faire une expression ou un mouvement particulier. Cela amĂšne les enfants Ă  interagir les uns les autres. Un atelier cirque est prĂ©vu aujourd’hui. LeĂŻla peut mettre Ă  profit ses compĂ©tences pour Ă©changer un atelier assiettes chinoises » avec les enfants ! Dans un premier temps, LeĂŻla a prĂ©sentĂ© le matĂ©riel aux enfants, soient des diabolos, des balles de jonglage, des massues, des anneaux et pour finir, les assiettes accompagnĂ©es de leurs bĂątons. LeĂŻla a dessinĂ© des cercles au sol, Ă  l’aide d’une craie, au mĂȘme nombre que les enfants. Le but Ă©tait qu’ils s’y mettent, afin de se passer les diffĂ©rents outils prĂ©sentĂ©s juste avant. Cela a demandĂ© aux enfants de l’attention afin de crĂ©er une harmonie en crĂ©ant une chaĂźne. Il a fallu faire attention Ă  la position de ses camarades et compter les uns sur les autres pour ne pas briser la chaĂźne. De plus, cela a permis aux enfants de manipuler le matĂ©riel avant de pouvoir s’en servir. AprĂšs avoir compris, Ă©tape par Ă©tape comment faire tourner l’assiette chinoise sur le bĂąton, nous avons pu faire des variantes concernant le lancĂ© d’assiette. J’ai observĂ© des enfants motivĂ©s Ă  rĂ©ussir cette activitĂ©. Chacun a donnĂ© du sien afin d’y parvenir. Des enfants intĂ©ressĂ©s par les consignes et intriguĂ©s par le cirque, ont créé une ambiance trĂšs agrĂ©able. Par la suite, nous sommes allĂ©s dans une autre salle composĂ©e de tables et de chaises. LeĂŻla a distribuĂ© le cahier de chacun afin qu’il puisse y dessiner ce qu’ils ont fait dans l’aprĂšs midi. Les plus grandes ont pu l’écrire avec leurs propres mots. Il a fallu reprendre des forces en prenant le goĂ»ter. A la tapisserie DerniĂšre sĂ©ance avant l’inauguration avec tout le monde et c’est la premiĂšre fois que nous sommes si nombreux. Il y a Marie-Lourdes et ses filles, il y a Sonia et sa copine Najet, accompagnĂ©e de son petit Yassin. Najet, Marie-Lourdes et Charlotte ont essayĂ©, sous l’Ɠil attentif de NoĂ«lle et de Sonia, qui est dĂ©jĂ  venue 3 fois et qui peut maintenant, Ă  son tour, aider et conseiller les autres. Sur l’échantillon sur lequel nous nous entraĂźnons, nous avons terminĂ© une Ă©toile mais le petit bonhomme bleu nous donne bien du soucis car pour respecter le dessin de l’enfant qui l’a fait, il faut esquisser juste le contour et donc faire une toile », assez souvent pour cacher les fils bleus foncĂ©s sous les bleus clairs. C’est un peu abstrait quand on n’y connaĂźt rien mais une chose est sĂ»re, il faut ĂȘtre patient. Les enfants, de leur cĂŽtĂ©, apprennent Ă  faire des Ă©toiles de laine avec des pic Ă  brochettes, c’est chouette ! Mercredi 25 fĂ©vrier Ă  Wissous LeĂŻla, Evelyne et moi Thibault avons prĂ©vu plusieurs activitĂ©s Ă  proposer aux enfants. ArrivĂ©s sur le camp, les enfants nous ont accueillis et nous ont trĂ©s vite aidĂ©s Ă  dĂ©charger tout le matĂ©riel. Avant de commencer les activitĂ©s, nous avons profitĂ© de passer voir les familles pour leur rappeler la venue du MĂ©decin ce samedi concernant les vaccins indispensables pour la rentrĂ©e scolaire des enfants. Une fois ce petit tour terminĂ© et le matĂ©riel installĂ©, nous avons pu proposer un premier jeu collectif. La semaine derniĂšre les pĂ©dagogues d’IntermĂšdes avaient pu mettre en place un jeu collectif sous la forme d’une course de relais oĂč les enfants pouvaient s’affronter en Ă©quipe. Nous nous sommes appuyĂ©s sur ce jeu en rajoutant d’autres consignes plus techniques et ainsi agrĂ©menter la course de relais avec la mise en place d’un parcours. Les enfants ont trĂšs vite assimilĂ© les nouvelles rĂšgles et se sont vraiment amusĂ©s. Ce nouveau parcours, qui pouvait s’apparenter Ă  une course de Garçon de CafĂ© » a permis de tester l’équilibre, la rapiditĂ© et la dextĂ©ritĂ© des petits et grands enfants ! Quelques mamans se sont mĂȘme prĂȘtĂ©es au jeu ! AprĂšs plusieurs essais les enfants ont rĂ©ussi Ă  maitriser leur Ă©quilibre, en allant de plus en plus vite. Difficile pour nous de dĂ©partager les deux Ă©quipes ! AprĂšs cette course par Ă©quipe, nous nous sommes assis autour des tables afin de rĂ©aliser une activitĂ© manuelle et crĂ©ative. A l’aide de ballons de baudruche, d’entonnoir, cordelette, et de semoule nous avons, avec les enfants, créé des balles de jonglage et des Bollas ». Les enfants ont pu s’appliquer dans la confection de leur objet. Ils ont apprĂ©ciĂ© le fait de pouvoir expĂ©rimenter et jouer avec leur crĂ©ation directement aprĂšs. Les balles de jonglage et les bollas peuvent ĂȘtre rĂ©utilisĂ©es pour un spectacle ou bien un atelier d’expression corporelle ! Nous avons mis en place le goĂ»ter, oĂč nous avons pu Ă©changer et discuter autour de gĂąteaux et de boissons chaudes avec les enfants et leurs mamans. au Jardin de Saulx Cette aprĂšs-midi ensoleillĂ© nous apporte de nouveau une belle journĂ©e sous le ciel bleu de Saulx. Nous commençons notre sĂ©ance de jardinage en essayant de trouver un autre endroit pour dĂ©placer le terreau, et ensuite de retourner la parcelle derriĂšre la serre pour la plantation de rhubarbe. Notre travail s’annonce doux car le soleil nous promets du beau temps et nous arrivons Ă  finir la parcelle Ă  retourner dans un temps record de 15 min. Tout ça Ă©tant dit et Ă©tant fait, nous arrivons vite au moment du gouter, mais pas avant de s’assurer que pour Vendredi on aura la livraison du brf sur notre terrain et que nos outils sont bien nettoyĂ© et ensuite bien rangĂ© dans le coffre du camion. A plus ! La Ruche Il est 13h45, nous partons chercher les enfants afin de profiter d’un atelier au sein du local. Dans le but d’utiliser les diffĂ©rentes tablettes Ă©ducatives que nous avons reçues, nous mettons en place une activitĂ© informatique afin de permettre aux enfants de savoir se servir des nouvelles technologies, trĂšs utiles dans la vie de tous les jours. Nous avons tentĂ© de stimuler leurs intĂ©rĂȘts respectifs en Ă©tant disponibles pour chacun, de maniĂšre individuelle. Pendant que Quentin expliquait les consignes Ă  tout le monde, je tentais d’amener les enfants Ă  rester attentif durant ce court temps. Dans un premier temps, l’imagier interactif a permis aux enfants de mettre des mots sur des images. Force est de constater que ce n’est pas facile de verbaliser ce qu’ils peuvent observer sur les paysages. Dans un second temps, chacun a choisi des jeux en utilisant la tablette, selon leurs intĂ©rĂȘts personnels. Alors, nous avons fait un jeu de sociĂ©tĂ© afin de se rĂ©unir tous ensemble autour d’une activitĂ© ludique. Il Ă©tait dĂ©jĂ  l’heure de goĂ»ter. ApaisĂ©s, tout le monde Ă  goĂ»ter avec le sourire, dans une ambiance trĂšs agrĂ©able. Ă  Bel-Air Il fait de moins en moins froid et cela se voit. Les enfants sont rapidement venus nous rejoindre Ă  Bel Air. Aline a pensĂ© Ă  emmener le punching ball ET les gants de boxe qui vont avec ; ils ont eu Ă©normĂ©ment de succĂšs ! MĂȘme nous, adultes, avons apprĂ©ciĂ© taper dedans. Nous faisons quelques jeux de sociĂ©tĂ© ; Ă©chec, jeux de sept familles etc. Mais rapidement, le froid qui est quand mĂȘme un peu prĂ©sent il faut se le dire nous atteint totalement. Vite il est temps de trouver des idĂ©es de jeux collectifs. Nous proposons une gamelle. Hum..peu de succĂšs apparement. Certains ne savent mĂȘme pas ce qu’est ce jeu mais refusent malgrĂ© tout pour faire un foot dans leur coin. Coup de bol pour nous, c’est NOTRE BALLE. Alors nous prĂ©venons cette fois-ci non, pas proposons que nous faisons une gamelle. Et Ă©trangement, ils viennent tous demander ce que c’est et acceptent de jouer avec plaisir. Comme quoi, il ne faut pas s’arrĂȘter Ă  un apparent refus de leur part ! Nous faisons quelques parties jusqu’à ce que certains d’entre eux se mettent Ă  tricher. STOP on arrĂȘte le jeu sans leur faire la morale, ils comprennent trĂšs bien ce qu’ils font ces filous. Tant pis pour eux. Alors nous faisons un autre jeu ; un chat amĂ©liorĂ© je ne connais pas exactement le nom mais l’idĂ©e est de faire des couples de souris et un couple de chat. Une fois qu’une des deux souris du couple est touchĂ©e, elle est en prison et son partenaire doit venir la dĂ©livrer. Le jeu a eu un grand succĂšs. Il a fait ressortir un bel esprit de solidaritĂ© et d’équipe ! Bon maintenant qu’on a tous enlever nos manteaux Ă  force de courir Ă  travers tout le parc, il est temps de s’arrĂȘter prendre un bon goĂ»ter avec les autres enfants. De sublimes cupcakes faits hier par les mamans ont eu leur effet sur les enfants ouah j’adore les couleurs ». Nous leur rappelons que ce sont les mamans qui les ont faits et les invitons Ă  ramener quelque chose Ă  partager pour les prochaines fois. A la semaine prochaine ! Mardi 24 fĂ©vrier Maman est en bas, bĂ©bĂ© est en haut Maman est en bas Aujourd’hui, plus de monde que prĂ©vu. C’est top puisqu’on a besoin de beaucoup de main pour faire tous ces goĂ»ters ! A peine arrivĂ©es, elles commencent. Elles n’ont pas besoin de moi pour trouver le matĂ©riel et les ingrĂ©dients, alors je me mets Ă  prĂ©parer une pĂąte Ă  biscuit avec Awa, Sadio et Laurence. La fille d’Ana m’aide Ă  couper des formes de biscuits, les colorer, les dĂ©corer etc. Merci les filles. Quelques fois, les petits montrent le bout de leur nez mais c’est trĂšs bref car eux aussi ont beaucoup de travail et finalement, ils ne font plus rĂ©ellement attention Ă  nous. Les mamans et assistantes maternelles sont dĂ©tendues, elles peuvent cuisiner sans avoir peur pour les petits ! Ana, qui ne vient pas souvent, nous fait une dĂ©co pour les cupcake sublime. Ca va ĂȘtre difficile de ne pas en grignoter un ou deux ; ils nous narguent lĂ , rangĂ©s dans le frigo. Certaines mamans, comme Ana ou Awa, qui ne viennent pas trĂšs souvent, ont l’air ravie de l’aprĂšs midi qu’elles sont en train de passer. Chacune discute avec son groupe de copine et aident comme elles peuvent les mamans qu’elles connaissent moins. Que d’animation ; musique, grignotage et papotage. Ce temps offre aux mamans un peu de rĂ©pit car Ă  cĂŽtĂ©, les enfants sont entre de trĂšs bonnes mains. BĂ©bĂ© est en haut mais un peu en bas aussi Une premiĂšre enfant ĂągĂ©e de deux ans est arrivĂ©e la premiĂšre. Je me suis prĂ©sentĂ©e Ă  elle en tant que stagiaire Ă©ducatrice de jeunes enfants et lui ai expliquĂ© que j’étais lĂ  pour jouer avec elle ! Nous avons pris le temps de dĂ©couvrir l’espace petite enfance avec sa nourrice. DĂšs lors qu’elle s’est adaptĂ©e Ă  ce nouveau lieu, alors la nourrice est redescendue Ă  tout Ă  l’heure nounou ! », en faisant signe de sa petite main ! Il Ă©tait alors temps de s’attaquer aux jouets ! MaĂ«lys a trouvĂ© une canne Ă  pĂȘche Poissons ?? ». Je lui ai alors donnĂ© les poissons, et nous avons fait une longue partie de pĂȘche Ă  la ligne tout en chantant des chansons en lien avec ce thĂšme. Surprise ! Nafty et Alseny sont arrivĂ©s ! Les deux enfants, Ă©tant bien plus ĂągĂ©s que MaĂ«lys, il fut intĂ©ressant de les rendre responsable envers cette jeune enfant. Ils ont su comprendre et s’adapter Ă  ses demandes ! Nous avons fait un jeu de sociĂ©tĂ© tout les quatre. MaĂ«lys a gagnĂ© la partie ! Elle Ă©tait contente. Il fut intĂ©ressant de prendre le temps de respecter le tour de chacun et d’apprendre Ă  se connaĂźtre de cette maniĂšre. Par la suite, nous avons ouvert la porte de David et Sophie, ainsi qu’à Sidi et Fatima ! Les plus grands se connaissaient car ils Ă©taient Ă  l’école ensemble auparavant. Une belle occasion de se retrouver autour du jeu. Je leur ai expliquĂ© que j’avais installĂ© un espace atelier fabrication de pĂąte Ă  modeler ». Je suis trop trop pressĂ© de commencer l’atelier ! », s’exclama Alseny. Dans dix minutes, je vais ranger la salle, et nous allons retrouver les mamans, en bas, afin de faire l’atelier avec elles, si elles le souhaitent ! C’est avec engouement que nous sommes descendus en bas. Pendant que je finalisais l’installation de l’atelier, les enfants ont pu prendre leur goĂ»ter avec leurs mĂšres et partager l’atelier cuisine avec elles ! En parallĂšle, j’ai installĂ© diffĂ©rents aliments sur la table afin que les plus jeunes manipulent la farine et autres matiĂšre. Le but Ă©tait de stimuler leurs sens, soit le toucher, le goĂ»t
 Pour les plus grand, je leur ai installĂ© les rĂ©cipients avec des tasses remplies des ingrĂ©dients afin qu’ils puissent ĂȘtre autonomes dans la fabrication de la pĂąte Ă  modeler. Oupss ; petite erreur, un enfant s’est emparĂ© de l’huile et en a submergĂ© la pĂąte
 Ce fut une pĂąte assez grasse, mais nous avons rattrapĂ© l’expĂ©rience en rajoutant de la farine et du colorant. Les enfants ont pu repartir avec des petits pots remplis de leur fabrication ! Mission pĂąte rĂ©ussie ! Des interactions passionnantes alliant respect de l’autre et savoir vivre ensemble, j’ai pu observer un dĂ©veloppement crĂ©atif et solidaire de la part des enfants, qui m’ont, encore une fois, beaucoup appris ! Merci Ă  eux ! Plan du site Ils nous aiment, nous aident et nous soutiennent ! Dans cet article, je vous fais dĂ©couvrir Alessandro, 21 ans oui, seulement 21 ans, qui cartonne avec son restaurant L’Horizon Ă  Chaumont-Gistoux, le groupement des JRE et la demande de son prĂ©sident, Olivier Massart. L’Horizon. Impossible de ne pas encore avoir entendu parler de ce restaurant Ă  Chaumont-Gistoux. Ouvert il y a un peu plus d’un an, je l’ai vu Ă  maintes reprises s’afficher sur mon Ă©cran, que ce soit sur Facebook, Instagram ou dans la presse. Et pourtant je n’avais pas encore eu l’occasion d’y aller. Il y a quelques temps, je dĂ©couvre que ce restaurant trĂšs trĂšs prisĂ© le chef nous confiera que pour le samedi, le resto est complet jusque fin avril
 propose un lunch Ă  18 ou 23 euros ! C’est dĂ©cidĂ©, j’irai rapidement ! Et puis bonne nouvelle, voilĂ  que je suis invitĂ©e au lunch presse des JRE. Grande nouvelle Ă  annoncer leur nouveau, et plus jeune membre, n’est autre qu’Alessandro Ciriello, chef de l’Horizon ! Carton plein pour mes papilles puisqu’Alessandro sera ce jour-lĂ  aux commandes de ce lunch Ă©patant. Je m’attendais Ă  un lunch
j’ai eu droit Ă  un festival de saveurs ! De g. Ă  d. Steven Dehaeze, Alessandro Ciriello, Olivier Massart. C’était mon rĂȘve d’intĂ©grer les JRE » confiera Alessandro. La cuisine d’Alessandro, c’est une cuisine contemporaine et audacieuse. Si d’emblĂ©e, les mĂ©langes de saveurs proposĂ©s peuvent vous sembler dĂ©routants, ils sont pourtant d’une justesse et d’une finesse incroyable. Laissez-vous emporter par la crĂ©ativitĂ© du chef, son talent vous convaincra ! Les assiettes. J’ai trop mangĂ© ce jour-lĂ , beaucoup trop. Mais comment rĂ©sister Ă  ces assiettes ? Avant
 AprĂšs Oignon en bavarois, une entrĂ©e d’Olivier Massart, prĂ©sident des JRE, revisitĂ©e par Alessandro. Les JRE. Euh, les JRE, c’est quoi encore ? JRE pour Jeunes Restaurateurs d’Europe. Mais encore
 ? Il s’agit d’une association de Jeunes Restaurateurs
et vous aurez devinĂ© qu’ils sont situĂ©s en Europe. J’explique bien, n’est-ce pas ? Par jeunes », on entend moins de 42 ans. Yihaaa ! AnimĂ©s par les mĂȘmes valeurs, leur objectif commun est de transmettre leur passion pour la gastronomie. Les JRE, c’est, entre autres, de l’expertise culinaire, la tradition, les produits locaux, l’innovation,
 Le label est aussi l’acronyme de Joigning Innovation & Imagination, Respecting Sources & Substainability, Evoking Emotion & Inspiration. Lors de ce lunch, j’ai eu l’occasion de poser au prĂ©sident des JRE, Olivier Massart, ma question rĂ©currente OĂč sont les femmes ? ». Puisque sur la trentaine de membres belges, on ne retrouve qu’une seule femme. L’explication du prĂ©sident Ă©tant qu’il regrette cette faible reprĂ©sentation, que ce sont les restaurateurs qui posent leur candidature pour rejoindre le rĂ©seau, et que les JRE en tant que tels ne prospectent pas. J’en appelle et Olivier Massart Ă©galement donc aux femmes cheffes montrez-vous, posez votre candidature ! L’image de la gastronomie doit ĂȘtre diversifiĂ©e, montrez que les femmes ont leur place, suscitez des vocations chez les jeunes filles. Comme dans tous les domaines, une meilleure reprĂ©sentation des femmes ne peut ĂȘtre que bĂ©nĂ©fique pour tout le monde. Le restaurant. J’ai donc hĂąte de dĂ©couvrir la cuisine d’Alessandro, dans ses murs, Ă  Chaumont-Gistoux. DĂšs que j’y passerai, je vous ferez le compte-rendu de ma visite, promis. Ne tardez pas pour dĂ©couvrir ce jeune chef, car si la carte est actuellement trĂšs abordable, il devient par contre difficile d’y rĂ©server une table
 Gault&Millau 2018 14/20 Restaurant L’Horizon 50, rue du moulin – 1325 Chaumont-Gistoux Dion-Valmont 010 22 75 65 restaurantlhorizon RĂ©sumĂ© du livre “Les vertus de l’échec” de Charles PĂ©pin L’échec n’a pas bonne presse, et pourtant, s’il n’était pas justement l’unique moyen d’apprendre, de comprendre, de dĂ©couvrir, d’oser
 bref de rĂ©ussir ; Les vertus de l’échec, en dĂ©taillant chacun des aspects positifs de l’échec, et riche d’exemples divers, en fait sa cĂ©lĂ©bration, on referme l’ouvrage en ayant changĂ© de vision ! Par Charles PĂ©pin, 2016, 192 pages Note Cette chronique est une chronique invitĂ©e rĂ©alisĂ©e par Eric Goyer de Vivre Sans Peur Chronique et rĂ©sumĂ© de “Les vertus de l’échec” de Charles PĂ©pin Introduction Charles PĂ©pin nous invite dans Les vertus de l’échec Ă  considĂ©rer l’échec sous une forme inhabituelle. Au-travers de tĂ©moignages de personnages dont on connaĂźt les succĂšs, de l’analyse d’autres cultures face Ă  l’échec, de concepts philosophiques, de citations, etc. il nous emmĂšne peu Ă  peu vers une redĂ©couverte de la conception de l’échec, thĂšme pourtant si peu vendeur dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales actuelles qui vantent la performance et le succĂšs. En prĂŽnant les vertus d’échouer, de rater, l’auteur nous livre au fur et Ă  mesure des chapitres, une nouvelle vision des nombreux bienfaits insoupçonnĂ©s d’échouer. ` Rater, ne serait-ce pas finalement 
 rĂ©ussir, mais, plus tard, mieux et diffĂ©remment ? Chapitre 1 – L’échec pour apprendre plus vite Un jeune Espagnol de 13 ans vient de perdre la œ finale d’un tournoi de tennis face Ă  un prodige français de l’époque, du mĂȘme Ăąge que lui, Richard Gasquet, considĂ©rĂ© Ă  l’époque et dans ce milieu comme le petit Mozart du tennis français ». Ce jeune Français surdouĂ© rĂ©ussit dĂ©jĂ  tout ce qu’il entreprend ; ainsi, la continuitĂ© de sa rĂ©ussite semble comme couler de source. Il y a, en effet, une sorte de logique Ă  continuer de rĂ©ussir ». Le jeune Espagnol, en revanche, a dĂ©jĂ  fait l’expĂ©rience de nombreux Ă©checs ; il y est donc habituĂ© mais continue d’aller de l’avant, de travailler ses faiblesses, de progresser. Ce match prĂ©cis, qui se solde par un cuisant Ă©chec, sera dĂ©fini par le jeune Espagnol comme le point de dĂ©part de sa rĂ©ussite future. Ce jeune Espagnol qui vient d’échouer, c’est Rafael Nadal. Et l’histoire nous montrera ensuite que le champion final est bel et bien Nadal. En conclusion, c’est donc celui qui a subi le plus de difficultĂ©s, de revers, d’échecs qui triomphe, et de loin. Par cet exemple frappant, l’auteur nous montre que, si on veut rĂ©ussir, il faudrait mĂȘme se dĂ©pĂȘcher d’échouer, plutĂŽt que de rechercher ou d’espĂ©rer un succĂšs immĂ©diat. Car ce sont prĂ©cisĂ©ment ces situations d’échec qui vont nous apprendre, nous donner des leçons et nous permettre de nous amĂ©liorer. Cela souligne l’importance, le pouvoir et la nĂ©cessitĂ© des Ă©checs qui vont nous amener, nous guider vers les rĂ©ussites attendues. L’échec ne revĂȘt donc plus cette connotation nĂ©gative mais au contraire, va nous servir de guide et nous permettre d’aller au-delĂ  de ce qu’on aurait vĂ©cu ou appris, en rĂ©ussissant du premier coup. En tant qu’enseignant, l’auteur a observĂ© que les Ă©lĂšves qui ont rĂ©ussi les Ă©preuves de test ne sont pas ceux qui ont finalement dĂ©crochĂ© une bonne note lors des concours d’entrĂ©e aux grandes Ă©coles. Mais ce sont ceux qui ont ratĂ© les examens d’entraĂźnement qui, non seulement se sont surpassĂ©s, mais ont Ă©galement dĂ©passĂ© leurs concurrents. Cet Ă©chec apparent » aux tests leur a permis de travailler Ă  nouveau, de se prĂ©parer encore, de se remettre en question. L’auteur souligne Ă©galement qu’en France, un Ă©chec est cachĂ©, tabou et en aucun cas, mis en avant. On ne ressent aucune fiertĂ© Ă  avoir ratĂ© ou Ă©chouĂ© mais plutĂŽt de la honte. En France, avoir Ă©chouĂ©, c’est ĂȘtre coupable ; alors qu’aux Etats-Unis, avoir Ă©chouĂ© c’est ĂȘtre audacieux. Ainsi, les AmĂ©ricains conseillent d’aller Ă  la rencontre de l’échec pour obtenir le succĂšs. Ils prĂŽnent le Fail Fast » Ă©chouer vite c’est l’action – et donc potentiellement l’échec – qui est encouragĂ©e ; l’échec est gage d’apprentissage. L’adage amĂ©ricain fail fast, learn fast » rate vite, apprends vite » exprime l’idĂ©e que si l’on fait vite l’expĂ©rience de l’échec, on va plus rapidement apprendre. Aux Etats-Unis, l’échec n’existe pas tant qu’on se relĂšve et qu’on teste autre chose. Selon les AmĂ©ricains, celui qui se relĂšve aprĂšs un Ă©chec est considĂ©rĂ© comme Ă©tant au mĂȘme niveau de succĂšs que ceux qui ont rĂ©ussi. Celui qui a ratĂ©, puis rĂ©ussi, est mĂȘme mieux considĂ©rĂ© aux Etats-Unis que celui qui a rĂ©ussi du premier coup. Les sportifs des pays scandinaves, Ă  l’instar des Etats-Unis, arborent fiĂšrement les Ă©checs de leurs dĂ©buts, tels des guerriers qui montrent leurs cicatrices. L’expĂ©rience de l’échec est donc l’expĂ©rience de la vie l’échec dessine le chemin qui va nous permettre d’aller vers le succĂšs. L’échec nous permet de nous heurter Ă  une rĂ©alitĂ© que l’on ne connaissait pas, qui cogne, frappe mais c’est prĂ©cisĂ©ment cette claque qui nous permet d’aller chercher des solutions, des ressources dont on n’avait pas idĂ©e, qui existaient dĂ©jĂ  mais qui attendaient d’ĂȘtre confrontĂ©es Ă  un Ă©chec, une difficultĂ©, une crise, pour pouvoir se rĂ©vĂ©ler. Chapitre 2 – L’erreur comme seul moyen de comprendre Gaston Bachelard la vĂ©ritĂ© n’est jamais qu’une erreur rectifiĂ©e » L’erreur est une notion souvent couplĂ©e avec le concept d’échec. Elle est ici prĂ©sentĂ©e comme Ă©tant la seule possibilitĂ© pour nous de comprendre et d’avancer. L’exemple est pris avec les scientifiques pour eux, il semble Ă©vident et admis que l’erreur fait partie inhĂ©rente de leurs recherches. Si les scientifiques s’arrĂȘtaient Ă  leurs observations, et en tiraient d’immĂ©diates conclusions, sans recherche contradictoire, alors aucune dĂ©couverte n’aurait vu le jour. L’erreur, et avec elle, l’échec, est donc l’étape nĂ©cessaire pour aller vers quelque chose qui fonctionne. Thomas Edison, inventeur multiple, a dĂ©posĂ© plus de 1 000 brevets dans sa vie. Il savait qu’il fallait d’abord Ă©chouer pour ensuite rĂ©ussir. Il se disait fascinĂ© par tout ce que les Ă©checs lui apprenaient. En France, la vertu de l’erreur est enseignĂ©e dans les laboratoires de recherche. Le contraste est cependant Ă©norme dans l’enseignement primaire français oĂč la vertu de l’échec semble ĂȘtre complĂštement ignorĂ©e. Quand on est Ă  l’école en France, un Ă©lĂšve qui rate un exercice est montrĂ© du doigt. Il a un mauvais rĂ©sultat » et ce mauvais rĂ©sultat est interprĂ©tĂ© comme une absence de travail ou de volontĂ©. Alors que selon le point de vue des chercheurs, cette erreur est une Ă©tape nĂ©cessaire vers la comprĂ©hension. Le peut mieux faire », culpabilisant et humiliant, si souvent donnĂ© dans nos Ă©coles, n’est jamais considĂ©rĂ© comme une Ă©tape nĂ©cessaire Ă  la comprĂ©hension. Comment accepter de tomber, de se relever et d’y retourner et de recommencer encore et encore si on n’accorde aucun crĂ©dit Ă  l’erreur et Ă  l’échec ? L’interprĂ©tation de l’adage bien connu l’erreur est humaine » est multiple selon les cultures. En France, on limite son contenu et on n’encourage pas spĂ©cialement cet autre proverbe, pourtant riche d’enseignement cent fois sur le mĂ©tier remettez votre ouvrage ». Il faudrait peut-ĂȘtre revoir notre interprĂ©tation de l’erreur pour arriver Ă  vĂ©ritablement intĂ©grer que celle-ci, avec l’échec, est une Ă©tape nĂ©cessaire Ă  l’apprentissage et Ă  la comprĂ©hension. Chapitre 3 – La crise comme fenĂȘtre qui s’ouvre Friedrich Hölderlin lĂ  oĂč croĂźt le pĂ©ril
 croĂźt aussi ce qui sauve ». Trop souvent, nous avons tendance Ă  voir l’échec comme une porte qui se ferme. Et si c’était aussi une fenĂȘtre qui s’ouvre ? Car c’est dans la difficultĂ© qu’on trouve aussi un Ă©tat qui va grandir et qui peut nous aider Ă  nous amener vers un nouvel Ă©tat. Chaque problĂšme peut ĂȘtre aussi considĂ©rĂ© comme une opportunitĂ© dĂ©guisĂ©e. L’échec serait donc la composante indispensable pour rĂ©ussir ou dĂ©couvrir autre chose. Crise » vient du verbe grec Krinein » qui signifie sĂ©parer. Dans la crise, deux Ă©lĂ©ments se sĂ©parent, crĂ©ant ainsi une ouverture, oĂč il sera possible de lire ou d’agir. C’est comme si une crise, une difficultĂ©, un Ă©chec ouvrait une faille ou une fissure qui va permettre Ă  un nouvel Ă©tat d’éclore. Les Grecs utilisent le terme Kairos » pour dĂ©signer le moment ou quelque chose de rĂ©el se rĂ©vĂšle Ă  nous et d’une maniĂšre inĂ©dite, qu’on n’attendait pas, qu’on n’avait pas anticipĂ©e. On peut traduire cette opportunitĂ© comme une occasion favorable » ou un moment opportun ». Si donc on considĂšre une pĂ©riode de crise comme un Kairos, alors la crise est considĂ©rĂ©e comme une pĂ©riode pourvoyeuse d’opportunitĂ©s, de nouvelles failles qui vont laisser apparaĂźtre de nouvelles occasions qu’on n’aurait pas pu voir sans cette crise. Sans Ă©chec, on reste dans notre petit confort qui fonctionne, empĂȘchant ainsi de voir de nouvelles opportunitĂ©s. C’est grĂące aux crises que l’on va se mettre en mode recherche de solutions ». On a donc ce choix entre subir l’évĂ©nement ou se mettre en quĂȘte de solutions via la dĂ©couverte, la rencontre, une autre comprĂ©hension. C’est la crise, l’échec, qui va ĂȘtre source d’enseignements. Aussi, les moments de vie qui rĂ©vĂšlent une crise sont des moments dont on se serait bien passĂ©, qu’on souhaite Ă©viter de prime abord. Mais ce sont ceux-lĂ  mĂȘme prĂ©cisĂ©ment qui donnent lieu Ă  des enseignements. Cela change donc complĂštement la donne et notre relation par rapport Ă  l’échec puisque l’échec est quelque chose que l’on cherche Ă  Ă©viter alors que c’est prĂ©cisĂ©ment un Ă©tat que l’on devrait aller chercher. L’auteur prend l’exemple de la dĂ©pression, maladie bien connue de nos sociĂ©tĂ©s actuelles. Il dĂ©finit la dĂ©pression comme une invitation particuliĂšrement douloureuse Ă  ouvrir une fenĂȘtre sur ce que nous ne voulons pas voir ». La dĂ©pression nous force Ă  regarder en face l’écart entre notre existence et ce que nous en attendons ». Dans nos cultures, malheureusement, on nous apprend Ă  voir l’échec comme un fait nĂ©gatif ; il est conseillĂ© d’éviter les Ă©checs, les erreurs, au maximum. On est donc privĂ© des seuls Ă©lĂ©ments sources d’apprentissage
 Pourrait-on ainsi changer nos habitudes et, face Ă  un Ă©chec ou une crise, craint ou avĂ©rĂ©, se dire qu’est-ce qui devient intĂ©ressant et qui commence maintenant ? Qu’est-ce qui est en train de naĂźtre de cette difficultĂ© ? ». Chapitre 4 – L’échec pour affirmer son caractĂšre Charles de Gaulle “La difficultĂ© attire l’homme de caractĂšre, car c’est en l’étreignant qu’il se rĂ©alise lui-mĂȘme.” Dans ce chapitre de Les vertus de l’échec, la talentueuse chanteuse Barbara raconte Ă©galement ses dĂ©buts si difficiles, faits de huĂ©es et de petits boulots, qui l’ont menĂ©e Ă  un tel talent ; elle rencontre le succĂšs environ 10 ans aprĂšs avoir acceptĂ© un premier boulot de plongeuse. Ce sont les meurtrissures de ces expĂ©riences de l’échec qui l’ont peu Ă  peu forgĂ©e. Les Ă©checs du GĂ©nĂ©ral de Gaulle sont Ă©galement si nombreux alors qu’on ne connaĂźt que de lui sa prestance et ses succĂšs. Il a traversĂ© l’entre-deux guerres avec un sentiment de fiasco chevillĂ© au corps. En effet, durant la PremiĂšre Guerre mondiale, il a connu Ă©chec sur Ă©chec, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et est privĂ© de combat » au moment oĂč il se sent prĂȘt Ă  combattre. Cette impossibilitĂ© lui fait ressentir un Ă©norme sentiment d’échec, de passer Ă  cĂŽtĂ© de ce qu’il avait Ă  faire. Ses 5 tentatives d’évasion ont toutes Ă©chouĂ©. Il dira Ă©galement qu’il a souvent eu le sentiment de vivre une vie en dessous de ses attentes. Son premier livre, paru en 1934, ne rencontre pas le succĂšs attendu. Son appel du 18 juin 1940 ne reçoit pas le succĂšs supposĂ©. Ce n’est que fin aoĂ»t 1944, Ă  la libĂ©ration de Paris, que Charles de Gaulle rĂ©ussit » et obtient, enfin, la gloire. Abraham Lincoln, prĂ©sident des Etats-Unis, a Ă©galement cumulĂ© les Ă©checs durant plus de 30 ans avant d’arriver au pouvoir. L’auteur prĂ©cise qu’il semblerait que les Ă©checs nous font prendre conscience de notre force de vie. Ce n’est donc pas le seul Ă©lan vital qui a Ă©tĂ© plus fort que l’adversitĂ© mais il s’est nourri des obstacles pour ĂȘtre dĂ©ployĂ©. Tout comme le lierre, qui continue de grimper sur les murs malgrĂ© les obstacles. Ses racines se dĂ©veloppent et trouvent des ressources au milieu mĂȘme des obstacles naturels. C’est Ă©galement ce qui le rend plus rĂ©sistant. Alors que notre Ă©poque veut nous Ă©viter d’avoir la moindre difficultĂ©, les moins jeunes regardent les jeunes sans comprendre pourquoi ils n’essaient pas, ne tentent pas et n’osent pas. L’échec est le contraire de la rĂ©ussite mais c’est un contraire dont elle a besoin. La rĂ©ussite est donc toujours une succession d’échecs et de succĂšs mais elle n’est jamais un simple enchaĂźnement de succĂšs. Chapitre 5 – L’échec comme leçon d’humilitĂ© Steeve Job Le fait d’avoir Ă©tĂ© renvoyĂ© d’Apple a Ă©tĂ© la meilleure chose qui me soit arrivĂ©e » Le mot humilitĂ© » vient du latin humus » qui signifie la terre. Echouer c’est souvent, en effet, redescendre sur Terre. Comme si le fait d’avoir de l’humilitĂ© nous amĂšne Ă  redescendre de notre piĂ©destal et Ă  nous remettre en question. Selon l’auteur, les entraĂźneurs sportifs savent bien qu’il n’existe rien de pire pour un champion que d’ĂȘtre orgueilleux et avoir l’impression d’ĂȘtre intouchable car c’est cet Ă©tat qui va les conduire Ă  rater un match par exemple. Le doute, au contraire, les pousse Ă  se dĂ©passer et Ă  activer leur talent. C’est d’arrĂȘter de se croire supĂ©rieur, pour un athlĂšte, qui va lui faire atteindre la supĂ©rioritĂ©. Les artistes et Ă©crivains font Ă©galement rĂ©guliĂšrement cette expĂ©rience le public n’entend parler que des succĂšs mais souvent il existe de nombreux autres Ă©crits et contenus divers qui n’ont pas reçu le succĂšs escomptĂ©, voire le moindre Ă©cho. C’est toujours cet Ă©chec qui marque le point de dĂ©part d’une nouvelle direction qui, elle, mĂšnera au succĂšs. L’échec est considĂ©rĂ© comme la graine qui va permettre d’insuffler ce qu’il faut pour qu’on puisse aller plus loin. Steeve Job parle de son renvoi d’Apple comme suit. Il dit que cet Ă©chec l’a libĂ©rĂ© de son orgueil, de son arrogance et l’a rendu Ă  nouveau crĂ©atif. La crĂ©ativitĂ© se nourrit donc de l’humilitĂ©. On observe que les savants sont des humains particuliĂšrement humbles en effet, ils Ă©chouent sans cesse. L’échec nous rend plus humble, l’humilitĂ© nous rend plus sage. Et c’est cette sagesse qui va nous permettre de gagner au final. Peu importe le nombre d’échecs car ils vont Ă  chaque fois ĂȘtre source d’enseignement. Si on ressent de l’humilitĂ© au moment oĂč on Ă©choue, on va pouvoir apprendre de cet Ă©chec. Et ainsi s’ouvrir Ă  une nouvelle leçon qui va arriver derriĂšre et nous mettre sur la route du succĂšs. Chapitre 6 – L’échec comme expĂ©rience du rĂ©el EpictĂšte Ce qui dĂ©pend de toi, c’est d’accepter, ou non, ce qui ne dĂ©pend pas de toi » La sagesse stoĂŻcienne prĂ©conise de distinguer ce que je peux changer de ce que je ne peux pas changer. Cette distinction Ă©tant faite, on pourra ensuite se concentrer uniquement sur ce qui est en notre pouvoir de changer. Cette pensĂ©e stoĂŻcienne, qui est aussi une sagesse d’action, nous prĂ©cise bien qu’il est vain de tenter de changer quelque chose sur laquelle on n’a aucun pouvoir, ce qui ne dĂ©pend pas de nous. Combien de fois, en effet, on lutte contre des choses qui ne dĂ©pendent pas de nous ? Combien de fois remettons-nous notre bonheur ou notre bien-ĂȘtre dans les mains de situations ou de personnes qui ne dĂ©pendent pas de nous ? On s’épuise alors Ă  tenter de changer ce qui ne peut pas l’ĂȘtre, alors que cette Ă©nergie pourrait ĂȘtre utilisĂ©e Ă  une situation sur laquelle on peut agir, intervenir. Marc AurĂšle, citĂ© par l’auteur, conseille de partir de cette distinction ce que je peux changer, de ce que je ne peux pas changer avant toute action identifier ce qui ne dĂ©pend pas de soi et ne pas essayer de changer cela. Il nous faut trouver la volontĂ© de changer ce que l’on peut changer, et la force de ne pas chercher Ă  changer ce que l’on ne peut pas changer. Le gain de temps et d’énergie serait incroyable si on pouvait agir de cette maniĂšre. Certaines personnes agissent dĂ©jĂ  ainsi elles expliquent avoir dĂ©cidĂ© d’agir de cette maniĂšre aprĂšs un Ă©chec, ou des Ă©checs successifs. Le contraire de cette sagesse, c’est le dĂ©ni du rĂ©el. Et ce dĂ©ni de l’échec est le meilleur moyen de n’en tirer aucun enseignement. Par exemple, l’auteur partage son expĂ©rience d’enseignant en expliquant que l’élĂšve qui refuse l’échec, en arguant que le professeur note n’importe comment ou en enfouissant sa copie au fond de son sac, ne pourra pas bĂ©nĂ©ficier de l’enseignement de cette non-rĂ©ussite ». Au lieu de considĂ©rer l’échec comme un mauvais moment qu’il nous faudrait oublier le plus vite possible, l’auteur nous enseigne dans les vertus de l’échec l’importance de nous arrĂȘter sur ce moment prĂ©cis, dans nos vies qu’il dĂ©crit comme trop hĂątives ». La sagesse stoĂŻcienne nous propose donc un arrĂȘt sur cet Ă©chec, afin de l’accepter et d’aller vers une nouvelle action. Chapitre 7 – L’échec comme chance de se rĂ©inventer Nietzsche Deviens qui tu es » Devenir qui l’on est » semble une injonction presque paradoxale
 mais elle a besoin de toute une vie et surtout d’oser sortir du confort de l’habitude ». L’auteur est surpris par ces lycĂ©ens qui sont tĂ©tanisĂ©s Ă  l’idĂ©e de s’engager sur une voie qui ne leur correspondra peut-ĂȘtre pas. Il prend l’exemple Charles Darwin biologiste qui a essuyĂ© deux Ă©checs en Ă©tudes de mĂ©decine pour initialement suivre les traces et la volontĂ© de son pĂšre, pour finalement trouver sa propre voie. J. K. Rowling auteur de Harry Potter est Ă©galement un exemple Ă  noter et Ă  garder en tĂȘte. QuittĂ©e par son mari et ayant perdu son emploi, elle se retrouve seule avec un enfant en bas Ăąge et sans emploi. Elle racontera bien des annĂ©es aprĂšs son succĂšs, que c’est en touchant le fond qu’elle a trouvĂ© sa vocation. Elle avait, lors de sa vie de salariĂ©e, bien tentĂ© de mettre en application cette envie d’écrire. Sa nouvelle situation de solitude et de manque d’agent, imposĂ©e, lui a offert la possibilitĂ© de changer son regard sur son Ă©chec et lui donna l’occasion de considĂ©rer diffĂ©remment sa vie. AprĂšs le succĂšs, elle comprit que l’apparente facilitĂ© de sa vie d’avant l’avait dĂ©tournĂ©e de ce pour quoi elle Ă©tait vĂ©ritablement faite. Mais, qui est apparu comme une rĂ©ussite qu’aprĂšs la rencontre de plusieurs Ă©checs. Rester dans notre petit confort » peut nous empĂȘcher de trouver ce qui peut nous faire briller. C’est uniquement quand on est d’accord pour Ă©ventuellement Ă©chouer, que la rencontre avec le succĂšs, c’est-Ă -dire, ce qui va nous rendre heureux risque d’arriver. Il faut donc oser quitter un premier stade de confort, pour essuyer des Ă©checs pour enfin arriver au succĂšs. Sartre tel rocher qui manifeste une rĂ©sistance profonde si je veux le dĂ©placer sera au contraire une aide prĂ©cieuse si je veux l’escalader pour contempler le paysage ». Double pouvoir de ce rocher, comme l’échec a Ă©galement un double pouvoir il est un tremplin pour arriver Ă  un autre stade plus Ă©panouissant. La Fail Conference » de San Francisco est l’occasion, depuis 2009, de prĂ©senter Ă  un public toujours plus nombreux, le pouvoir des Ă©checs rencontrĂ©s par des sportifs ou des entrepreneurs qui ont ensuite connu le succĂšs. Ils expliquent le pouvoir de l’échec, comment celui-ci les a nourris, les a fait se rĂ©inventer en Ă©tant aiguillĂ©s vers l’idĂ©e gagnante, vers une voie qui ne les avait mĂȘme pas effleurĂ©s au dĂ©but de leurs choix initiaux. Les nouveaux entrepreneurs utilisent l’échec comme une vertu, et ce contact Ă  l’échec leur donne cette capacitĂ© de se rĂ©inventer. L’échec est donc valorisĂ© comme ouverture du champ des possibles. Chapitre 8 – L’échec comme acte manquĂ© ou heureux accident Savez-vous que Le crĂ©ateur de la cĂ©lĂšbre marque Honda a Ă©tĂ© d’une mĂ©diocritĂ© affligeante lors de son entretien d’embauche Ă  un poste d’ingĂ©nieur chez Toyota ? Qu’il dĂ©cida alors de fabriquer des scooters
 Et la marque Honda est nĂ©e. Cet exemple illustre bien que cet Ă©chec » au premier regard est finalement Ă  considĂ©rer comme un heureux accident ». Il n’avait nulle conscience de cette envie en lui qui Ă©tait de fonder sa propre entreprise. Un acte qui est ratĂ© est en mĂȘme temps rĂ©ussi. RatĂ© du point de vue de l’intention consciente mais rĂ©ussi du point de vue du dĂ©sir inconscient ». Selon Freud l’acte manquĂ©, c’est l’inconscient qui rĂ©ussit Ă  s’exprimer ». Les lapsus sont des ratĂ©s langagiers qui nous permettent de rĂ©ussir Ă  formuler ce que nous Ă©chouons Ă  exprimer. Pas de surprise donc Ă  ce que nous nous surprenions Ă  vivre des rĂ©pĂ©titions qui ne nous conviennent pas car elles rĂ©vĂšlent l’expression rĂ©ussie de notre inconscient. Michel Tournier a Ă©chouĂ© plusieurs fois Ă  l’agrĂ©gation de philosophie mais est ensuite devenu l’un des plus grands romanciers du XXe siĂšcle. Il semble que le couple Echec / RĂ©ussite » se produise Ă  nouveau. Que sans Ă©chec prĂ©alable, point de rĂ©ussite. Les psychologues proposent aussi de ne pas considĂ©rer les Ă©checs » comme des accidents mais comme des manifestations de dĂ©sir cachĂ© ». De mĂȘme, doit-on considĂ©rer un problĂšme » comme tel ou comme une opportunitĂ© ? Il faut cependant changer son regard sur l’acte vĂ©cu et y poser un regard neuf, l’accepter comme une opportunitĂ©, une manifestation de changement. Le propre de l’inconscient est que nous ne voulons pas voir, pas savoir. Y a-t-il des succĂšs qui sont en fait des Ă©checs ? Question pertinente
 Chapitre 9 – pourquoi l’échec fait-il si mal ? Lao-Tseu L’échec est aux fondements de la rĂ©ussite » Ce chapitre nous montre bien Ă  quel point la culture dans laquelle on baigne Ă  toute son importance. Selon l’auteur, en Europe, la culture de l’erreur est trop peu dĂ©veloppĂ©e ; nous confondons l’échec de notre projet pour celui de notre personne ». Selon Freud, l’enfant doit ĂȘtre confrontĂ© Ă  plusieurs figures d’identification diffĂ©rentes pour oser l’audace. Il doit se confronter Ă  diffĂ©rents exemples. L’échec vient fissurer notre carapace sociale, selon l’auteur. La faillite d’un entrepreneur est toujours trĂšs mal vĂ©cue en France. L’auteur parle de la douleur de l’échec car celui-ci vient fissurer notre image sociale » qui agit comme une carapace ». Alors que c’est cette mĂȘme image sociale qui nous rĂ©duit et nous rend comme accrochĂ© Ă  une image paralysante. Elle nous fige dans un monde, un milieu, un systĂšme de pensĂ©e et de comportement. L’exemple est marquĂ© par les individus qui ont des hauts postes et qui sont finalement cloisonnĂ©s dans des schĂ©mas de pensĂ©e. Chapitre 10 – Oser, c’est oser l’échec RenĂ© Char Impose ta chance, serre ton bonheur et vas vers ton risque » Chaque rĂ©ussite dĂ©marre par une prise de risque et donc une possibilitĂ© d’échec. Elon Musk a fait le pari audacieux des voitures Ă©lectriques. Il ne s’agit pas d’un choix, selon l’auteur, mais d’une dĂ©cision. L’auteur distingue entre dĂ©cision et choix. Pour lui, la dĂ©cision est l’audace de la prise de risque ; alors qu’un choix est raisonnĂ©, expliquĂ©, voire aseptisĂ© et ne comporte aucune audace, donc pas de risque. La souffrance exprimĂ©e par les hauts cadres en entreprise qui suivent des process », en sont un exemple direct. Les process » sont pratiques pour l’entreprise, car chaque salariĂ© est ainsi remplaçable. Mais la crĂ©ativitĂ© n’a en aucun cas sa place dans le process ». Le problĂšme est que ces hauts cadres ne formulent jamais de crĂ©ativitĂ©, ni d’audace. Ils se retrouvent en dĂ©pression car ils se sentent inutiles. Toutes leurs aspirations sont Ă©touffĂ©es et refoulĂ©es. Chaque audacieux qui rĂ©ussit, et dont on connaĂźt souvent uniquement les rĂ©ussites, ont vĂ©cu Ă©normĂ©ment d’échecs. Richard Bronson, homme d’affaires britannique, en connaĂźt un rayon avec certes des rĂ©ussites phĂ©nomĂ©nales mais Ă©galement des Ă©checs cuisants. Sa carriĂšre relatĂ©e dans sa biographie dĂ©marre par un Ă©chec retentissant. Il semble prĂ©senter lui-mĂȘme ses Ă©checs comme des moments presque drĂŽles », ou en tout cas, pleins de vie. Richard Bronson les audacieux ne vivent pas longtemps, mais les autres ne vivent pas du tout ». Selon l’auteur, le vĂ©ritable Ă©chec serait de n’en avoir vĂ©cu aucun ». En effet, ne pas connaĂźtre l’échec c’est finalement l’assurance d’ĂȘtre restĂ© dans sa zone balisĂ©e, de ne jamais avoir rien tentĂ©. DĂšs que l’on prend le risque de tester, c’est qu’on commence Ă  innover, Ă  avoir de l’audace et qu’on se sent vivant et alerte. C’est de ces pĂ©riodes qu’on ressort le plus de plaisir. C’est en se confrontant Ă  la rĂ©alitĂ©, qu’on va avoir le recul nĂ©cessaire et donc la possibilitĂ© de peaufiner et d’amĂ©liorer pour atteindre le mieux. Il ne faut pas laisser tomber mais y retourner et ajuster Ă  chaque fois pour arriver au final Ă  quelque chose qu’on n’aurait jamais pensĂ© pouvoir crĂ©er, si on n’avait pas osĂ© ĂȘtre audacieux, y croire et oser rater, oser l’échec. Plus on va prendre de risque, plus on va ĂȘtre audacieux et plus on va obtenir de risque et plus on va obtenir de vie. Chapitre 11 – Comment apprendre Ă  oser ? Mark Twain DĂ©tournez-vous de ceux qui dĂ©couragent vos ambitions » Comment et Pourquoi oser ? Selon l’auteur, on ne naĂźt pas audacieux mais on le devient au fur et Ă  mesure des essais, des Ă©checs et des rĂ©ussites. Il faut toujours aller plus loin dans ses essais. Il s’agit d’une conquĂȘte », comme le prĂ©cise l’auteur. 3 conditions pour l’audace selon l’auteur avoir de l’expĂ©rience, accroĂźtre sa compĂ©tence, maĂźtriser sa zone de confort pour en sortir. » En effet, celui qui na que peu d’expĂ©rience ne peut pas se rĂ©fĂ©rer Ă  grand-chose et a tendance Ă  y revenir en permanence. Il ne possĂšde pas d’autre point de comparaison. Celui qui a une grande expĂ©rience ne peut pas non plus balayer l’ensemble de ses expĂ©riences et est donc plus Ă  mĂȘme de se laisser porter par son intuition ». Xavier Niel parle de son expĂ©rience et explique son passĂ© scolaire difficile. Pour lui, ce qui a Ă©tĂ© le dĂ©clic, le dĂ©clencheur, a Ă©tĂ© son premier ordinateur offert Ă  l’ñge de 15 ans pour NoĂ«l. Il s’est dĂ©couvert une compĂ©tence qui lui a permis de se sentir audacieux par la suite. L’auteur nous montre aussi que de nombreux artistes prennent exemple sur des pairs qui ont rĂ©ussi. Ainsi, Picasso se serait inspirĂ© de Velasquez ou CĂ©zanne, non pas dans leur style mais dans leur maniĂšre d’agir, dans leur audace. Brassens Ă©galement est inspirĂ© par Charles TrĂ©net, Barbara par Edith Piaf, Ă  l’époque. Se rendre compte que des choses ont Ă©tĂ© possibles par d’autres, rend audacieux. Lorsqu’on manque d’audace, on peut aussi s’inspirer des grands, de ceux qui ont osĂ© et rĂ©ussi car eux vous font comprendre que c’est aussi possible et rĂ©alisable pour vous-mĂȘme. Des proches qui croient sincĂšrement en nous reprĂ©sentent un puissant moteur qui va nous permettre d’avoir encore plus d’audace. L’auteur fustige l’époque actuelle qui met Ă  l’honneur des personnes sans talent, au travers des magazines people, cette espĂšce d’ode Ă  la mĂ©diocritĂ© qui risque, selon lui, d’étouffer notre propre audace et crĂ©ativitĂ© car nous n’avons plus personne Ă  admirer. Attention Ă©galement Ă  ne pas se laisser bloquer par trop de perfectionnisme, vĂ©ritable frein Ă  l’audace ! Ainsi, la sociĂ©tĂ© Google n’arrĂȘte pas de proposer des innovations qui ne trouvent pas toujours leur public. La politique de Google est d’essayer beaucoup, d’échouer beaucoup, pour rĂ©ussir. Les exemples de produits ou de services foisonnent et ne sont pas forcĂ©ment connus de tout le monde les Google glaces » interrompues en 2015, Google Wave », Google Answer », etc. Ces Ă©checs permettent aussi Ă  Google de rĂ©cupĂ©rer de nombreuses informations sur leur marchĂ©, leur audience, etc. Ainsi, la sociĂ©tĂ© avance par meilleure connaissance de son public. Plus on rate, plus on a de chance que ça marche ». Les 4 axes, selon l’auteur, pour oser, sont AccroĂźtre sa compĂ©tence ; Admirer l’audace des autres ; Ne pas ĂȘtre trop perfectionniste ; Se souvenir, que l’échec, sans audace, fait particuliĂšrement mal. Ajoutons que les lectures, les aventures rĂ©elles des personnes inspirantes sont puissantes. Il faut ensuite se lancer et accepter l’échec. Chapitre 12 – L’échec de l’école Montaigne Enseigner, ce n’est pas remplir un vase, c’est allumer un feu » L’auteur prĂ©sente dans ce chapitre sa pensĂ©e sur l’école française. L’école française n’enseigne pas le cĂŽtĂ© vertueux de l’échec et manque ainsi, selon l’auteur, son rĂŽle. L’élĂšve est maintenu dans le manque de crĂ©ativitĂ©, dans le sentiment de ne pas ĂȘtre assez » assez bien assez beau, assez intelligent, etc.. Les Ă©lĂšves, continue l’auteur dans sa critique, ne sont pas encouragĂ©s, ni fĂ©licitĂ©s dans leur Ă©chec, dans la maniĂšre de s’ĂȘtre trompĂ©s ». Est-ce que noter un peut mieux faire » sur un bulletin de note peut amener vĂ©ritablement un Ă©lĂšve Ă  avoir envie de se surpasser, de s’amĂ©liorer ? Montrer Ă  un Ă©lĂšve que son Ă©chec » est original et peut augurer de succĂšs futurs aurait un tout autre impact sur l’élĂšve et sur son dĂ©sir de recommencer et d’apprendre diffĂ©remment, de dĂ©couvrir des terrains de tentatives, des envies de tests et de dĂ©couvertes, qui eux, sont des tremplins vers la rĂ©ussite. La confiance s’installe et l’élĂšve apprend trĂšs vite et bien mieux. Savoir qu’on a des compĂ©tences change complĂštement la donne et motive les Ă©lĂšves. En France, on ne s’arrĂȘte pas sur l’échec, qui semble tabou et sans valeur au lieu de l’encourager et fĂ©liciter cet Ă©chec. En France encore, l’élĂšve reçoit sa note devant tous les autres, chose non possible aux Etats-Unis. La Finlande semble ĂȘtre le champion de la motivation. Les Finlandais ont jusqu’à l’ñge de 9 ans pour apprendre Ă  lire, les premiĂšres notes apparaissent Ă  11 ans. Les enseignants finlandais ont une grande libertĂ© de trouver leur propre mĂ©thode d’enseignement. En France encore, au cours des conseils de classe, les professeurs soulignent les faiblesses des Ă©lĂšves dans leur matiĂšre au lieu de souligner les excellents rĂ©sultats dans les autres. Encore une fois, on va souligner ce qui ne va pas au lieu de regarder et fĂ©liciter ce qui va. Dans le monde professionnel, il en est de mĂȘme. Nos supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques nous rappellent souvent ce qui ne va pas et ne regardent pas ce qui va, mĂȘme si ce qui va est souvent largement supĂ©rieur Ă  ce qui doit ĂȘtre amĂ©liorĂ©. Cette vision des choses nous fait nous questionner aussi sur que faut-il faire ou avoir pour rĂ©ussir son existence ? ». Faut-il ĂȘtre moyen partout ou assumer sa singularitĂ© ? » Nietzsche se pose la question suivante, non pas Que sais-je ? » mais Que vais-je faire de ce que je sais ? ». Que faire des connaissances que j’ai ? Les accumuler pour me rassurer ou bien de me lancer dans l’action ? Chapitre 13 – RĂ©ussir ses succĂšs Jusqu’ici, on a parlĂ© des Ă©checs et du fait de ne pas se laisser arrĂȘter par ses Ă©checs. Maintenant on parle des succĂšs. En effet, il peut y avoir un cĂŽtĂ© pernicieux dans le succĂšs, qui peut nous arrĂȘter, nous stopper, devenant ainsi victimes de notre succĂšs. Le succĂšs peut nous faire rester dans une voie qui est toujours la mĂȘme. On peut mĂȘme se dĂ©finir par notre succĂšs au lieu de continuer Ă  chercher, Ă  avancer, Ă  tĂątonner, Ă  continuer nos recherches. Autant il ne s’agit pas de s’identifier Ă  nos Ă©checs, autant il ne faut pas non plus s’identifier Ă  nos succĂšs ! On peut apprĂ©cier nos succĂšs mais sans sy arrĂȘter dĂ©finitivement. Steeve Job restez fou, restez affamĂ©, restez insatiable ». L’auteur souligne l’importance de rester ouvert et de continuer Ă  crĂ©er. Tout comme l’échec. Certains grands sportifs ou entraĂźneurs ne s’arrĂȘtent pas aux succĂšs et continuent ainsi de rechercher des stratĂ©gies pour continuer Ă  innover, Ă  inventer pour de nouveau ĂȘtre les meilleurs et ne pas copier ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait. L’auteur nous invite Ă  continuer Ă  tester, Ă  innover et Ă  ne pas s’endormir sur nos succĂšs. La crĂ©ation produit le plaisir et elle nous redĂ©finit. Pour rĂ©ussir ses succĂšs, il semble falloir les considĂ©rer comme nos Ă©checs. Les savourer certes, mais ne pas s’y attarder plus que ça et ne pas les considĂ©rer comme acquis, comme la recette Ă  appliquer sans relĂąche. Il faut au contraire, continuer de tester et d’inventer. Chapitre 14 – La joie du combattant Corneille A vaincre sans pĂ©ril, on triomphe sans gloire » Cette cĂ©lĂšbre formule de Corneille dans Le Cid nous rappelle que le bonheur ne peut ĂȘtre atteint sans Ă©chec. Il faut avoir goutĂ© de la lutte, du combat, de l’échec pour rĂ©ussir Ă  savourer la rĂ©ussite. AndrĂ© Agassi, dans son livre autobiographique Open, raconte sa pĂ©riode noire de descente aux enfers suivie par une renaissance dĂ©clenchĂ©e par sa confrontation avec l’accident grave de la fille de son meilleur ami. Face Ă  la douleur de celui-ci, Agassi Ă©prouve une soudaine rage et envie de vivre qui va le pousser Ă  revenir Ă  la vie. Il reconsidĂšre la vie sous un angle complĂštement diffĂ©rent et sait maintenant pourquoi il dĂ©cide de reprendre sa vie en main et le tennis il veut crĂ©er une fondation pour les enfants dĂ©favorisĂ©s et la financer. Ce retour en pole position » nĂ©cessite souffrance et courage. Mais il ne poursuit dorĂ©navant plus le rĂȘve de son pĂšre mais son propre dĂ©sir ». De retour au sommet de la gloire, Agassi remercie ses Ă©checs passĂ©s qui, sans les avoir vĂ©cus, ne lui auraient pas permis de goĂ»ter Ă  nouveau Ă  ce bonheur extrĂȘme. John Travolta, suite Ă  de nombreuses critiques importantes, revient Ă©galement au succĂšs avec le superbe film de Tarantino dans Pulp Fiction ». Ces scĂšnes aussi belles effectuĂ©es par Travolta sont uniquement dues aux Ă©checs et dĂ©convenues passĂ©es. La lutte et l’échec, l’adversitĂ©, permettent d’atteindre le bonheur et le plaisir des petites joies quotidiennes. La joie a besoin de l’adversitĂ© pour se vivre et se faire ressentir. La joie a besoin d’ĂȘtre menacĂ©e pour ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e. La prise de risque, qui est contraire Ă  la tiĂ©deur si souvent recherchĂ©e, permet ainsi de ressentir le bonheur. LĂ©onard de Vinci et son Ɠuvre magnifique
 cette fureur crĂ©atrice qui l’habite a Ă©tĂ© le fruit de doutes, de souhaits maintes fois ressentis de renoncement et reprise d’essais, puis d’hĂ©sitations
 pour donner place Ă  ces merveilles artistiques et technologiques reconnues dans le monde entier. Chapitre 15 – L’homme, cet animal qui rate Bergson L’homme est le seul animal dont l’action soit mal assurĂ©e, qui hĂ©site et tĂątonne, qui forme des projets avec l’espoir de rĂ©ussir et la crainte d’échouer » L’auteur se demande ici si certains Ă©checs peuvent ne rien nous apprendre ? Existe-t-il des Ă©checs dont on ne se relĂšve pas ? Le parallĂšle entre l’animal et l’homme est flagrant l’animal ne rate jamais alors que l’homme n’a pas l’instinct naturel suffisamment fort. Ce sont donc ses Ă©checs successifs qui vont lui apprendre. Nos programmations humaines ne sont pas les mĂȘmes que celles des animaux. Le jeune enfant aura besoin de 2000 chutes pour apprendre Ă  marcher. Alors que le jeune poulain peut marcher quelques heures aprĂšs sa naissance. Selon certaines Ă©tudes scientifiques, le fƓtus humain naĂźtrait trop tĂŽt. Pour progresser, le jeune humain a besoin d’échecs et de tentatives, de l’expĂ©rience de ses aĂŻeux. Mais les progressions atteintes seront immenses par rapport aux jeunes animaux. Savoir vivre, pour le jeune humain, c’est savoir faire quelque chose de ses ratĂ©s ». Le renard saura dĂ©tecter quelle baie est nocive pour lui aprĂšs quelques dĂ©boires. Mais les apprentissages des animaux sont minimes au regard de ce qu’ils savent d’instinct dĂ©tecter. Ils ne peuvent pas non plus transmettre leur expĂ©rience aux gĂ©nĂ©rations suivantes. Selon Freud, les liens humains sont créés pour faire face Ă  notre dĂ©tresse de naissance prĂ©coce. Contrairement aux liens familiaux animaux qui suivent une toute autre rĂšgle. C’est notre Ă©chec de la nature en notre espĂšce humaine qui nous fournit en mĂȘme temps toute notre grandeur. C’est notre Ă©tat d’animal ratĂ© » qui fait de nous des ĂȘtres capables de crĂ©ativitĂ©, de sublimation. Nous pouvons certes rater mais sommes capables de rebondir, analyser nos Ă©checs er pouvons progresser. C’est parce que nous savons faire une force de nos Ă©checs, que nous nous distinguons des bĂȘtes. Chapitre 16 – Notre capacitĂ© de rebond est-elle illimitĂ©e ? Quelles sont nos diffĂ©rentes capacitĂ©s de rebond ? 1Ăšre option choisir son camp entre psychologues et thĂ©rapies comportementales Deux Ă©coles s’opposent les thĂ©rapeutes comportementalistes et les psychologues freudiens ou lacaniens. Les premiers pensent vain le fait de s’allonger pendant des annĂ©es pour rĂ©soudre ses Ă©checs. Ils proposent d’autres outils. Changer ses reprĂ©sentations, apprendre Ă  voir le verre Ă  moitiĂ© plein et se reprogrammer vers le succĂšs. Les seconds reprochent aux premiers de ne pas considĂ©rer l’inconscient. Ou encore de dĂ©placer le symptĂŽme et de condamner le patient Ă  la rĂ©pĂ©tition. 2Ăšme option sĂ©parer les Ăąges de la vie en privilĂ©giant vers 20 ans une forme d’ivresse, puis laisser passer quelques annĂ©es pour passer sur le divan » pour commencer Ă  se poser des questions. 3Ăšme option, la plus sĂ©duisante selon l’auteur tenter de dĂ©passer les oppositions, se rĂ©inventer le plus possible, renaitre de ses Ă©checs, utiliser les bifurcations et les rebonds » pour se rapprocher le plus possible de qui on est. L’auteur dĂ©cortique la cĂ©lĂšbre phrase de Nietzsche deviens qui tu es ». Ne pas se laisser enfermer par nos Ă©checs mais en faire des opportunitĂ©s Rester fidĂšle Ă  ce qui nous rend singulier, notre cĂŽtĂ© unique. La seule chose qu’on pourrait avoir Ă  se reprocher c’est d’avoir cĂ©dĂ© sur son dĂ©sir, de ne pas l’avoir suivi. Certains perdent tellement de temps et d’énergie Ă  cacher ce qu’ils sont vĂ©ritablement qu’ils n’ont plus assez d’énergie Ă  devenir ce et ceux qu’ils doivent devenir. Notre capacitĂ© de rebond, mĂȘme sans ĂȘtre illimitĂ©e, reste Ă©norme. A nous de prendre acte de nos Ă©checs et d’apprendre Ă  les faire fructifier pour rĂ©ussir notre vie tout entiĂšre. Conclusion sur “Les vertus de l’échec” Les vertus de l’échec est un puissant essai sur l’utilitĂ© et la puissance de l’échec. Chaque chapitre aborde une vision positive de rater. Qu’il s’agisse d’un moyen de grandir, d’apprendre, de dĂ©velopper sa crĂ©ativitĂ©, bref de rĂ©ussir, mais diffĂ©remment. A la fin du livre, on n’ose mĂȘme plus parler d’échec ! Tout semble Ă  revoir. Les vertus de l’échec est un condensĂ© d’optimisme. Il devrait ĂȘtre Ă  conseiller Ă  tous, de l’étudiant Ă  l’entrepreneur, en passant par l’amoureux Ă©conduit. Points forts du livre Les vertus de l’échec Les vertus de l’échec est un livre haletant, qui se dĂ©vore parfois presque comme un roman ; Persuasion de l’auteur par ses exemples trouvĂ©s et illustrĂ©s de cĂ©lĂ©britĂ©s ; Chaque chapitre dĂ©taille un aspect de l’échec, qui peu Ă  peu nous fait reconsidĂ©rer ce thĂšme dans sa globalitĂ© ; Les citations sont excellentes et illustrent parfaitement le chapitre dĂ©veloppĂ©. Point faible du livre Les vertus de l’échec Certaines rĂ©fĂ©rences aux philosophes antiques peuvent parfois apparaĂźtre un peu lointaines, abstraites. La note de Eric Goyer du blog Vivre sans peur Avez-vous lu le livre “Les vertus de l’échec” de Charles PĂ©pin ? Combien le notez-vous ? 7 votes, moyenne 4,29 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre “Les vertus de l’échec” Visitez Amazon et achetez le livre “Les vertus de l’échec” Poche Eric Goyer de Vivre Sans Peur Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article les vertus de lĂ©chec, les vertus de lĂ©chec rĂ©sumĂ©, Charles PĂšpin a affirmĂ© que celui qui n\a point Ă©chouĂ© a ratĂ© sa vie ?, https//des-livres-pour-changer-de-vie com/les-vertus-de-lechec/, Le rĂŽle de lĂ©chec en philosophie

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